dimanche, février 26, 2006

Risk

Je pars jouer au Risk pour une bonne partie de la journée avec des amis d'Olga. Ce sera donc un Risk en tchèque, ce qui risque (hu, hu, le joli jeu de mot) fort de me faire perdre. Au moins, j'aurais une excuse. Suivi du cours du jeu ci-dessous.

J'ai du mal à taper avec une main sous la veste, posée sur le ventre, en attendant la conquête du Monde, qui passera par Moscou le plus tard possible.

Je ne fais donc que donner une magnifique photo issue du Monde.fr, ça se passe en Chine, pour l'accueil de Musharaff.

EDIT 15h: J'ai en main la quasi-totalité de l'Amérique du Nord, mais mon économie reste faible, n'ayant pu mettre la main que sur deux filons de métal précieux, et sur des épices, encore non-exploitées. De ce fait, par rapport aux autres, j'accuse un retard assez sérieux de rentrées d'argent, qui m'handicapent pour organiser une armée, et acheter des bataillons. Le fait que je détienne le monopole de fabrication de bâteau ne m'aide pas, je reçois un tribut à chaque achat de bâteau, mais, comme j'ai construit mon Empire sur l'insularité (Amérique du Nord et Australie), chaque bâteau vendu me rapproche du danger!

EDIT 19h30: J'ai pu sauvegarder jusqu'à présent l'australie, ainsi que l'Amérique du Nord, même si une petite partie du Canada m'a échappé. Ayant commencé à exploiter mes épices, ainsi que des chevaux, j'ai de l'argent qui rentre, d'autant que j'ai conclu un pacte avec Olga, qui lui assure le monopole pour les épices, et le monopole pour moi pour les métaux rares. Mais comme nous n'en sommes encore qu'à l'âge médiéval, ce monopole ne me sert pas à grand chose. J'espère survivre jusqu'à l'âge industriel, pour pouvoir en profiter, bien que Zdenek ait déjà pris une bonne avance, possédant tous les puits de pétrole, qui lui donneront l'avantage final si on ne lui fait pas la guerre maintenant.
J'ai réussi à profiter d'un conflit latent entre Olga et Adam d'un côté, et Zdenek de l'autre, en Asie, pour prospérer, mais ils viennent de conclure un pacte Molotov/Ribbentrop, qui est en train de doucement me placer dans le rôle de la Pologne...

EDIT 20h30: Je veux mouriiiiiiir! Alors que tout le monde gagne entre 150 et 230 par tour, je ne reçois, au mieux, que 60. Tout ça parce que au début du jeu, à la découverte des terrains, j'ai pris 3 terrains de retard par rapport aux autres, irratrapables. Je me retrouve donc un peu dans la situation de l'Afrique, ce qui, vous l'avez sans doute noté, est moins bien que celle de la Pologne, même en 1939. Ces couilles molles ont en plus continué leur pacte de non-agression avec leur principal ennemi, Zdenek, qui, si il arrive à profiter de cet esprit "Munichois", va évidemment gagner la partie.
J'attends donc que quelqu'un vienne donner le coup de grâce, d'autant qu'ils sont tous en train de parler tchèque et que ça me donne le tournis.

EDIT 21h30: Olga m'a passé 100 thunes, j'ai acheté deux bâteaux et des unités de fantassins. Je vais attaquer Zdenek dans une dernière cherge pour l'honneur, comme le Roi Pierre de Serbie chargeant à cheval face aux canons austro-hongrois, et je périrai par le feu comme un brave.
De toutes façons, j'ai pas de quoi acheter les Nations-Unies.

EDIT 22h40: Alors que je commençais à mettre mes plans en oeuvre, Zdenek a acheté la bombe atomique. Autant dire que ça n'a pas rendu les choses faciles. J'ai donc tout de même commandé la prise de Londres par mes hommes, et nous sommes entrés triomphant dans une ville qui acclamait ses libérateurs. Malheureusement, tout de suite après Zdenek a envahi ma Californie, puis mon Mississipi, puis l'ensemble de ma côte Est, et envoya par le fond un de mes navires, qui voguait, pavillon bleu, vers le Pérou que je comptais attaquer.
Au moment où ma réplique foudroyante consistait à libérer l'Europe occidentale du joug Zdenekien, Jakub, discret jusque là - c'est le première fois que vous lisez son nom - a dégainé la carte nations-Unies et l'a achetée, laissant un monde en désolation, sous l'emprise d'un barbare qui, dans un dernier acte de fureur, envahit le désert de Gobi d'Olga, qui rendit les armes sans combattre pour ne pas faire de victimes inutiles.

Mais le dernier mot est-il dit? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? L'Angleterre est libre, nous n'avons pas perdu la guerre, Moi, Général Petre, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats Bleus qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
La flamme de la Résistance bleue ne doit pas s'éteindre, et ne s'éteindra pas.

Non, mais!




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