mardi, octobre 02, 2007

Procrastination

Il faut que je travaille. Cela fait depuis vendredi que je me dis ça. Nous voilà mardi matin. Et à 13h aujourd'hui, j'ai cet exposé sur le rôle des groupes de pression dans la prise de décision, dans les théories de Martin Smith. Je sens que ça vous passionne. J'ai une bonne dizaine de pages à lire, quelques recherches à faire, et je pourrai commencer la rédaction. Puis il faudra passer au devoir de russe.

J'ai profondément envie de rien foutre. Je ne sais pas si cette université a une quelconque importance. Ce qui est important c'est d'être à Montréal. Je suppose que l'université, c'est un peu une contrepartie de ces 6 mois de folie à vivre. Et je ne parle pas que de Montréal bien sûr.

Ici, c'est vraiment studieux à l'université. Ce qui pourrait être un motif d'auto-satisfaction vaniteuse à Sciences Po, genre "moi je bosse mon exposé la veille, j'en fais une énorme fosse à purin, mais le prof a adoré", ça n'existe pas. Ici c'est carrément du master recherche, les mecs sortent des théories d'illustres inconnus à chaque fois qu'ils prennent la parole dans la discussion. Genre "oui, mais on pourrait rapprocher ça de la théorie de Baumgartner, qui disait..."

Bref, évidemment c'est un peu décourageant.

Je n'ai pas envie de travailler, il est 1h31. Je ne sais pas comment dire; je me demande si ce n'est pas bête d'être là. Si ce n'est pas totalement anachronique dans une certaine mesure. J'ai tellement peu envie de m'y mettre que je préfère reprendre ce blog.

Pourquoi suis-je à Montréal exactement? J'ai envoyé une lettre de motivation parce que je voulais fuir de Paris. J'ai mis dedans exactement toutes les bonnes formules à deux francs que le type qui lit la lettre ne peut pas croire à moins de se voiler totalement la face. Je suis allé jusqu'à arguer que ce serait super intéressant d'étudier l'UE à Montréal.

J'avais envie de partir de Paris, et au cours de l'été j'ai trouvé toutes les raisons d'y rester. Je suis finalement parti de Paris.

Et je procrastine. Parce que la seule vraie échéance, c'est le moment où je retrouverai toutes les raisons de rester à Paris.

jeudi, septembre 13, 2007

iTunes est ton ami

J'ai trouvé un jeu à la con. Mais à la con jusqu'à ce qu'on commence véritablement à se prendre au jeu. Le principe est de prendre son iTunes, de le mettre en lecture aléatoire, et à chaque question, d'appuyer sur la flèche de droite, et d'essayer de trouver le message subliminal niché dans le hasard. Parfois, c'est franchement tordu.

Le principe est simple : on branche son baladeur en mode aléatoire et on répond aux questions par les titres des chansons (en suivant l’ordre).

1) Comment vous vous sentez aujourd'hui ?
Whose Bed Have Your Boots Been Under – Shania Twain

Ça commence bien tiens… A côté de mes pompes ?


2) Irez-vous loin dans la vie ?
Meboli – Balkan Beat Box

Ça risque d’être tortueux. Le bordel de l’est me convient bien.


3) Comment vos amis vous voient-ils ?
Lonely – Bebel Gilberto

J’en ai envoyé chier beaucoup ces derniers temps…


4) Allez-vous vous marier ?
Soul Bossa Nova – Quincie Jones

Niquédélique Baby !


5) Quelle est la chanson emblème de votre meilleur ami ?
Sa raison d’être – ensemble

Va falloir qu’on ait une petite discussion tous les deux.


6) C'est quoi, l'histoire de votre vie ?
Friend – Archive

Encore du pathos


7) C'était comment, le lycée ?
Smooth – Carlos Santana

Huh. Pourtant pas très hot le lycée.


8) Comment pouvez-vous avancer dans la vie ?
La Breeze – Simian

En Peugeot 1007.


9) Quelle est la meilleure chose à propos de vos amis ?
Neighborood N°2 (laïka) – Arcade Fire

Un petit pas pour eux…


10) Quoi de prévu ce week-end ?
I’ll never fall in love again – Tok tok tok

Déprimant, ce hasard. A moins que…


11) Pour décrire vos grands-parents ?
Les funérailles d’antan – Georges Brassens

Parfois, ça tombe rigolo Itunes. Ça aurait pu être « Les Vieux » de Jacques Brel…


12) Comment va votre vie ?
Please come home for Christmas – The Eagles

Je suis très demandé…


13) Quelle chanson jouera-t-on à votre enterrement ?
There is always madness – April March

And life goes on…


14) Comment le monde vous voit-il ?
You were right – Built to Spill

Et je l’ai toujours dit !


15) Aurez-vous une vie heureuse ?
I believed in roses – Malia

Si c'est la seule désillusion, ça va.


16) Qu'est-ce que vos amis pensent vraiment de vous ?
Dear Prudence – Alanis Morissette

De sacrés hypocrites.


17) Est-ce que les gens vous désirent secrètement ?
Timeless (orange factory remix) – Gazza feat. Elise (mix Stéphane Pompougnac)

Toujours entre deux avions…


18) Comment me rendre moi-même heureux ?
Nitty Gritty – Primal Scream

Ok, compris, je vais me détendre.


19) Qu'est-ce que vous devriez faire de votre vie ?
How can you mend a broken heart ? – Al Green

Putain ils sont bien éparpillés si ça prend tout ce temps.


20) Aurez-vous des enfants un jour ?
Welcome Home – Heroes and vilains

La porte est ouverte à toute proposition.


21) Sur quelle chanson vous feriez un strip-tease ?
Soon this place will be to small – Lhasa

Ce sera chiant, mais je prends de la place.


22) Si un homme dans une camionnette vous offrait un bonbon, que feriez-vous ?
Tonight (West Side Story) – Leonard Bernstein

Ils ne pensent qu’à ça ces camionneurs !


23) Qu'est-ce que votre maman pense de vous ?
La Marche Nuptiale – Brassens (Giants of Jazz play Brassens)

Elle en rêve. D’ici-là j’ai pu être témoin au mariage de mes parents. Pas banal.


24) Quel est votre plus sombre secret ?
Home – Sean Lennon

J’avoue, j’ai pas d’chez moi.


25) Quelle est la chanson emblème de votre ennemi mortel ?
Bonhomme – Brassens (Giants of jazz play Brassens)

Pov’ type.


26) Quelle est votre personnalité ?
Caroline oh Yeah hey ! – Tété

Je suis sprost’ak et je le reste !


27) Quelle chanson jouera-t-on à votre mariage ?
No Communication, no love – Charles Schillings (mix. Stéphane Pompougnac)

Ça se chante pas, je m’accorde un deuxième essai :

Day Tripper – Tok tok tok

Indécrottable…

samedi, août 04, 2007

The sun is back again

Je suis enfin allé m'acheter un cable pour lier mon ordinateur à la chaîne hi-fi. Je me suis aussi acheté 6 DVD pour 40€, et pas de la merde siouplaît. Tout ça m'a rendu heureux.

Le matin, j'étais allé à Aubervilliers pour livrer à Mehmet (un type) du matériel sono de la part de mon frère. Je suis revenu de la Porte de la Chapelle en Vélib', et j'ai eu besoin de sentir que, le soleil bien rentré dans mon être en cette belle journée d'août, il pouvait aussi en ressortir.

Déjà hier, dans le train qui me ramenait de Normandie, une petite fille inconnue m'a fait un joli dessin, après que je lui ai prêté un cahier et un stylo pour la calmer, et surtout soulager mes oreilles et ses parents. Dédicace: "Un gentil Tonton mérite un beau dessin".

Vous ne savez pas ce que c'est vous autres que d'être vraiment ému. Ben c'est ce genre de truc. J'ai remarqué que moins on a, plus on est ému facilement. Je suis un peu seul en août ici. Cette petite fille m'a fait incroyablement plaisir.

Il y a un clochard qui squatte un banc en face de ma fenêtre, depuis quelques semaines. Aujourd'hui je me suis dit que j'allais tester mon nouveau câble et voir comment le son sortait bien des enceintes.

J'ai mis Balkan Beat Box avant de me raviser, préférant, pour le confort des voisins, une musique plus consensuelle. Rhapsody in Blue de Gershwin.

Je me serais cru dans une salle de concert. Gershwin, moi allongé, et la tête vide, emplie de soleil.

A la fin, la musique s'est arrêtée, je suis resté allongé. Le silence qui suit Gershwin est encore de Gershwin, n'est-ce pas. En me relevant, j'ai vu que le clochard d'en face cherchait parmi les fenêtres de l'immeuble d'à côté d'où venait la musique.

Je me suis dit que ce qu'il n'avait pas, c'était entre autres ce genre de plaisir. De l'art quoi. Alors j'ai mis le Clair de Lune de Debussy, et le clochard est allé se rasseoir. Puis Prélude à l'Après-Midi d'un Faune. Puis I Got Rythm de Gershwin encore.

Là je commence I got plenty o' nuttin'.

Et puis j'arrêterai la musique. Sans savoir vraiment si le clochard en a été heureux.


Mais il ne faut pas trop déranger les voisins.

mardi, juillet 31, 2007

J - 29

Normalement, je pars le 28 ou le 29 pour Montreal. Tatiiiiiin!

En attendant, je commence à être un peu soulagé, même si se réveiller tous les matins à 7h00 alors que depuis des années on a assimilé juillet-août = vacances, ça fait bizarre. Soulagé d'abord parce que c'est plutôt sympa de voir les amis qui viennent, les amis qui partent. On a l'impression d'être un peu un lien entre les gens, par exemple PJ part en Espagne mercredi, mais Chachou arrive samedi, sachant que Emma est arrivée hier soir, que Clément ne part que demain et que je peux donc le voir ce soir, et que Laurent reste à Paris avant de rejoindre Jospin à l'île de Ré. Sans oublier Elsa qui prépare le stage d'intégration des petits nouveaux de Sciences Po, et Emilie qui fait des allers-retours Paris-Maltot un peu difficiles à suivre, et Néel qui prépare HEC (ourgh)

Je suis tombé sur une photo étrange aujourd'hui, sur lemonde.fr. C'est une image prise à côté de Kaboul, de femmes en burqa qui regardent avec des yeux experts des habits "à la parisienne" dans la vitrine d'un magasin. Elles se rappellent peut-être, si elles sont nées avant 1979, combien la société Afghane était moderne à l'époque (si vous en voulez une preuve, lisez un SAS à Kaboul, vous comprendrez).
C'est une photo d'une amer ironie, qui laisse tout de même un peu d'espoir. Une femme reste maîtresse de l'art de la séduction, même si c'est avec le bout des doigts de pied, et sous une burqa.

jeudi, juillet 19, 2007

Une infinie nostalgie

Je suis sur facebook.

Facebook a un groupe: "You know you're from Prague when..."
En gras, tout ce qui m'a fait sourire aux larmes. Life sucks.

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You know you're from Prague when...

1. Crossing Charles Bridge 3 times a day doesn't feel weird/special.
2. Your friends steal old-fashioned tram numbers for your birthday (you got #18 when you turned 18, #20 when you turned 20, and so on...)
3. You (almost) got run over by a car at least once.
4. Same thing, but with a tram.
5. You love THOSE pancakes on Narodni (only 25 CZK!)
6. Absinthe is legal - so what?
7. Your friends from abroad who've never been to Prague are really excited about seeing the Orloj (Astronomical Clock), but you find it boring since you've seen it like 100 times.
8. You love CAJOVNY (tearooms) :D
9. You made fun of the Prague Castle guards at least once.
10. Saying "husty" is where it's at.
11. You love the good old "PAREK V ROHLIKU" - soooo much better than a hot dog!!
12. You've been on a cheesy/romantic date on Petrin.
13. You still don't trust the LANOVKA (funicular), even though you've taken it soo many times. I mean, how many times has it been broken in the past?
14. Two words: NAKLADANY HERMELIN baby (apparently the correct translation is pickled cheese.. well it's delicious either way, and you can get it in all the HOSPUDKY!)
15. You love bread and can't get such good bread anywhere else in the world.
16. You were on a SLAPADLO (peddle boat) at least once (Vltava anyone?)
17. You can't get away from tourists... that's a fact.
18. Beer is everywhere (best beer in the world right?!!) and CHEAP. PIVOOOO!!!!!
18. You're one year behind fashion compared to countries like France and Germany.
19. You know Parizska is actually off-limits to Czechs. You mostly find Japanese tourists there since they can actually afford Dior and Louis Vuitton.
20. You grew up reading Ctyrlistek and eating Pribinak (and you still secretly love both).
21. Seeing foreigners trying to master the Czech language is priceless.
22. You never know where to go out with your friends because there's way too many places/events to choose from.
23. You think walking to school is normal.
24. You like Czech sweets (Tatranka, Fidorka...) much more than things like KitKat or Snickers.
25. You still think Moravian accents are funny (and you're convinced Prague accents are the coolest).
26. You love SMAZENY SYR: it's cheap AND delicious.
27. People wear tesco, billa and delvita bags everywhere and consider them the new designer handbag!
28. You have to get your shoes re-heeled like every other day cos of the heels getting stuck in between the bloody cobblestones:-)
29. you think that everybody should be issued with deodorants before the entry to the public transport (especially during the summer and rainy days)

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Cette vie est finie...

mardi, juillet 17, 2007

27, 28, 29 juillet

Je suis sûr que vous ne savez pas ce que c'est, les 27, 28 et 29 juillet, dans notre belle histoire. Ce sera la question savante de ce billet, tiens.

Il est de gens qui sont en vacances, et d'autres qui n'y sont pas vraiment, mais qui se dépaysent, et d'autres enfin qui n'y sont pas du tout, et qui doivent se contenter de se réveiller à 7h30 pour revenir à la maison la plupart du temps entre 20h et 21h avec la sensation de sentir la besogne. Le tout à Paris.

Parmi les premiers, j'ai des amis en vacances à Toronto, à Canberra, en Belgique, en Italie, en Espagne, à Londres, à Prague, à Budapest, ou chez eux, ce qui, vu le caractère très international de mes amitiés, rend tout de suite la liste plus exotique: Bucarest, Riga, Varsovie, Rome, Wroclaw, Washington...

Parmi les seconds, Pierre-Nicolas est à Yerevan, d'où il nous envoie des mails désespéré parce que l'eau courant ne marche que de 8h à 10h et de 19h à 21h, et que c'est difficile de faire caca dans ces conditions, Anne-Sophie est à Vancouver, et j'ai plein de petits amis à Bruxelles.

Parmi les troisièmes, je ne vois que moi.

Quels sont les avantages? Je bosse à Bastille, rue de la Roquette, et du coup Paris m'est moins antipathique, surtout quand je pousse un trotte (hi hi) jusqu'à la rue des Rosiers pour manger des fallafels. Je bosse pour un type fort sympathique qui fait plein de trucs super différents, et du coup j'ai pas l'impression de beaucoup bosser. Beaucoup bosse-je, d'ailleurs?

Parlons de Bastille deux minutes. J'ai longtemps réfléchi à la meilleure façon d'y aller. D'abord j'ai tenté la ligne 10 jusqu'à Austerlitz puis la 5 jusqu'à Bastille: 53 minutes. Ensuite j'ai essayé la ligne 10 jusqu'à La Motte-Piquet, puis la 8 jusqu'à Bastille: 49 minutes. Puis j'ai tenté la ligne 9 jusqu'à République puis la ligne 8 jusqu'à Bastille: 52 minutes.
Puis j'ai tenté la 9 jusqu'à Voltaire puis marcher un peu, 51 minutes.

Bastille est donc globalement à 50 minutes de ma porte.

Je n'ai pas encore essayé en Vélib', ce système génial pour faire du vélo dans Paris, mais de toutes façons pour ça il faudrait que je marche jusqu'à la Porte de Saint-Cloud puis que je loue un vélo pour longer la Seine jusqu'à Bastille, et ça fait loin.
Et surtout, ça fait suer.

Bref, je passe un été de travail, ce qui ne m'était pas arrivé depuis la prépa d'été de La Fontaine, et encore, à La Fontaine il y avait plein de jolies filles.

J'attends donc de croiser, au milieu de la Cour des Miracles de la rue de la Roquette (si vous voyiez les espèces rares d'humanité qu'on y croise!), une jolie fille.

En attendant il y a les filles de la boîte de com' d'à côté. Pour peu qu'un jour une araignée apparaisse sur leur bureau et qu'elles aient besoin d'un héros.

samedi, juillet 07, 2007

Everything I cannot see



Vous le savez peut-être maintenant que c'est paru dans tous les journaux, même les journaux Sardes. Je suis part à Bruxelles la semaine dernière, avec quelques autres amis du master. 23.
Conférences, restos, moules marinières et frites, bars, peu de sommeil... trois jours super sympas. Nous nous sommes quittés vendredi soir. "On se revoit en mars prochain!"

Finalement on s'est revu dès lundi soir, pour parler, pour s'en remettre.
Puis mardi après-midi dans le bâtiment de la troisième division de police judiciaire de Paris
Puis vendredi matin, en cellule psychologique, pour exorciser les culpabilités, la tristesse, la déprime, l'incompréhension...

L'un des 23 amis avec qui j'étais à Bruxelles a eu un coup de folie. Quelque chose d'incohérent, d'anormal s'est déclenché dans son cerveau, sans doute alors que nous étions tous ensemble à Bruxelles. Et samedi soir, ce quelque chose s'est libéré. Ce garçon si gentil, si sérieux, si souriant, a tué sa voisine, au couteau, sauvagement, blessé son mari.
Puis il est monté sur le toit de son immeuble. Et les pompiers n'ont pu que le regarder sauter.

Je comptais en rentrant montrer mes belles photos de Bruxelles. Le coeur n'y est pas trop. Pas pour l'instant.

Mais elles sont ici.

mardi, juin 26, 2007

mercredi, juin 13, 2007

Save Me

Je vous ai déjà parlé de Magnolia.
C'est une époque de ma vie. Mon frère m'a offert Bachelor n°2, de Aimee Mann, et peu après j'ai découvert Magnolia, puis j'ai découvert Paul Thomas Anderson, et Boogie Nights, et Punch Drunk Love.


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vendredi, juin 08, 2007

Par quatre.

C'est la faute à Chachou.

Quatre emplois dans ma vie:

- Correcteur reliseur pépère au CEFRES à Prague
- Apprenti journaliste au Bien Public, à FranceTV, dans des webzines... blogueur, c'est pas un métier?
- Gardien d'enfant. C'est mieux que gardien de zoo.
- Stagiaire ailleurs... VGE? Barnier? Commission à Paris?


Quatre films que je regarderai encore et encore
- Magnolia
- Kill Bill, I et II
- Ice Age
- The Big Lebowski


Quatre endroits où j'ai vécu
- Paris
- Dijon
- Prague
- Montreal l'année prochaine...


Quatre émissions/séries TV que je regarde (de temps en temps...)
- Nip Tuck
- Urgences
- euh...?
- euh...?


Quatre lieux où je suis allé en vacances
- Wroclaw
- Cracovie
- Barcelone (avec l'Antos)
- Budapest
... et quelques autres...


Quatre choses que je fais sur le net
- des mails à gogo
- du blog
- recherches et informations
- je glande


Quatre mets que je ne mangerais pour rien au monde
- Céleri cru
- des abats
- De la cervelle de singe vivant, de la chauve-souris, etc.
- endives cuites


Mes quatres plats favoris
- la brouillade aux Truffes façon Zuber
- La gaspaccio
- le poulet des Landes rôti
- Les madeleines de Dax


Quatre endroits où j'aimerais être en ce moment
- Sur un transat doigts de pieds en éventail
- A une énôôôrme soirée
- Dans un avion pour New York
- Dans ton c...

Tabernacle!

Je n'ai donc que 3 mois pour apprivoiser ceci.

Moi qui voulait changer d'air... il sera frais.

vendredi, juin 01, 2007

Famille, je vous aime

On m'a offert un appareil photo à Noël 2006. Pour prendre plein de photos de Prague. D'ailleurs maintenant ces photos constituent la plupart des cadeaux que je fais aux gens. Une photo de Prague ça fait toujours plaisir. Surtout quand on n'y est jamais allé et qu'on ne la regarde pas avec regret.

J'ai donc pris des photos de la famille après. Et hier ma nièce avait 3 ans. Elle est déjà vachement gonzesse d'ailleurs. Camille, outre-Rhin, en a 4. Cecilia, sa soeur, ma filleule, un an et demie.
Je les aime bien. Quand ils viennent à la maison, je trouve ça super des emmener jouer au parc. Ils sont simples.

Mais avouer que j'aime les y accompagner... plutôt crever.


valentine tagada
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coucou camille
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Cecilia

mercredi, mai 16, 2007

Winning

J'ai trouvé la plus belle, et sans doute la plus déprimante des chansons.

ça s'appelle "Winning", de Emily Haines, qui est la chanteuse de Metric. C'est renversant, ça donne un bad mood d'enfer, genre je m promène seul sous le crachin avec une gueule d'enterrement.
Je l'écoutais tout à l'heure en allant de mon cours d'Anglais à mon rdv avec Emilie pour aller à l'assoce "La Clairière" où nous allions parler de la campagne de la présidentielle avec des jeunes. J'ai eu l'impression que Mara (croisée dans la Péniche) avait peur pour mon équilibre psychologique.

Bref, cette musique, j'adore.



lundi, mai 14, 2007

Yellow Daffodils

Je sais, depuis José Bové je n'ai pas dit grand chose sur ce blog non?

Je suis très pris n'est-ce pas. J'ai rien de particulier à foutre en fait. Je me donne l'impression d'avoir plein de trucs à dire et à penser sur un blog que Domous qualifierait de "politicky", je fais des exposés le soir ou le matin pour le lendemain/jour, que je ne merde pas trop mais qui n'ont aucun intérêt.
Je prépare des sujets de mémoire, je m'apprête à les rédiger. Je suis des cours super-intéressants qui mettent de l'ordre dans mes pensées, qui structurent mes convictions.

Je vais chez Public Sénat, Alice me fait interviewer par TV Nova, et demain je parle cinéma avec Guillaume Durand. Super people aussi, je suis.

Je m'amuse comme une vulgaire Daria à plaindre avec une fausse compassion des gens plus malheureux, plus complexés, plus seuls que moi. Leurs complexes se traduisent par des comportements et des accoutrements ridicules.

Il n'en reste pas moins que le soir, dans le métro ou chez moi, je me retrouve seul. Avec Nick Drake, Kelly Joe Phelps ou Malia.
Et je me regarde.

Et alors je me dis que...


... que peut-être changer d'air ce serait bien.

samedi, avril 07, 2007

percé ça et là de brillants soleils

Y a un poil de moustache dans ma tarte!


mercredi, avril 04, 2007

Magnolia

J'aurais du m'y péparer, et il faut dire que 5 mois ça aurait du être suffisant. Depuis novembre que je sais que c'est terminé, j'aurais du m'y préparer.
Non, au lieu de ça je cultivais une sorte de malaise intérieur plus ou moins bruyant. Je croyais me sentir bien, et tous les Grands Jury Européens, tous les blogs politiques, tous les exposés de lobbying de merde du monde m'ont donné l'illusion que j'avais plein de trucs à penser, qui m'ont de fait me détourner de ces "petits maux du coeur" sans du tout régler le problème.

Alors voilà, maintenant Olga a un copain.

We may be through with the past, but the past ain't through with us.

vendredi, mars 30, 2007

Routard


Parce que je suis un grrrrrand voyageur.

Putain il m'en reste encore tellement à voir...

jeudi, mars 29, 2007

Nique la police

Berusconi est quand même un mec super drôle.

Silvioberlusconi
Vidéo envoyée par scottforever

lundi, mars 26, 2007

ça devait arriver

Me voilà star mondiale en Chine, paraît-il.

Ce genre de chat est suivi par 100000 Chinois chaque semaine.

Mouahahahah.

lundi, février 19, 2007

Parfois...



Parfois je crois que je suis comme lui. Il y a une espèce de désespoir à cette grande ville grise, à ces gens éteints dans le métro et à ce quotidien irréel fait de gens surfaits, prétentieux, faux, qui vivent dans un environnement totalement artificiel.
J'ai parfois l'impression d'être affreusement seul au milieu de tant d'amis, l'impression d'avoir besoin de solitude autant que j'en souffre. Je crois que j'ai besoin d'air frais, de pâquerettes et de pets de vache...

... sans les pets de vache à la réflexion. Je crois que j'ai besoin de retrouver de la surprise au quotidien, la découverte à chaque coin de rue, la curiosité dans chaque personne.

J'ai parfois l'impression sur mon oreiller pourtant fraîchement lavé de retrouver les odeurs de quelqu'un dont les souvenirs que j'ai d'elle s'effacent peu à peu. Des flashes à certains moments du quotidien, des souvenirs de ballades et de prises de tête. A chaque fois cela donne comme une sorte de grand ménage; ça défile rapidement, puis je crois en sortir avec ces souvenirs rangés sagement à l'endroit aménagé exprès. Pourtant ils font la sélection eux-mêmes de ce qui va ensuite venir me tarauder, et de ce qui va disparaître peu à peu, se fondre dans un amas de bribes de morceaux de vie.

Je retrouve des photos au hasard du disque dur, je retrouve des visages et des fêtes qui semblent si loin. Parmi les visages, certains que je croise encore, sans plus que l'on se dise autre chose que "bonjour".

Je retrouve des films et me remémore des voyages, des bêtises, des pique-niques dans des trains désaffectés, des coulommiers et des bruitages d'aquarium. Et ceux qui ont forgé tous ces moments, où sont-ils? Antos est-il plus loin à Berlin que ne l'est Clément à Paris?

Est-ce Sciences Po particulièrement qui donne cette impression de solitude, est-ce l'accumulation d'expériences extraordinaires, à Dijon, à Prague... d'histoires, de liens, qui nous plonge dans un quotidien si gris?

Il y a une espèce de désespoir à cette grande ville grise, qui pourtant s'illumine la nuit. Une sorte de vieille veuve qui se maquillerait à la truelle pour sortir de temps en temps se donner l'illusion qu'elle vit. C'est Paris.


PS: si vous n'avez pas lu la note en même temps que vous écoutiez "Creep" alors relisez la.

lundi, février 12, 2007

Menton

Bon, puisqu'il ne veut pas en parler sur son blog, je vous donne ma dernière blague.

PJ: "Tu sais Miguel il déprime grave, il s'est fait larguer par une meuf après 3 jours"
Moi: "Ah? elle s'est aperçue qu'il a pas de menton?"

samedi, février 10, 2007

Démocratie polyarchique

"Démocratie polyarchique et démocratie oligachique"
-
"Le calcul de rationalité permet-il de rendre compte de l'engagement politique?"


Tout avait pourtant bien commencé. J'avais bien dormi, je m'étais même fendu d'une bonne sieste vendredi après-midi au lieu de réviser, parce que c'est bien connu, si on n'a pas commencé à revoir son cours la veille de l'examen, mieux vaut ne rien faire. J'ai bien dormi, et j'étais péchu ce matin à 6h30 au réveil, sans même de rancoeur envers les petits fils et filles de molusques qui étaient déjà en vacances depuis la veille et qui ont festoyé comme des gorets pendant que moi non.
A 7h30, je sortais de chez moi, le pas léger, prêt à affronter la terre en me disant "bordel de yes ça va tomber sur les théories de la démocratie ou du totalitarisme, je vais tout défoncer et je mettrai la tête de Muriel Rouyer (maître de conf de science politique NDLR) sur un grosse pique façon pal".
J'avais tout pour réussir, en plus mon Ipod distillait de la bonne musique, et le métro était complètement rénové, avec du bon bitume tout neuf au sol coulé pendant la nuit.

Le monde était mien.

Puis, bon, j'ai pris le sujet sur la rationalité après avoir glandé 45 minutes à imaginer des plans basés sur mon ignorance pour chacun des sujets, et j'ai décidé que c'était pas grave: l'électeur rationnel c'est un peu comme la théorie de la démocratie.

Bref, ma troisième partie est hors sujet, il n'y a dans mon développement aucune référence à personne, parce que depuis que je me suis aperçu que j'arrivais à penser comme Raymon Aron sans avoir lu Raymond Aron je considère que je suis capable de faire de même pour Weber, Dahl, Arendt ou Schumpeter.

L'important, c'est que maintenant je suis en vacances, je vais pouvoir lancer une machine avec mon linge en retard de ces deux dernières semaines, et surtout, reprendre une activité normale. Je suis déjà allé à la fnac pour choper des DVD.

jeudi, février 08, 2007

Financing the EU

Et hop, examen dans une heure et quelques.

mercredi, février 07, 2007

Pour l'examen

Merci pour les encouragements de Vincent! Les autres, malgré votre énième preuve d'indifférence, je ne vous en voudrai pas. Pourquoi? Parce que j'ai retrouvé mon stylo plume. Celui que j'ai depuis la troisième, sur lequel j'avais fait un trou au tire-bouchon pour évaluer ce qui me restait d'encre. Celui dont j'ai pété le bouchon. Celui avec lequel j'ai passé le concours de Sciences Po.
Depuis septembre 2003 il se morfondait dans une trousse, tout juste quelquefois utilisé pour des galops d'essai ou examens.


Le revoilà, prêt à baver (mais pas trop s'il te plait) sur mes feuilles d'examens. Yiiiiiha!!

mardi, février 06, 2007

l'Aiglon

Je suis complètement malade. Je ne sais quel sombre personnage m'a refilé son virus; je l'ai peut-être chopé tout seul comme un grand quand, jeudi dans la nuit, j'ai décidé que j'avais trop chaud et que j'allais dormir la fenêtre ouverte.
Bref, j'ai chopé une sale grippe. Sale histoire. Les examens sont complètement bientôt, ils commencent demain à vrai dire, et ce matin encore je ne pouvais pas mettre un pied hors du lit. En plus mon chat, sûrement guidé par sa volonté de cajoler le mourant que je suis, est venu s'allonger sur le lit et s'est mis à grignoter cm² par cm² toute la place sur le lit. J'étais donc coincé dans un quart de lit par la fièvre, et mon chat.

Comme j'écoute les pubs à la radio avec une espèce de petite mioche effrontée qui dit à sa mère "ouais, maman t'es trop une quiche, quand on a chopé un virus les médicaments ça sert à rien", je m'efforce depuis samedi de ne prendre que de la vitamine C et de l'aspirine, en y ajoutant parfois du rhinofébral. Par contre la lysopaïne c'est de la grosse arnaque, ça n'empêche pas du tout d'avoir a gorge aussi râclée qu'un fromage passé à la râpe.

Bref, demain 16h croisez les tétons pour moi, mais surtout pour mes collègues qui auront à supporter mes toux et autres mouchages.

mardi, janvier 30, 2007

Dr Petře & Mr Catalan

J'ai un peu l'impression de devenir schizophrène grave avec mes deux blogs. J'en viens à me demander lequel de Petře ou de Pierre Catalan, qui tient consciencieusement son blog-notes est le plus moi. Aors évidemment, tout le monde dira que la vérité est au milieu (et meeeerde, une identité centriste s'ajoute aux deux autres!).

C'est sans doute vrai. Mais je me demande si le fait que j'actualise quasi-quotidiennement le blog UMP pour ne plus rien foutre ici ne dévoile pas lequel des deux personnages prend le dessus. Reste à savoir qui est la bête entre les deux...

Bref, (et ça c'est juste un plébiscite pour avoir des commentaires), vais-je devoir commencer à songer à fermer ce blog, pour que la bête qui sommeille en moi prenne décidément le dessus sur ma raison et ma personne, tel un anneau de pouvoir sur un hobbit (non, mes pieds ne sont pas poilus et je ne suis pas si petit!)?

Vous avez vu, je mets les formes, je prends mes précautions. On ne sait jamais, un blog perso ça peut humaniser un homme politique.

Argh! Vous avez lu ce que je viens d'écrire? "On ne sait jamais, un blog perso ça peut humaniser un homme politique."!!!!!!
De plus en plus Hyde-Catalan parle en moi, gagne du terrain, pense stratégie politique etc...

J'ai un espoir que les effets de la potion politique prennent fin après les législatives. Je serai alors tout neuf, prêt à redevenir le bon Petře.

jeudi, janvier 25, 2007

Amélie

Quand j'étais en 3eme, avec un appareil dentaire et des chemises de bucheron Canadien, il y avait une fille super jolie, qui s'appelait Amélie, mais je ne me souviens plus de son nom.
Bref, à l'époque j'étais dans la classe de Mlle Hollande, fille de et de, et à la fin de l'année, on faisait une méga-boume dans le logement de fonction de la mère, Avenue Duquesne, à côté de l'école militaire.

Ce soir-là j'ai dansé un slow avec Amélie, c'est vous dire si j'avais du bol, parce que je me souviens parfaitement bien qu'à l'époque j'étais beaucoup moins irrésistible qu'aujourd'hui, souffrant du complexe dit "du petit binoclard". Et en plus j'avais déjà cette tendance à être le mec qui bouffe des chips en regardant les autres danser.

Mais bon, ça avait été un épanouissement de ma soirée.



J'ai revu Amélie hier dans le métro. Elle ne m'a pas reconnu.

En même temps, je crois que vu ce que je viens de décrire, c'est plutôt rassurant.

vendredi, janvier 19, 2007

Quand Chirac me fait pleurer...


lundi, janvier 01, 2007

2007


Hier soir, les deux mômes, Camille et Valentine, ont veillé assez tard pour nous faire des bisous à minuit. A minuit et deux minutes, Vaentine a crié "BONNE ANNEE!", et puis elle a lancé les bisous en faisant le tour de la table avec un rire qui ferait fondre n'importe quel mec fâché la avec la vie.
On s'est fait des bisous aussi, puis Valentine est revenue avec sa Giraffe, cadeau tout frais de Noël, pour qu'on l'embrasse aussi. Puis avec sa peluche de Milou, pour qu'on lui souhaite une bonne année.

Camille, qui n'est pas très démonstratif, a fait des bisous de façon un peu plus engagée, et je crois qu'on a oublié personne. Enfin moi en tout cas. Puis on a envoyé des textos, j'ai téléphoné à Pierre-Nicolas, et je n'ai pas voulu déranger les autres.

Bonne année à tous, une année qui commence par des bisous particuliers à Mara, Dru et Vanessa qui pourront désormais officiellement faire une doigt d'honneur aux douaniers.

Une bonne année à Antos et Adam aussi. Qui sont trop loin.


Et puis à tous les autres amis.