jeudi, décembre 21, 2006

Aux 4 coins de Paris on pourra ramasser les morceaux

En ce moment, c'est les courses de Noël. Moi les courses de Noël ça me crispe, je déteste les sales types qui font la queue, ceux qui t'agressent pour te demander si avec leur gosse ils peuvent passer devant parce que "avec le gosse vous comprenez n'est-ce pas", je conchie ceux qui amènent leur chiare à la fnac Junior pour qu'ils jouent par terre et t'empêchent de passer, et j'ai des envies de meurtre quand le même con qui a amené son gosse à la fnac me reproche de lui marcher dessus et/ou de lui révéler que le Père Noël n'existe pas.
Je déteste aussi prendre le bus à Noël, bondé, avec 3 poucettes qui bloquent la travée centrale et des vieilles dames sûres de leur bon droit qui passent leur temps à réclamer des places assises.

Bref, à la fin, je deviens tout vert et je déchire mes habits, et je me tranforme en ça:


MDR 01
envoyé par ppatoc


"Dis-moi ce que tu écoutes..."

Nombre total de chansons :
2356 morceaux
6,8 jours
9,27 Go

Classement par chanson :
Première : Blue Gravy - Big Soul
Dernière: Gimme all your lovin' - ZZ Top

Classement par durée :
Première : L'aube des Lemmings - Tété - 0:16 minutes.
Dernière : Shine on you Crazy Diamond - Pink Floyd - 17:32 minutes

Top 10 des chansons les plus lues :
De cara a la pared - Lhasa
Too Drunk to Fuck - Nouvelle Vague
Das große Erwachen - Annett Louisan
This Is Not A Love Song - Nouvelle Vague
Not If You Were The Last Junkie on earth - The Dandy Warhols
Ain't Misbehavin - Dinah Washington
Chattanooga Choo Choo - Glenn Miller
Stranger on earth - Lisa Ekahl
Dead and Lovely - Tom Waits
The World May Never Know - Dr. Dog

Cinq premières chansons en aléatoire :
I want you - Bob Dylan
Dutchy - Track Addicts
Land of 1000 dances - Wilson Pickett
Re-Offender - Travis
Pan Sen - Krystof

En recherchant X, j'ai Y réponses :
Sex - 8
Love - 77
You - 148
Death - 4
Hate - 7
Wish - 3

vendredi, décembre 15, 2006

Le blogueur et le hamac


Bon, moi ces temps-ci je suis un peu raplapla.

Las, si vous préférez. J'en ai marre de Sciences Po, cet endroit où on te prend pour un voleur quand tu veux rentrer sans ta carte d'étudiant, mais où n'importe quelle seconde d'inattention peut coûter un ordinateur volé.

J'en ai un peu assez de tout ce que représente et tout ce que contient Sciences Po. Les mecs en velours cotelé certes, mais aussi les petites têtes de cons avec trois poils au menton qui, du haut de leur bac+1 savent déjà tout sur la vie ("Ouais, maçon je te mets a défi de le faire, tandis que n'importe quel crétin peut faire de la finance après 6 mois de formation"), et qui, quand tu leur demandes calmement de baisser le son, te répondent qu'on peut aussi aller se taper dehors si tu le veux.

La jeunesse n'a plus aucun respect pour les anciens.

Comme je suis las mais point dépourvu de mansuétude et de pitié, j'ai laissé pisser. Et puis aller me taper avec deux cons ça m'aurait fait quitter mon ordinateur quelques secondes, ce qui aurait eu pour conséquence voir plus haut.

Bref, je suis fatigué de ce master où les cours se répètent et où l'on ne se prépare pas à la vie active. Il paraît qu'au semestre prochain on va bien s'amuser à faire un immense jeu de rôle de processu de décision européen, qui de tout temps a passionné les élèves du master Métiers de l'Europe. Je vous préviens, si je fais pas la Commission, je vous conchie!

Parce que la lassitude va avec l'humeur massacrante. De coups rageurs de sac à ordinateur (mon ordinateur faisant 17 pouces, cela signifie que j'ai un gros sac à ordinateur assez peu tout terrain) j'ai déjà briser une dizaine de hanches et de bassins pour me frayer un chemin dans la foule de d'élèves qui circulent dans le hall entre deux cours, ou bien qui soudainement s'arrêtent au beau milieu du couloir pour s'embrasser Folleville en empêchant tout le monde de circuler et en formant un bouchon grand comme leur connerie.

La lassitude signifie aussi que je commence à élaborer des "rational choices". Un rational choice, c'est en matière économique le choix qu'un agent économique (un mec comme toi, quoi), qui réfléchit à son avantage de manière rationnelle avant d'effectuer un choix impliquant sa bourse. Bon, ben c'est un peu pareil à Sciences Po. Ne comprenant rien du cours de Financing the EU le vendredi à 8h du matin, j'ai décidé de ne plus y aller, fuck le système.

Finalement je suis tout de même venu ce matin pour faire le test de mi-parcours qui posait des questions à la con même pas abordée dans les power points sans queue ni tête que le prof nous envoie et qui contiennent une soixantaine de slides chacun pour dire au final que le budget ça permet à l'Europe de fonctionner. Je suis une bonne pomme, mais en même temps je supportais mal l'idée d'être le seul rebelle d'une classe de 45. Eh oui, c'est à ça qu'on reconnaît un mec de droite.

Bref, maintenant je vais en russe, et Mr Flinstone (c'est un mec qui ressemble comme deux gouttes d'eau au père Pierrafeu du dessin animé de mon enfance) sera là, parce que grâce à lui on rigole bien, sans même qu'il le fasse exprès.

Ensuite, j'aurai encore cours jusqu'à 21h15, et si je ne décide pas à mon tour de me foutre en l'air sur le trajet de retour, je pourrai dormir jusqu'au cours de demain matin.


Mais de quoi me plains-je... je n'ai même pas de galop d'essai!

vendredi, décembre 08, 2006

k d o


J'aimerais bien t'offrir ce CD pour tes 22 ans le 11 décembre prochain.
Ils ne font que l'envoyer par la poste. Paiement via internet. Je me suis dit que s'ils l'envoient à Pierre Catalan, Pl****** 10, Praha 2, ça risquait de pas arriver. Eh oui, ils sont cons, infoutus de distinguer le nom du payeur du nom de celle qui reçoit.

Bref, écoute 4 chansons ici, et télécharge deux d'entre elles. Puis dis-moi.


En même temps j'aime bien parce que ça ressemble à Elliot Smith. Ce qui exclue donc toute originalité.

samedi, décembre 02, 2006

Ceux qui m'aiment pendront le train

Les Tchèques saisissent globalement le monde avec poésie et justesse. Ainsi par exemple, le mois de novembre, qu'on appelle là-bas listopad: le mois des feuilles qui tombent.
Le mois de Novembre est globalement un mois tout pourri. C'est vrai: en effet, les feuilles tombent, on a même pas eu le temps de les voir passer au rouge, et ce n'est pas parce que parfois on croise dans Paris un joli Ginko jauni que cela nous fait oublier ces innombrables tilleuls et autres arbres de merde qui n'ont plus que trois ou quatre feuille pendouillant à leurs branches comme des glands, sauf que ce ne sont que rarement des chênes, les arbres parisiens.

Novembre est un mois où quand tu sors de chez toi le matin du cailles à mort, donc tu mets un pull et un manteau, ce qui a pour conséquence que tu souffres d'avoir trop chaud dans ta double couche tout le reste de la journée. C'est un mois où il pleut, mais quand il ne pleut pas tu peux te dire, déprimé "putain, il ne pleut même pas, merde, les nappes phréatiques vont encore en chier, monde de merde, en plus avec le réchauffement climatique, à quoi ça sert de faire des gosses, etc".

Novembre est aussi le mois où tout se couvre, du ciel aux débardeurs, et ça c'est vraiment pas sympa.


Mais franchement, est-ce que c'est une raison pour aller se foutre en l'air sous les roues de MON métro? Hein?

Ces sales cons qui se suicident à 22h dans le métro alors que je sors de cours et que je suis crevé, et qui retardent d'une heure mon retour chez moi, je les déteste! C'est simple s'ils se rataient, je les achèveraient de mes propres talons!
Hier, pouf, suicide à La Motte-Piquet
Avant-hier, suicide à Duroc
Le 24 novembre, suicide à Emile Zola
Le 23, suicide à Cluny.

Parfois je me dis que des gens les poussent, c'est pas possible autrement...



... hmm. A essayer avec mon boulet du cours de russe, ça.

mercredi, novembre 29, 2006

Petre, profession poète

A mes heures perdues, je suis un poète.

J'ai dit à Olga aujourd'hui que mon coeur était en ce moment en vacances. J'ai trouvé ça joli.


Sinon, pour répondre à Asophie, en ce moment j'affectionne les chaussettes noirs avec des motifs discrets gris. Mais parfois je mets une chaussette bleu marine et une chaussette noire. C'est fou le nombre de chaussettes célibataires. ça nous fait un truc à partager, mes chaussettes et moi.

Bon, mais je pue quand même un peu moins qu'elles, même après un vendredi enfermé dans Sciences Po de 8h à 21h.

mercredi, novembre 22, 2006

Drôlet sur msn

J'ai un pote à l'UMP Boulogne. C'est un mec de 26 ans qui se prend pour un type super important parce qu'il a suivi le bon manche en la personne de l'incapable, mais blogueur, délégué de circonscription que nous avons (tout ceci est développé sur mon blog sérieux). Il est aussi accessoirement employé par un Sénateur, et prend son boulot avec le sérieux d'un mec qui atteint le nirvana, ce qui me fait rire.

Vous l'aurez compris, on ne s'aime pas. Enfin surtout lui, puisque j'aime à rappeler que c'est un mauvais.

Conversation sur msn ce soir, suite à une interview de moi publiée sur le blog d'un journaliste:

mathieu dit :
j'ai vaguement écouté ton podcast...ça y est tu es une star...
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
ouais t'as vu ça
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
à moi les intervews par T. Solère!
mathieu dit :
d'ailleurs nous allons meme laisser ton dernier commentaire (sur le blog UMP de Boulogne)...il prouve au moins ta "constance"
mathieu dit :
...et tu seras ainsi lu
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
comme vous êtes bon monseigneur
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
c'est le "nous" de majesté?
mathieu dit :
et plus victime de la vilaine censure
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
je suis fier de toi Mathieu. Tu as grandi.
mathieu dit :
c aimable et un brin vaniteux (ce qui n'est pas étonnant à voir la manière dont tu donnes ou essaies de donner des leçons à la terre entière sur ton blog) de la part de quelqu'un qui n'a QUE 21 ans
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
que veux-tu... on apprend beaucoup à ton contact.
mathieu dit :
ne me sors pas du molière
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
"qui se sent morveux, qui se mouche"?
mathieu dit :
bref, je te souhaite un bon w-e avec nos amis du 15ème...je me demande comment on va faire sans toi. non vraiment je n'en dors déjà pas
Pierre - Barbotter dans la merde dit :
c'est peut-être parce que tu n'as pas beaucoup d'imagination.


Je suis sûr qu'il a même pas compris le "qui se sent morveux, qui se mouche".

mercredi, novembre 15, 2006

Le journal qui cherche la p'tite bête

Grosse séquence souvenir en fouillant dans mes fichiers, notamment sur le journal Tique...
Voilà donc quelques dessins... Mais aussi nos journaux, du premier au dernier. J'avoue que j'ai écrit des trucs de merde quand même, aussi.


N'oublions pas... Tout Sciences-Po LISAIT Tique...






































Et les journaux:
Tique I Octobre
Tique II Novembre-Décembre
Hors-Série Tique Spécial Noël
Tique III Janvier-Février: l'affaire Copier/Coller!
Hors-Série
Tique Mini-Crit
Tique IV Mars-Avril: Référendum et Spring School
Hors-Série
Financial Tique
Tique V Mai-Juin, référendum, Transylvanie et... fin.

dimanche, novembre 12, 2006

Pseudointelektualky

Olga baisse. Pseudointellectuelle certes, à aimer "Le potentiel érotique de ma femme", à écouter Dresden Dolls, et à rechercher avidement les musiques, séries et films oldies. Olga est le genre à regarder un film Hongrois sous-titré en Tchèque, par exemple. Mais bon, elle est tchèque en même temps.
Mais Olga baisse. Jusqu'à présent, je ne disais rien parce que je n'avais pas trop de preuves, mais , c'est clair. D'autant plus que le titre de sa note, c'est en gros celui de ce boulet de Philippe Delerm (non, Olga, pas Vincent, que tu aimes d'ailleurs aussi, argh), "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules". En gros, il faut énumérer la liste des petits plaisirs qui font du bien à la vie.
Comme en ce moment je suis tout écorché, je vais donc m'y soumettre, mais franchement, ce sera pas exhaustif.
- J'adore pleurer devant un film, et ça ne m'arrive pas souvent. Mention spéciale pour ça à Magnolia (et Jason Robards, photo) et Bowling for Columbine. Plus récemment, Big Fish m'a procuré ma dose d'eau salée, c'était bien. Ceux qui pensent que je suis une fiotte peuvent le dire: dans le fond, je suis un peu fleur bleue.
- J'adore écouter echoes des Pink Floyd allongé dans mon lit sur le dos les yeux fermés.
- J'adore croiser une jolie fille/femme, surtout quand elle sourit.
- J'aime beaucoup quand une de mes idées, au départ anodine, devient un truc culte, type Le festival de DS Kahn.
- Trouver un jeu de mots à la con qui ne fait rire que moi et parfois deux autres crétins que j'aime, ça donne un sens à ma vie. Exemple: "Tout Sciences Po lit Tique". (dessin du Pape)
- Parfois, je mets une musique toute bête, type mon bootleg tout merdeux avec Aretha Franklin, the Pixies, les Beatles et Elton John mélangés, et alors ça me fait penser au soir où j'ai quitté Prague en car, et du coup c'est très triste, mais en fait quand la chanson finit, j'ai la sensation d'avoir nettoyé mon cerveau. C'est une sensation de vide, mais de plénitude, tout à fait étonnante.
- Il est des gens que l'on croise et qu'on ne connait pas, mais avec qui on échange un mot, genre dans le métro, comme cette femme qui parlait à son copain au téléphone, et qui a dit à un moment "T'as bouffé un clown toi ce matin", ce qui m'a fait m'écrouler de rire. Eh bien l'espace de 30 secondes, le temps que le métro arrive et qu'on replonge tous les deux dans le gris aux senteurs d'urine, on a été complices. C'est très agréable ça.
- J'aime bien quand PJ, qui est un ami à moi qu'aucun de mes autres amis ne connaît, vient chez moi, ou le contraire, et qu'on se vide la tête en faisant les cons.
- Je suis sans doute un être qui aime bien parler. Alors il y a beaucoup de situations qui me plaisent, notamment parce qu'elles me permettent de parler. Dans celles-ci, je dirais qu'il y a les introductions d'exposé, où je peux commencer en parlant d'un ours en peluche pour finir par parler de Theodore Roosevelt. Il y a aussi les cours ou conversations avec des gens qui ont soif d'entrer à Pipo ou bien juste d'en savoir plus sur la France, la politique, les institutions, etc. Pas plus tard qu'hier, j'ai pu en parler à 4 filles qui vont voter pour la première fois en avril, et qui franchement ne connaissent rien de rien à la politique dans ce qu'elle revêt de plus large. Je me suis rendu compte que ce genre de travail, de construction de pensée, de chantier, me passionnait.
- Sinon j'adore péter quand un pote type Antos ou Clément est à côté.


Voilà, ceux qui veulent eux aussi jouer à Philippe Delerm, faites...


Le gros poisson

Je suis pas dans mon état normal.

J'ai regardé Big Fish ce soir et j'ai chialé comme une madeleine.

vendredi, novembre 10, 2006

"hey, just be happy you guys"

Je ne connaissais pas la soeur de Dominik, et je ne sais pas si c'est bien approprié d'écrire quelque chose ici. Dominik m'a envoyé un faire-part, avec l'adresse de l'espace msn de sa soeur Sylvie, qui est partie vers d'autres cieux vendredi dernier.

Les mots changent de sens selon la façon dont on les aborde. Les siens m'ont plongé dans une tristesse et une révolte infinies.

"Hey. Just be happy you guys. I wish I could give you a recipe for happiness, but I myself haven't found it yet. I will, though, and when I do, I'll be sure to let the world know. I'll share my happiness with everybody. Uh, I'm just b/sing here, because I want enough writing to fill this space so that my page will be at least somewhat alligned! OK, looks like I need one more sentence... Ok, something about myself: I'm going to stay young forever."


lundi, novembre 06, 2006

Le mulot à Chichi

Figurez-vous que pas plus tard qu'aujourd'hui 21h, la Présidence de la République est venue visiter mon blog.

Non, non, pas celui-ci, qui dit trop de conneries, mais l'autre, qui en dit aussi, mais mieux.

La preuve?
























Bon, ok, il est resté environ 0 seconde, mais il est venu. Pour 2007, j'attends de voir si Solférino ou Bauveau viennent aussi avant de déterminer mon vote.

(Quand même à l'Elysée ils ont compris la différence souris/mulot, mais ils sont restés à internet explorer...)

vendredi, novembre 03, 2006

Trompe

En ce moment Petre multiplie les actes d'humour et autres manifestations buyantes du vide de sa vie.

Aujourd'hui, en tchèque:

Un élève: "Sosacek ça veut dire quoi?"
Le prof: "Euh... ben c'est pour les moustiques, c'est la trompe, le dard..."
Un élève: "La trompe?"
Le prof: "Oui, la trompe, avec laquelle on suce"
Petre: "Ah oui, la trompe des insexes!"

vendredi, octobre 27, 2006

de poule

Gros coup de gueule depuis longtemps.

Vous rentrez chez vous, le jeudi soir, exceptionnellement tôt. Je dis exceptionnellement parce que 22h, quand on finit les cours à 21h15, c'est tôt. Vous vous couchez donc vers minuit et demie, pour vous lever à 6 heures.

Vous arrivez en cours à 8 heures, pour commencer sexy par Financing of the European Union, et c'est le matin, vous vous réveillez à peine, il fait déjà chaud, vous sentez que vous avez les pieds secs dans vos chaussettes, et en gros, vous aimeriez bien foutre votre poing dans la gueule d'un souffre-douleur.

Hélas, vous ne connaissez pas encore assez bien votre master pour vous permettre de foutre votre poing dans la gueule de n'importe qui. Si ça se trouve il devindra président du Monde.
D'ailleurs, si ça se trouve, Nicolas Sarkozy a un jour souffert d'un mec mal levé un matin de début d'année, et le type croupit à la Santé aujourd'hui, qui sait?

Donc, non, vous ne foutez pas votre poing dans la gueule d'un souffre-douleur, même si il y a dans le master une espèce de rouquemoute écolo qui parle en secouant la tête avec un air énervant qui vous donne assez envie de le déclarer souffre-douleur de service.

Mais non, vous ne faites pas ça: vous préférez pacifiquement ouvrir la fenêtre.

Deux minutes plus tard, un type aussi sympathique que vous fait la même chose, et crée un courant d'ait. Lui c'est l'ami.
Mais voilà que se tourne une fille, devant: "t voudrais pas fermer la fenêtre s'il te plaît? il fait froid..."


hmmmm... Pensez-vous réaliste qu'une fille devienne président du Monde?

mercredi, octobre 25, 2006

Fidel n'est pas mort!


Hasta Siempre
Vidéo envoyée par Tendo
Si vendredi Fidel n'état toujours pas mort, ce doit être chose faite maintenant, si il a regardé la Star Ac'.

mardi, octobre 24, 2006

500mL de moins

Je suis allé me faire vampiriser par le camion du don du sang aujourd'hui.

On m'a pompé 500mL de sang, et j'ai été plutôt content d'aller les donner, même si j'appréhendais un peu. J'ai appréhendé d'autant moins que je me suis décidé sur un coup de tête, en passant devant le camion de prélèvement.

Tout au long du prélèvement, j'ai eu en mémoire ce passage de "Opération corned beef" dans lequl un agent spécial de la DGSE oublie un type qui donne son sang et le vie presque complètement. Crainte inutile: le système est si prévenant qu'il se permet un petit "bip" pour signaler que la poche est pleine à craquer.

Bon, comme j'avais pas bu depuis le matin (je suis allé donner mon sang à 18h30), j'en ai chié après, en perdant quasiment connaissance, mais au bout d'une heure, j'étais prêt à aller bouffer à la crêperie et à regarder la vie de Chirac Episode II, ce qui est tout de même drôlement éprouvant.

Rappel: en Ile de France (environ 10,000,000) d'habitants, les hôpitaux ont besoin de 1500 donneurs par jour.

Y en a jamais assez.

vendredi, octobre 20, 2006

il aura vécu

Juste, j'ai un nouvel ordinateur depuis 2 semaines.

Comme Boulet est un mec génial, j'ai trouvé chez lui un cartoon qui a assez bien illustré mon tracas. Sauf que chez moi l'ordi y est resté...

Finances publiques de l'UE

Finances publiques de l'Union européenne: ça c'est LE cours sexy de ma semaine. Celui qui donne à ma personne une joie sans égal lorsque, vers 6h20, mon réveil fait son boulot et me fait sortir du lit pour me cogner le petit orteil contre la comode.

Parce qu'en plus d'être en Anglais, finances publiques de l'UE, c'est à 8h du matin, au 4eme étage sans ascenseur. Ainsi à 7h20 me voilà approchan le métro, et à 7h55 me voilà en train se souffler comme un boeuf entre le 3eme et le 4eme étage, perdant les dernières forces qu'un bol de corn flakes avait pu me donner une heure plus tôt.

Le professeur est un type qui s'appelle James Spence Richard, mais que je suspecte de ne pas être Anglais pour autant. Le matin, lui il va bien. Il entame son cours avec entrain, et il faut bien le dire, comme c'est le deuxième cours qu'il débute par "when I was young Europe was destroyed..." on finit par se dire que les finances publiques de l'UE c'est pas aussi difficile qu'on croît. Et même, on se rend compte après avoir décroché 2 minutes, qu'il n'a rien dit de particulièrement fondamental (là il est en train de nous expliquer le principe de rattrapage).

J'enchaîne à 10H avec un cours d'Anglais. A 17h j'aurai russe (je retrouverai mon boulet de mercredi), et de 19 à 21h15 j'aurai cours de "politiques de l'UE" avec trois Italiens qui se regardent parler. Il faut dire que pour l'instant le seul intérêt des cours de langue, c'est qu'ils ont lieu dans les anciens locaux de l'ENA, et on a toujours un petit pincement au coeur en entrant dans la cour.


J'ai la sensation que le master sera plus facile que le premier cycle...

mercredi, octobre 18, 2006

Kaaaaaalinka kalinka kalinka moya

Oui, aujourd'hui j'ai eu mon premier cours de russe niveau 1.

La déchéance est dure de passer de "super respect mec t'a passé sciences po avec Russe en langue vivante!" à "Euh... Ia Euh... govoriou po rousky potomou chto eto... euh... krasivy yazyk euh... outchil 5 let, no euh.... vse zabyl..."

Bref, la méga-honte. Mais ça on s'en fout, Petre essaye de réapprendre le Russe, et a quand même retrouvé ses automatismes en aphabet cyrillique pour la dictée, alors ça va.

Non, ce qui m'a le plus inquiété, c'est la pulsion meurtrière qui m'a saisi pendant le cours. J'ai des pulsions meurtrières assez fréquemment, à vrai dire. Mais là c'était différent. c'était contre un mec qui ne m'a rien fait.

Enfin... Si, il a empiété dans ma bulle. Dans mon espace de calme et de sérénité intérieure. C'est le genre de mec qu'on entend et voit uniquement dans les cours de langue. D'ailleurs généralement il y a un blaireau de ce type par cours de langue.
Mais si vous savez, c'est le mec qui a le charisme d'une huitre et qui parle tout seul pendant qu'on fait des exercices oraux. Celui qui dit des conneries tout bas en pensant que ce sont des remarques super intelligentes, mais il les dit tout bas pour planquer son côté troufion haïssable.
Comprendre: le mec parle assez bas pour ne pas être entendu par la prof, mais assez fort pour empiéter sur ma sérénité.

Ces gens sont les engeances des cours de langues. Ils sont de ceux qui en plus te prennent pour un copain potentiel. D'ailleurs leurs yeux lancent des appels permanents qui signifient, en gros "Copain? Copain?"

J'ai eu pitié au début, puis il m'a saoûlé après 20 secondes. Parce que c'est aussi le mec qui a l'art de faire des commentaires à la con, type "Ah? on va chanter? ce serait bien la première fois à Sciences Po!"

Ou alors des remarques dont tout le monde se fout, après avoir fourni un bel effort pour se présenter en merdant ses déclinaisons, du genre "ah la la mais je parlais tellement mieux avant! ce que je parle mal! J'ai tout perdu!".


Bref, je me suis trouvé mon con de cours de russe. Et je suis sûr qu'en plus au prochain cours il viendra s'asseoire à côté de moi.

Boulet.

lundi, octobre 16, 2006

Une vie des oeuvres et...

Voilà un moment dans une vie où, après un trajet en métro avec des citoyens déprimants sous une lumière glauque, et affalé dans son canapé devant la télé et avec son ordinateur, essayant désespérément de commenter en science politique le slogan de radio Nova "La liberté n'est pas une statistique", on fait un bilan;

Voilà j'ai 21 ans, tout le monde s'accorde à dire que j'ai jusqu'à présent plutôt réussi mes études, et même ma vie en général. J'ai réussi un concours difficile qui m'a permis de découvrir plein de trucs avec des gens que j'adore, et le tout en s'amusant la plupart du temps.

Je suis allé passer un an à Prague où j'ai continué à m'amuser, et où je pense avoir bien mûri.

Et là je suis de retour à Paris et ça ne m'amuse plus. Sciences Po ne m'intéresse que moyennement, et j'en ai d'ores et déjà assez d'y aller. Je suis fatigué et j'ai envie de faire la tête au carré à l'immense majorité des blaireaux en veste de velours cotelé que je croise dans les couloirs.
Parce qu'ils m'énervent d'abord, mais aussi pour me venger d'avoir cours 6 jours sur 7, dont deux fois jusqu'à 21H15.


Alors deux solutions s'offrent à moi:
1) Attendre d'enfin recevoir ma carte Imagine R, et voir si ne pas payer 3€ l'aller-retour maison/Sciences Po et utiliser ce fric à autre chose me divertit.
2) Tout arrêter, aller vomir sur Descoings et aller me reposer à Papeete pour mourir comme un clodo au soleil.


Ma carte Image R devrait arriver dans jours qui viennent...

jeudi, octobre 05, 2006

Casanova

Non, je ne parlerai pas de Zdenka, d'Eurolines, même si j'avoue que les petites coquineries de la sémillante hôtesse en blouse rouge échancrée me manquent ;)


Je parlerai d'une blague, que j'ai faite alors que nous rangions la biliothèque chez moi, et que jusqu'à présent, seule ma soeur a compris. D'ailleurs elle est la seule à avoir rigolé.

Nous rangions des bouquins quand je tombe sur les mémoires de Casanova, tome 5. Puis sur le tome 7, puis sur le tome 6. Pas d'autres tomes. Je les range donc dans la zone "mémoires et autobiographies", et d'un trait d'esprit sans détour, dis: "Tiens, c'est rigolo, pour les mémoires de Casanova, on a que le 5 à 7!"


...

samedi, septembre 30, 2006

Bite it !


Bite it !
Vidéo envoyée par Floutz20
Bite it !

vendredi, septembre 15, 2006

out of time man

J'ai pris de mauvaises habitudes en vacances. Tout d'abord j'ai complètement délaissé ce blog. Ensuite si je l'ai délaissé, c'est parce que je lui ai fait des infidélité! Oui, tout à faire, des infidélités, avec un autre blog, complètement UMP. Ah je sais c'est pas bien. L'infidélité, je veux dire.

Doré de l'avant, comme dirait Bérurier, je tâcherai d'assumer ma bigamie au grand jour, et honorer mes concubines de la même manière avec le même rythme. Je sens que ça sera exténuant.

Comme vous vous en fichez, je vais vous raconter ce que j'ai fait ces derniers jours. Il faut dire que je pars de Mannheim demain (ah bon? il part de Mannheim demain? Il est plus à Prague?) eh non les copains. Je suis plus à Prague, et ici à Mannheim, où Olga a trouvé la chambre de la mort qui tu dans un appartement qui ne l'est pas moins, on reçoit le câble, et figurez-vous que sur CNN y a des pubs toutes les 10 minutes pour aller visiter Prague et la République tchèque, et que à chaque fois je sens la larme qui va sortir de l'orbite. Par bonheur, les pubs ne durent pas trop longtemps, sinon je serais en larmes vachement souvent, et Olga penserait que je suis malheureux avec elle, ce qui en fait n'est pas vrai.

Depuis Prague je suis revenu à Paris. J'ai fait plein de déménagement, parce que on s'en rend pas compte, mais on a accumulé plein de trucs inutiles à la maison à Boulogne, et à l'heure de commencer des travaux et de débarrasser des pièces, on retrouve des trucs incroyables type "oh! la couverture en laine tricotée par mon arrière-grand-mère!"

Ensuite on est allé dans les Landes et je me suis rendu compte que les retrouvailles avec le foyer familial n'allaient pas être faciles. Trois ans d'auto-gestion et de "liberté", trois ans à planifier moi-même ma vie, mes soirées, mes journées, mon travail... Et là évidemment y a comme qui dirait un choc des cultures.

Puis je suis allé à Mannheim là, fin août, et je pensais n'y rester que 10 jours, jusqu'au 11. Finalement j'en pars demain. C'est plutôt un signe que ça se passe bien. Plutôt une bonne nouvelle. Même si Olga fait rien qu'à parler à des garçons sur ICQ, évidemment.


En attendant la suite des opérations, donc.

Là, la musique, elle me fait pleurer.


mercredi, septembre 06, 2006

photo du jour




Les 137000 amendements de blocage déposés par la gauche contre la fusion GDF-EDF

lundi, août 28, 2006

Reynolian (Bohemian) Rhapsody


Reynolian (Bohemian) Rhapsody
Vidéo envoyée par paulreyno

mercredi, août 23, 2006

Petre, Président!

Outre que je reviens d'un endroit sans le moindre internet, je suis d'une humeur massacrante.

J'ai eu 21 ans mercredi dernier.

L'âge pour être élu président.

Je vais me présenter. Je vais être élu, et alors j'instaurerai un jour de baisage de mes augustes pieds tous les 16 août afin que mes amis ne l'oublient pas.

Bordel!

mercredi, juillet 19, 2006

Discrimination positive

Eh oui! N'en déplaise à certains, TF1 a enfin engagé un chauve qui s'assume pour le journal de 20 heures.

Il était temps.

mardi, juillet 18, 2006

Liban


Juste une petite seconde pour vous faire part d'une petite question qui me trotte dans la tête.

Comment est-ce utile de traquer des terroristes du Hezbollah et de les éliminer, en bombardant un pays, le Liban, où le gouvernement essaye justement d'asseoire son autorité pour résoudre le-dit problème du groupe terroriste?


De loin, je trouve ça plutôt fascinant, cette naïveté du gouvernement Israélien, qui pense pouvoir résoudre la crise et le problème posé par le Hezbollah en envoyant des roquettes sur Beyrouth. Bon, des roquettes intelligentes, bien sûr, mais manifestement pas assez, puisqu'elles ont déjà tué quelques dizaines d'innocents.

Dans mon cours de National security and asymetric threats, on m'a appris que le terrorisme s'étend à tout groupe ou individu qui s'attaque à des cibles civils pour se faire comprendre. Israël n'est-il pas en train de faire du terrorisme d'Etat sur la population Libanaise?

Il semble par ailleurs établi que les responsabilités à la poussée soudaines de couilles au cul des responsables du Hezbollah pour qu'ils attaquent Israël sont plutôt à chercher du côté de la Syrie et de l'Iran. Pourquoi Israël s'en prend-il au Liban, alors qu'il sait pertinemment que le Hezbollah au Liban forme une sorte d'Etat dans l'Etat, et que les vrais moyens efficaces de détruire cet Etat dans l'Etat, ce n'est pas d'exacerber les haines, ni d'affaiblir le pouvoir Libanais, mais au contraire l'appaisement et l'affirmation du gouvernement de Fouad Siniora.

Je commence à me poser des questions sur les vraies motivations de ce bombardement Israélien. Tsahal voudrait-elle réoccuper le sud-Liban?

En attendant, on a l'impression de nager en pleine Science fiction tellement la réaction israélienne est disproportionnée.



ça fait toujours plaisir de voir que le "gendarme du monde" prend ça à coeur...


lundi, juillet 17, 2006

Post-it

Olga, avant de partir, m'a laissé une petite pilule enrobée dans un sachet carré, accompagnée de ce message:

"Donner au chien (dans du jambon) et voir s'il y a des vers qui sortent du rectum -> oberver ses excréments, pendant trois jours après la pilule. Merci!"

...

...



...

Image piquée à BouletCorp.

dimanche, juillet 16, 2006

No surprises


Me revoilà seul avec la boule puante présentant quelques points communs avec un canidé, le chien d'Olga. Elle et sa mère, après m'avoir stressé toute la matinée et une bonne partie de l'après-midi en hurlant et en courant d'un bout à l'autre de l'appartement pour bourrer deux énormes valises de vêtements, alors qu'elles vont passer la moitié de leurs vacances en maillot de bain, sont finalement parties à 15h30 pour l'aéroport de Prague, où, il y a une justice, leur avion était en retard et n'a finalement décollé qu'à 00h40, histoire de bien les laisser réfléchir au fait que l'on n'use pas impunément mes nerfs sans que Papa (Dieu) réagisse.

Je dois dire que là, j'étais franchement soulagé de les voir partir. Il faut vous dire que la mère d'Olga a tendance à parler très fort, et très vite, et très souvent, et très longtemps, ce qui use les nerfs, et parfois, j'ai l'impression de devenir complètement neurasthénique à son contact. Et alors quand elle stresse c'est encore pire. Le plus drôle dans tout ça, c'est évidemment qu'elle reproche à sa mère d'être exactement pareil (la grand-mère Loblova ayant tendance à dériver vers le totalitarisme familial et tyranique).

Ne croyez pas que je sois en train de tourner gros cliché de "Oh non, pas encore un déjeuner avec ta mère!", ce n'est pas vrai du tout, parce que au demeurant, Loblova mère est plutôt sympathique. Enfin, surtout quand elle ne part pas en voyage, quand elle n'est pas excitée, quand ce ne sont pas les examens de sa fille, quand elle ne doit pas aller chez le médecin, quand elle n'a aucun signe avant-coureur de mort certaine, et quand elle ne doit pas aller faire des courses". D'ailleurs, au sujet des belle-mères, cette blague m'a fait crever de rire:
"Une belle-mère tombe dans un puits. Son gendre arrive et lui lance une bouteille de whisky en ricanant : Tenez buvez ça, ça vous remontera !"

La compagnie de la serpillère qui refoule du poil et du goulot m'a donc semblé presque sympathique. D'ailleurs on a courru tous les deux tout à l'heure pour lui faire perdre ses kilos en trop, et le mien.

Et maintenant les choses sont revenus à la normale, et je peste de rester tout seul dans l'appart avec ce truc qui ronfle comme un goret. J'ai fini de relire "Le Père de nos pères" de Werber, ce qui a ajouté à mon irritation et a même amorcé une sorte de dégoût de moi-même, dans la mesure où j'ai adoré cet "écrivain" quand j'avais 14 ans, et que avec 7 ans de recul je me rends compte que ce bouquin est une vraie merde totalement inintéressante, qui remplace une intrigue par des gadgets d'écrivaillon, et en plus totalement prévisible.

Par ailleurs, j'ai déjà dévalisé tous les magasins qui vendaient des Robert Merle à Prague, je suis donc vraiment en pénurie, et j'aimerais bien que quelqu'un pense à moi (Anne-Sophie, si tu me lis...).
Si ce quelqu'un passe sur le blog...
Week-end à Zuydcoote, Un animal doué de raison, Les Hommes protégés, Le Jour ne se lève pas pour nous, Le Propre de l'Homme, ainsi que n'importe quel tome de Fortune de France.


Merci.



samedi, juillet 15, 2006

... ou les limbes du Pacifique



J'ai terminé récemment de lire "L'île" de Robert Merle. Une histoire inspirée de la révolte des marins du Bounty, puis de leur cohabitation dans une île du Pacifique, non lion de Tahiti, leur tentative de bâtir une société, qui se termine en conflit ouvert entre les Britanniques et les Tahitiens qui les avaient accompagnés dans leur cachette (en effet, la mutinerie était évidemment passible de la corde).

"L'Île" est une fiction, et le Bounty qu'une source d'inspiration. Robert Merle a donc pris beaucoup de libertés, tout en s'attachant, comme à son habitude, à être le plus fidèle possible dans les éléments historiques, mais surtout culturels, qui peuplent sont récit.

Après avoir lu ce livre-ci, et malgré l'impression que Robert Merle s'inspire largement du supplément au voyage de Bougainville dans sa vision du rapport des Européens aux Tahitiens (les "Bons sauvages" de Diderot), je peux définitivement donner à Robert Merle le titre très disputé d'auteur préféré de moi.

Pourquoi? Parce que aussi bien à travers La mort est mon métier, que Malevil, que Madrapour, ou que l'île, Robert Merle parle d'humanisme, et met l'homme au centre, avec un infini respect de ce qu'il est et des éléments qui l'expliquent. Ce sont des livres, romans historiques, romanesques, ou bien sciences-fiction, qui donnent l'impression que l'on y apprend des choses, sur l'Homme, sur des peuples.

La Mort est mon métier a commencé mon intérêt plus que vif à l'Allemagne de l'entre-deux guerre, retraçant le parcours de Rudolf Lang (Rudolf Hoess en réalité, chef du camp d'Auschwitz-Birkenau), de la première guerre mondiale à la misère, des Corps Francs aux SA, des SA aux SS. Cette relation entre l'humiliation de la défaite, la crise économique, et les extrêmes, que l'on ne devrait jamais oublier et qui me semble plus que jamais revenue en ce moment, que ce soit en Slovaquie (coalition Extrême gauche et extrême droite), ou en France, ou bien en Italie, aux Pays-Bas, et même, en Pologne.

Malevil, lui, m'avait complètement fasciné, tant l'analyse de l'homme y était juste, ainsi que la description de la construction d'une communauté politique. Cette analyse est présente aussi dans Madrapour ainsi que dans l'Île, décrivant à la perfection cette dualité profonde qui anime les hommes et qui fait qu'on peut les chérir comme les haïr.

Derrière la vitre, contant la journée du 22 Mars 1968 à la fac de Nanterre, et cette occupation de l'étage du Doyen de l'Université qui a, pour beaucoup, sonné le début de Mai 68, m'a lui fait beaucoup sourire, tant la description faite par Robert Merle (alors professeur à Nanterre) des étudiants, ainsi que des professeurs est toujours actuelle.

L'Île donc, que je viens de finir, m'a envoyé de l'autre côté de la planète, et m'y a cloué pendant 600 pages.


Et là un Bootleg, pour égayer la journée.



jeudi, juillet 13, 2006

les cintres

S'il y a bien un truc que je déteste, c'est de me rendre compte que je ne rentre pas dans les normes. Enfin, je veux pas tout à fait dire ça. La norme intellectuelle, tout ça, très heureux de ne pas être dedans. Mais quand on fait les soldes, par exemple, il est des moments que je qualifierais de vexants.

Prenez un mec anodin, par ses mensurations je veux dire, parce qu'au delà de ça je suis très beau, et donnez-lui pour mission d'entrer dans une galerie commerciale (C&A, New Yorker, Carrefour, etc) et de s'acheter un pantalon.

Un pantalon d'été, qui plus est, un jour où il fait 35°C au bas mot.

Une mensuration anodine c'est genre, en tchèque, 34/30. Enfin, c'est la mienne, et je ne suis ni tellement gros, ni particulièrement squelettique, vous en conviendrez, et si vous n'en convenez pas, vous êtes plus mon ami.

Donc, trouver un 34/30. 34 c'est la taille, 30 c'est la longueur.

Alors évidemment, des 35/30, c'est 36/30, des 37/30, et même des 42/30, il y en a plein. Des 33/32, des 35/32, des 34/34, des 34/32, pareil. Il y a même des 28/40 pour des mecs qui auraient une seule fesse sous le bassin et des jambes d'un mètre quarante.

Mais de 34/30, rien.

En plus, je le rappelle parce que vous êtes dissipés, vous lisez tout de travers, il fait chaud, et bien entendu Olga a insisté pour vous accompagner, ce qui signifie que ça fait déjà deux heures que vous piétinez dans le soldes des rayons féminins, avant de vous rendre aux pantalons.
Vous avez chaud, très chaud.
Soif, très soif.
Olga vous a payé un Ice coffee avant les soldes, pour acheter votre passivité pendant les premiers magasins, mais elle n'avait pas conscience, comme vous d'ailleurs, que le café, ça donne faim.

Vous avez faim.

Voilà environ 25 minutes que vous prenez les pantalons un à un sur les porte-cintres pour regarder taille et longueur, et vous avez déjà pété un cintre en tirant un peu fort, et fait dégringolé une pile en tirant un jean, celui du bas, celui dont vous voyiez la longueur, 30, mais pas la taille, et qu'il vous a fallu tirer pour constater que c'était un 36.

La sueur s'imisce doucement entre vos omoplates, et des omoplates au bassin, et du bassin, sous le jean, et de sous le jean, sous le caleçon.

Fou de fureur, vous allez prendre l'air hors du magasin, et c'est alors que vous sortez qu'Olga arrive, après que vous l'ayiez laissée faire la queue dans un magasin pour essayer un robe. Olga, elle, ne sue pas. Il ne fait pas trop chaud dans la galerie commerciale. Au contraire, il ferait limite froid. Olga est de bonne humeur, eh oui, évidemment, les soldes, elle aime ça.

Vous vous êtes rouge, décoiffé, quand vous bougez vous puez, et d'ailleurs quand vous ne bougez pas aussi. Le t-shirt colle à votre peau, et le caleçon à vos fesses. Olga quand vous dites "Y a rien du tout dans ces putains de magasins, y en a que pour les obèses ou que pour les mannequins!" s'exclame "mais tu sais pas chercher!"

Là, cher lecteur, tu te poses deux questions:
1) "Pourquoi s'obstiner alors que tu t'abîmes manifestement la santé à chercher un pantalon à ta taille?
2) "Mais non on ne vend pas que pour les obèses ou mannequins, ce doit être que tous les gens normaux t'ont précédé à la caisse, non?"

A la question première, je répondrais avec importance que je suis invité chez l'ambassadeur demain, et que ça m'embarrasserait d'arriver en short.
A la question 2, je dis NON! Et je dis d'autant mieux non que MÊME les articles non soldés ne sont pas taillés pour les gens comme moi, comme toi, comme nous.

Vous repartez donc sur les talons d'Olga chez C&A. Sur les talons, mais pas trop vite non-plus, pour bien marquer que merde les soldes, merde. D'ailleurs, vous admirez secrètement Olga qui a fait environ 12 magasins pour acheter 3 débardeurs. En même temps que vous l'admirez vous la haïssez: elle A acheté trois débardeurs, elle!

Immédiatement, Olga trouve une solution de rechange avec une distance à votre problème qui vous plonge dans un désarroi peu commun: "Mais pourquoi tu prends pas un 34/32 ou un 34/34 que je te raccourcirai?"

Mais parce que Olga, acheter un 34/34 taillé pour un mec 34/34 et le raccourcir, c'est porter un vêtement inadapté! Et puis merde, on n'en est pas là, c'est une question de principe, quand je fais des achats, je ne veux pas me contenter d'un truc rapiécé, je veux quelque chose qui me va, merde, je veux être traité comme un mannequin, et si les vendeuses pouvaient tout de suite prendre mes mesures et me faire un pantalon soldé, je serais ravi.

Désabusé, vous prenez avec vous un 33/30, un 34/32 et un 35/30 pour aller voir lequel vous va le mieux.
Vous oubliez le 33 après avoir passé une jambe dedans.
Le 34 vous serre un peu. Normal, il fait chaud, vous collez, et il est neuf. Mais il est trop long. 32.
Le 35 vous donne l'air gros. En plus si vous le prenez il ne fera pas que vous donner l'air, il vous rendre gros. Oui, quand on met un jean trop ample, on se sent mince, donc on bouffe plus.

Olga, qui vous a vu tout rouge foncer vers la sortie, sur le chemin de laquelle sont situées les cabines d'essayage où elle ne vous a pas vu entrer, se dit que vous êtes vraiment un gros con, que vous ne la méritez pas, et quand vous revenez avec le 34/32 sous le bras, elle n'est plus là, partie pour le tramway.

Explication au téléphone, après que vous ayiez essayé de l'appeler 5 fois.

Vous êtes maintenant libre de prendre votre temps. Vous le prenez. "Celui là? hmmmm... celui-ci? beurk (moue de dégoût et main en éventail), tututututu... ah! La-per-le-ra-re!! Zouuuu"

Vous foncez essayer le premier, et sans doute dernier 34/30 du magasin, planqué sous d'autres pantalons. Il serre, normal vous collez. Il est un peu long, mais vous n'avez pas de chaussures. Il est beige, anonyme, quotidien. Vous aimez. En plus il est à 500Kc.

Vous payez, vous partez.


Les soldes, c'est quand même cool. J'ai trouvé un pantalon à 17 euros Ma-GNI-FIQUE!

Je vous dis que ça!!


mercredi, juillet 12, 2006

mardi, juillet 11, 2006

Il est revenu

Il y a deux sortes de bus Eurolines. Ceux avec une télé sur la travée centrale, au-dessus du conducteur, et une seconde sur la même travée, à hauteur de la seconde porte, et celui avec une télé centrale dans la travée centrale, à hauteur du chauffeur, et une seconde sur le côté droit, au-dessus de la seconde porte.

Cette première sorte de bus est fort agréable, parce que globalement, c'est plus facile de regarder le film passé dans le bus, et ce qu'importe où l'on est placé. Le bus Eurolines que j'ai pris hier était donc un car qui proposait la version 2, avec télé sur le côté. Je monte, et, alors que la plupart des places sont prises, je me dis "Pierre, Tu vas passer 14h dans ce car, il faut à tout prix que Tu puisses regarder la télé, d'autant que la batterie de Ton Ipod ne couvre que 12h."

Je me mets donc à l'endroit que, quand vous étiez petit, les deux super copains, ou super copines, de votre classe trustaient, c'est à dire les deux places qui sont juste devant la dite télé, qui offrent moins de place aux jambes, mais bon, on voit mieux.

Malheureusement, j'avais oublié que, malgré mon mètre soixante-dix, je n'avais plus 10 ans, et donc que ça faisait mal aux jambes d'être assis là. D'autant que le film s'est avéré être Titanic, que certes je n'avais jamais vu, et pour cause, quand il est sorti, dans ma classe de 5eme, on faisait de l'endurance, et une petite boulotte pendant que l'on courrait se lamentait "Oh, Leonardo, ne me laisse pas, ne me laisse pas!"

J'avais donc conclu que c'était un film pour petite fille boutonneuse et romantique en manque de fantasme masculin, ce que j'ai pu vérifier hier soir.

Me voilà revenu à Prague. Il y a des signes qui trompent pas: à peine arrivé, fourbu, avec la valise de 25kg d'Olga, sa mère m'a fait promener Flush, le chien loser qui pue mais qui a le poil soigneux, dixit Olga, parce que je ne l'ai toujours pas touché.

lundi, juillet 10, 2006

Cadré





Être payé 11,4 millions d'euro par an, dont 44% par des annonceurs qui jouent sur l'image fair-play, beau joueur, généreux etc, avoir pendant 16 ans été un joueur de haut niveau, préparé à relever sa chaussette droite avant la chaussette gauche en buvant volvic dans les vestiaires, préparé à subir le pire et à vivre le meilleur, à signer des autographe seul sur le parking d'un aéroport à minuit, et tout gâcher par un coup de boule dans le thorax d'un rital tatoué.

Rageant, ça.



dimanche, juillet 09, 2006

Ah! ... Paris!

J'avais totalement oublié Paris. Pourtant hier soir un petit tour du côté de Notre-Dame, de l'île Saint-Louis, puis des quais de Seine, la nuit tombée, m'a fait reprendre conscience de la ville dans laquelle j'habite. Ces éclairages, cette douce petite brise qui dissémine cette odeur si particulière de la Seine... Les vitrines de bouquinistes fermées, les petites rues du vieux Paris...

J'avais aussi oublié les parisiens. Une soirée organisée chez Lucile que je n'avais pas vu depuis quatre ans m'a rappelé ce qu'est un Parisien. Vous savez, celui qui, l'air de rien, est supérieur à vous. Celui qui passe sa soirée avachi sur un canapé, mais qui commente tout ce que font les autres autour de lui avec une moue de désapprobation et le regard méprisant.

Eh bien hier figurez-vous qu'à cette soirée, quand je suis arrivé, il n'y avais plus de musique. Ni une ni deux, je décide grâce à mon Ipod de faire découvrir aux gens des bootlegs, du genre de ceux que je fais écouter à droite.
"Pffff... mélanger The Doors avec Noir Désir, quoi!!"
"Non, mais franchement..."

Alors je me dis que peut-être un peu de musique d'Europe centrale, histoire de leur ouvrir l'esprit... On ne peut pas prétendre être un puriste en n'écoutant que David Guetta... Je mets donc Elmegyek de Parno Graszt, et malgré les regards au ciel du con, je persiste.

Le type daigne lever son cul, et, pendant que je parle à quelqu'un d'autre, va regarder mon Ipod posé sur la table et relié aux enceintes, avec une expression dégoûtée. J'arrive donc et lui demande si la musique ne lui convient pas. "Franchement c'est nul à chier".

Soupir.

Je mets donc la BO de Kill Bill.

"Ah, ben ça super, ça va!". Il repart souiller le canapé de son derrière.


J'avais aussi oublié le parisien pas in, celui qui est toujours avec un pote qui a l'air aussi expressif qu'un gnou en train de brouter de l'herbe, et qui fait office de "ah ben c'est sûr t'as raison".
Extrait, dans le métro, après la finale perdue de ce soir:
"Ah ben Cauet il va pouvoir changer sa chanson!" ("Zidane y va marquer, moi je suis sûr que les Bleus ils vont gagner")
"Aha ouais ouais"
"Tiens d'ailleurs t'as vu ça, Ardisson viré de France 2!"
"Ah ouais, ouais ouais."
"Son émission elle marchait bien un plus"
"ouais, ouais ouais, grave ouais"
"Mais bon ça c'est encore une décision politique"
"Putain ouais, ouais ouais, sûr."

Là, des supporters de foot sortant du Parc des Princes m'ont délivré en détournant mon attention.

Je me suis jamais senti aussi heureux de voir 200 supporters de foot parisiens envahir ma rame de métro.


Et c'est pas peu dire.

vendredi, juillet 07, 2006

Revanche


Pub The Guardian - Entrainement Italie
Vidéo envoyée par karppov
Et oui, dimanche soir, l'Italie remet en jeu son titre inconstesté de champion du monde de rebouchage de bouteille de champagne.

Afin que la France prenne dignement sa revanche, Marcello Lippi pourrait s'inspirer de cette pub pour le journal "The Guardian".


Comme si c'était pas vrai en plus....

jeudi, juillet 06, 2006

J'ai des parents qu'habitent chez moi


Je suis rentré mercredi dernier, et depuis j'ai retrouvé les joies de ma maison. Mes parents, tout d'abord, et leur façon bien particulière d'envisager les week-end et le repos. Depuis mercredi dernier, j'ai globalement pas arrêté, ce qui explique ce lancinant mal de dos, et aussi le pied gauche, qui me fait bobo quand je marche.

Ben parce que mes parents organisaient leur 23eme fête de l'Eté le week-end dernier, en invitant une centaine de personne. A manger pour tous les gens. Et à boire. Et de quoi s'asseoire! Et puis, figurez-vous que, tout amis de mes parents qu'ils soient, il y a parmi les invités un paquet de grossiers personnages qui, malgré toute votre bonne volonté (enfin la mienne), continuent de vous considérer comme un larbin: "Ah! Champagne ici!!", "Vous pourriez m'apporter du gâteau?"

Pas s'il vous plaît, pas merci. D'autant que comme c'est buffet ils peuvent lever leurs fesses eux-mêmes... Et bon, inévitablement vers 2h du matin je pète un plomb et je dis à une bonne-femme qu'il lui suffit d'aller bouger ses fesses pour se chercher du gâteau parce que je suis pas un loufiat.

Bon, évidemment, pas de bol, c'était une cliente 'achement importante de mon père. Mais en même temps ils auraient pu s'imaginer qu'après 3 ans de liberté, le statut de serviteur des moindres désirs de ces dames et messieurs pourraient me pousser un peu à bout.

Dimanche, évidemment, rangement, vous n'alliez pas vous imaginer que les invités allaient jeter leurs assiettes et tout. Beaucoup plus simple de tout laisser en vrac et de verser une bouteille de vin sur une belle nappe blanche avant de partir.

Et le lundi, pouf, les travaux commencent. Comment? vous n'êtes pas au courant? Mes parents ont décidé de tout casser chez moi et de tout refaire. En gros, ça revient à péter les toilettes devant l'entrée, et tout les murs autour, afin d'agrandir la salle à manger de 3 mètres. Et aussi à tout casser derrière la cuisine (buanderie, bureau, chiottes, chambre de mon frère) pour tout remodeler différemment et créer un studio.

Tout ça signifie évidemment déménager la zone la plus encombrée de la maison vers d'autres zones, dont, évidemment, ma chambre, occupée par des masques Africains, des miroirs, des vêtements, un micro-ondes, ou encore l'ordinateur de la maison, ce qui en revanche comporte quelques avantages, cf le message que j'écris là.

Bref, Olga, arrivée dimanche et repartie mardi a pu jouir du déménagement et nous aider à tout bouger, ça a du lui faire plaisir, elle qui voulait faire les soldes.

Et puis maintenant tout est cassé, il va falloir que je songe à prendre des photos pour vous ébaudir.

Les deux prochains mois seront occupés à reconstruire sur les ruines de l'ancien rez-de-chaussée.

Puis il faudra tout ranger de nouveau.

samedi, juillet 01, 2006

don't let it bring you down

Je suis arrivé mercredi soir à Paris. J'ai eu dans l'avion une sensation que je n'avais pas eue depuis longtemps. Une impression d'étouffement, d'être à un endroit alors qu'on veut à tout prix être à un autre.

J'ai eu en fait envie de pleurer dans l'avion, je crois. Je ne sais pas si c'était à cause de la somme extravagante que j'ai dépensée à cause de ma surcharge de bagages, ou bien du fait que je quittais Prague, son château, ses souvenirs, sa vie, facile, légère, organisée comme bon me plaisait.

Alors j'ai pris mon avion, qui avait 35 minutes de retard au départ, et puis j'ai mangé un truc pas bon et j'ai bu un coca, pour pétiller. Et puis je suis arrivé, et j'ai pris le RER avec mes 45kg de bagages, et puis je suis arrivé chez moi. La maison a changé, évidemment. D'autant plus que cet été on casse une bonne partie de la maison pour la radicalement changer. Je suis allé dans le "bureau", chercher mon courrier. Tout a été chamboulé. Pareil dans le salon, où, pire que tout, la télé qui trônait avait disparue. Elle est revenue depuis, je vous rassure.

J'étais donc de retour, après avoir passé un an face à un parc et quasiment face au château de Prague (en se penchant par la fenêtre on le voyait). Après avoir passé un an dans un appartement où je mangeais où et quand je voulais. Après avoir passé un an dans Prague!

Me voilà donc face au cimetière, à imaginer des légumes qui iraient avec le poulet qu'on est en train de faire cuire au four. A préparer ce haut événement mondain de la ville de Boulogne qu'est la 23e fête de l'Eté de la famille Bauche-Catalan, à préparer une Axoa (prononcer Ashoa), et d'autres trucs. A recevoir des ordres, moi qui ai vécu à ma tête trois ans durant, dont une particulièrement loin et dans une ville où la notion de devoir perd de son sens.

Je sais que je ne suis pas du tout à plaindre. Que l'année prochaine, alors qu'il faudra trimer dur, moi au moins je serai dans un environnement sain avec de la nourriture saine. Je sais aussi que je retourne à Prague dans 10 jours, qu'Olga y sera, que j'y serai rejoint par ma soeur et sans doute mes parents.

Mais voilà, je vais devoir m'y faire, et rentrer dans le rang. La liberté accordée par la distance et pas cette espèce de maturité qu'accorde le fait d'habiter en coloc, en 3eme année de sciences-po, à 20 ans, c'est fini. J'ai quitté la maison en 5 jours en septembre 2003, et m'y revoilà, dans un retour planifié, mais pas du tout préparé dans ma tête. Parce que jusqu'au dernier moment, j'aurai essayé de m'accrocher à Prague, et à la vie qui allait avec.

Et maintenant, plus qu'en partant à l'étranger, plus qu'en quittant Paris pour Dijon, plus que jamais, j'ai peur. Peur de l'inconnu.

mercredi, juin 28, 2006

Louis Chedid: Les papillons (1994).


Louis Chedid: Les papillons (1994).
Vidéo envoyée par cvera

mardi, juin 27, 2006

Le Tango des gens

Depuis hier j'ai le nez dans la poussière. Même pas blanche, elle est plutôt grisâtre.

On fait les bagages. On range. On découvre des trucs, du genre que le morceau de poulet tombé entre la cuisinière et le plan de travail a fait des petits, ou bien une chaussettes perdues derrière un lit que même sous la torture je refuserais de porter. Ces sandales achetées à Paris que j'avais du apporter à Prague en août, ce DVD que je n'ai vu qu'une fois et que je regarderai à la maison, ce CD d'installation de l'imprimante qui avait disparu, cette punaise planquées dans une poche de sac, celle-la même où l'on cherche une clé, et qui pique le doigt profondément juste sous l'ongle...

Et puis s'asseoire sur sa valise, elle même maculée de poussière malgré le chifon mouillé que vous avez passé dessus... Mettre ce papier important là en attendant d'avoir fini le sac numéro un, papier qui se perdra immanquablement douze minutes plus tard, vous faisant perdre deux heures.

Tout ça change drôlement de l'air pur des Tatras d'Adam, où coulent les sources d'eau très bonnes pour la santé, et où l'on a fait de la marche, du vélo dans les montagnes, et où l'on a bien bronzé.
Evidemment, j'ai maudit Adam une bonne cinquantaine de fois, ses ascendances et sa descendance, mais mes courbatures m'ayant rappelé la présence de muscles ici, là, et même là, je lui en suis reconnaissant. Surtout qu'il se met en quatre pour nous faire vivre son pays.

Je retourne le nez dans la poussière. De toutes façons, ranger et se préparer à partir, ça n'inspire que la tristesse. Comment vous décrire cette dernière incroyable semaine dans ces conditions?


mardi, juin 20, 2006

A bout de souffle

Il fait à Prague un temps de tube de l'été. Un temps et une atmosphère; il faut dire que les Pragoises s'habillent décidément comme les danseuses de la Macarena, et vu comme elles sont gôlées, c'est plutôt agréable à voir.

Hélas, se balader à Prague en journée après le petit matin que nous avons vécu, même si le parcours est peuplé de débardeurs, de lunettes Gucci, et de mini-jupes, est une véritable gageure. Avant de partir à Cracovie, quelques derniers moments dans Prague, à Andel notamment, histoire d'aller m'acheter un bouquin pour le voyage (un Robert Merle que je ne connaissais pas: "Madrapour"), d'acheter des pansements et de l'antiseptique, pour nos balades en montagne, et puis évidemment, de quoi faire des sandwiches pour le train.

Je sors donc de la maison, non sans descendre avec moi un sac plein de bouteilles vides, et oui, il faut virer de l'appartement toute trace de vie étudiante, et je me dirige, en suant, vers Namesti Miru, pour aller prendre le tramway, évidemment.

Il est des jours où l'on maudit les feux rouges. Où l'on maudit les petites vieilles, et les petits vieux, qui savent pas tenir debout quand le tram s'ébranle, et qui bousculent tout le monde, et font que je touche le type d'à côté tout humide. Parce que Prague en journée, c'est la moiteur chaude et collante du tramway.

Prague en journée, c'est être sur le place de la Veille Ville, à regarder tranquillement Allemagne-Equateur sur le grand écran, et voir débouler une colonie de Coréens hurlant, qui se prennent tous en photo les uns les autres, qui prennent en photo ceux qui prennent en photo ceux qui vont prendre des photos de ceux qui n'ont pas encore étalé leur sourire franc et "cliché" sur la pellicule de son camarade.

Deux minutes plus tard, la tornade est passée, sans doute déjà dans un car pour Budapest.

Prague en journée, c'est rentrer en suant, avec les marques du sac à dos sur les épaules, et sous les bras les marques d'une démarche serrée, entre les Pragois moites.


J'ai décidé, finalement, si je quitte sciences-po, je ne ferai pas homme-sandwiche le matin et loueur de pédalo l'après-midi.

Je ferai gardien de matos vidéo et sono sur la place de la Vieille Ville à 4h du matin.

le plus bel endroit du monde

Une belle idée a germé samedi dans les têtes de Clément et moi. Prague commence à être un peu plus infesté de touristes qu'à l'habitude, et ce sont nos derniers jours ici. Alors pour ne pas souffrir de leur présence et profiter de la ville, nous avons décidé d'aller à 4h30 du matin sur le Pont Charles, au moment où le ciel se met à bleuir lentement, et où au nord-est, lentement, il se teinte de blanc, de jaune, d'orange, avant que le soleil n'apparaisse enfin.










Les premières minutes sont fantasmagoriques. Les réverbères sont encore allumés, et nous sommes 4 à déambuler sur le pont, pour profiter du spectacle. Puis doucement il se lève, un peu, et toujours vide de monde, le Pont Charles s'éclaire doucement, et revêt ses couleurs de la journée, mais sans personne dessus.

Nous faisons un petit tour, au bord de l'eau, et nous continuons à admirer l'endroit de là. Il y a le photographe Japonais, le touriste Anglais, les Irlandais qui sortent de boîte, les Tchèque qui vont travailler dans les coins touristiques de la Mala Strana.

Puis nous marchons vers la Place de la Vieille Ville, il va bientôt être 6h00. Là, trois gardiens surveillent l'équipement audio et vidéo des retransmissions de foot. Ils sont crevés, et je suis étonné d'être le seul, avec Clément, à admirer l'endroit vierge de monde.

Un type fait son jogging.

Puis nous remontons doucement à pied vers Vaclavske Namesti, puis vers la maison.


C'était ce matin le plus bel endroit du monde.

lundi, juin 19, 2006

borderline


Hier, pour le prix d'un aller Paris-Dijon, nous avons acheté un aller-retour Prague-Cracovie, partant mardi, revenant dimanche soir (arrivée lundi matin, donc). Depuis quelques temps déjà on parlait d'aller dans la capitale historique de la Pologne. Au début, avec Gabor, on rêvait à louer une voiture et à faire Prague-Wroclaw-Cracovie-Brno-Prague, ça aurait été chouette, surtout pour moi qui ne conduit pas.

Evidemment, on est allés à Wroclaw avec Clément, donc tout de suite ça perdait un peu de son intérêt. Donc Clément, Gabor et moi avons acheté nos billets uniquement pour Cracovie, où nous serons accueillis par Adam (dit le Bon), qui a fait un gros effort pour nous en réussissant ses examens du premier coup, histoire d'arriver dans la ville de son coeur quelques heures avant nous, afin d'en premier lieu remettre de l'eau dans les toilettes.

Au programme de nos 5 jours presque complets dans le coin, la visite de Cracovie bien entendu, et de son joli château, mais aussi peut-être la visite de la mine de Sel, et, parce que c'est sans doute notre motivation première, la "visite" d'Auschwitz.

Je n'y suis jamais allé. Au semestre dernier, mon professeur de media & communication nous avait dit qu'il était allé à Auschwitz, et que là, un touriste prenait des photos avec son téléphone portable. Tout comme la notion de "visite", la prise de photos d'un pareil lieu avec un téléphone portable me semble assez indigne. Illusoire, dérisoire.
Alors même que je ne sais pas comment est organisé le parcours du souvenir que l'on fait à Auschwitz, je commence à me demander si ce qui me mettra le plus mal à l'aise est bien le camp lui-même, ou bien les gens qui le visitent et l'organisation d'icelle. Bien entendu, je suis certain de moi aussi prendre un nombre monstrueux de photos du lieu, tout en critiquant le fait que l'on puisse en prendre avec un téléphone (la différence entre appareil numérique et téléphone est tout de même ténue, à part concernant la qualité de la photo).

Mais je le ferai quand même. Je me dis que outre la qualité de la photo, la façon dont on la prend, et dont les sentiments peuvent vous submerger au moment de la prendre et au moment de la revoir changent l'aspect consommateur de la "visite" d'Auschwiz.

Et pour finir un dessin très rigolo. Le genre de truc qui m'est déjà, avec des variantes bien sûr, arrivé 2 ou 3 fois. La preuve qu'il y a quand même des gros cons qu'on devrait emmener consommer du Auschwitz.




































Dessin de Eosyne

vendredi, juin 16, 2006

Vu sur Lemonde.fr

Jamais rien lu d'aussi con!


Vous-même, êtes-vous favorable ou opposé à l'ouverture des magasins le dimanche ?

Favorable : cela faciliterait la vie des Français et les inciterait à consommer.
49.2 %

Opposé : cela ferait du dimanche un jour comme les autres et détériorerait les conditions de vie de nombreux salariés.
47.3 %

Sans opinion .
3.4 %

Nombre de votants : 6360


Comme un goût de fin


Nous voici déjà le 16 Juin; dans treize jours j'abandonne la rue Polska, notre appartement, j'aurai fait mes valises, laissées une ou deux chez Olga, et je partirai pour Paris. Pour mieux revenir, 10 jours plus tard, certes. Quelques jours de sursis, en juillet, et puis il faudra penser à la suite.

D'ores et déjà, je dois essayer de penser à comment compresser une année académique de voyages, d'allers-retours en Eurolines, de cours en université, d'expériences diverses et variées, de conférences, d'associatif... en 10 pages.

Mais comment penser à quelque chose d'aussi sordide, d'aussi minuscule, alors qu'il fait beau, que les jupes des Pragoises ont raccourci en même temps que leurs talons ont grandi, alors qu'on n'a qu'une envie; aller attraper ici et là quelques ultimes images, souvenirs...

Vous me direz, "quand même Pierre, tu es culotté d'écrire ça alors que toi-même tu es enfermé devant un ordinateur". Certes mais ce n'est pas de ma faute, je me suis vu refiler la boule puante d'Olga (Flush, ndlr) pour la fin de la semaine, ce qui, je dois dire, gâche un peu les plans d'après-midi entiers à se balader sans revenir à la maison. Et puis par ailleurs, si je ne l'écrivais pas, comment pourriez vous y objecter, hein?

Clément et moi avons donc plein de petits plans en tête; on va faire un pique-nique lundi soir, qui se terminera au lever du soleil, vers 4h30 du matin, sur le Pont Charles, histoire d'en profiter enfin SEULS.

On fera du pédalo, avec Gabor, Marketa, et puis d'autres gens s'ils veulent bien.

Et puis on va partir à Cracovie, où Adam nous attend le 21 pour nous faire connaître dignement la vraie et historique capitale de la Pologne, sa mine de sel, son camp de la mort... Ses montagnes. Déjà que j'ai des ampoules plein les pieds de mes marches d'hier...

Un goût de fin, de quelque chose qui arrive à terme, mais pas à maturité. Comme si le vrai goût de fini allait survenir au début du premier semestre de master, me plonger dans une déprime longue et douloureuse, et finalement me pousser à arrêter sciences po pour revenir à Prague et faire homme sandwich sur Vaclavske Namesti le matin, et loueur de pédalo l'après-midi.

Longtemps j'ai regardé avec compassion et pitié cet assemblage de puanteurs ambulant qu'est le chien d'Olga. Petite bête à peine plus intelligente qu'une moule, qui oublie en 10 secondes ce qui s'est passé dans sa vie.

Mais lui il ne va pas avoir à tout revivre pour synthétiser minablement en 10 pages toutes les expériences de l'année. Il ne va pas se remémorer combien la vie était belle, ensoleillée, et peu chère à Prague, quand il devra aller bouffer un sandwich rassis sous la pluie entre deux cours de sciences po dont il aura fini les exposés le matin avant de partir, en retard, pour le métro, qui n'arrivera pas parce qu'un autre, plus déprimé -sans doute sera t-il revenu de Rio- se sera jeté dessous.

Mais, oublier, quelle tristesse.

Se souvenir, quelle déprime.

mercredi, juin 14, 2006

Je voudrais être Noir!


Avec Clément lundi, on est allé voir République tchèque contre Etats-Unis à la Place de la Vieille Ville, où la mairie de Prague a vu les choses en grand, en installant deux énormes écrans géants, dont un qui, face vers le nord ne transmet pas de reflet, tandis que l'autre face vers l'Ouest ne sert à rien. Passons.
Donc, vers 18h00 nous arrivons sur la Place, après êtres passés à la maison prendre une douche, parce que lundi était le premier vrai jour de chaleur qui fait mal aux aisselles. C'est clair, on aurait du y arriver plus tôt, parce que il y a foule. Des vieux, des clodos, des jeunes, des rasés, des punks, des bleu-blanc-rouge (Tchèques), des bleus-blanc un peu rouges (Américains, surtout ceux avec une peau de roux), des amoueux, des puceaux, des supporters, des touristes, des groupes de fans, et des cons.
De toutes façons je sais pas si vous avez remarquez, mais dans un rassemblement, surtout à caractère politique ou sportif, c'est fou le nombre de cons qu'on peut trouver.
En fait, de manière générale, et à la réflexion, c'est le cas dans tous les rassemblements quels qu'ils soient. Le nombre de cons présents dans les files d'attente du supermarché ou du cinéma... c'est dingue.
Mais bon, là, sur Staromak (ouais, quand on est un vrai tchèque on it Staromak, Vaclavak, Karlovak, et on s'appelle Jiri Novak), il y avait plein de gens, et notamment des mecs drôlement bruyants, avec un tambour, des châpeaux à la con, type bouffon, que j'aimais mettre quand j'avais huit ans, et des gros kazoos qui font un bruit type sirène de CRS à la plage de Contis (Landes) quand une baleine, ou un cachalot, a la malchance de commencer à se noyer.
Jusqu'à environ la 20eme minute de jeu, nous ne remarquons rien, pris comme nous sommes par le jeu. Puis, alors qu'un Américain type du genre dont les ancêtres ont pas été épargnés par le commerce triangulaire prend le ballon, nous entendons "HOU, HOU, HOU, HOU" venant du groupe de crétins sus-nommés.
Un peu perturbés par cette bande de crétins, nous essayons encore de nous concentrer sur le match, d'autant que Koller vient de marquer.
Puis ça recommence, ça continue, et même ça s'acharne, et donc on décide de s'éloigner un peu du groupe de primates, au moment de la mi-temps, où les USA sont un peu menés 2-0, et où évidemment nombre de slogans à la con circulent, type "US Go Home", "You're fucking losers", etc. Bon enfant en somme...
Le match repart, d'où nous sommes nous pouvons enfin déguster le jeu, puisque notre attention n'est plus attirée par les bas du front aux yeux et au nez porcins, et aux bouches pleines de bave.
Il y a des jours comme ça, où je voudrais être Noir. Grand, musclé, et avec des yeux très méchants et des grandes dents blanches qui peuvent exprimer à la fois le plus sympathique de sourires d'accueil, et la pire des promesses de violence.
Le genre qui vient taper sur l'épaule du primate porcin, pour lui demander de me jouer "HOU, HOU, HOU" en face.
Pour voir.
Pour rigoler, vraiment.

mardi, juin 13, 2006

HS

Mon ordinateur a pris un sacré virus dans la poire, qui a complètement fait déconner avast qui bloque internet et tout plein d'autres programmes, même après l'avoir effacé.

Je suis donc en attente de reformatage, sans aucun CD de réinstallation, ce qui va être la joie, ces derniers étant à Paris, évidemment.

Dommage, je comptais parler de racisme en foot, après avoir entendu mes premiers "cris de singe" sur la place de la Vieille Ville pendant le match République tchèque / USA, je comptais raconter comment il fait beau ici et que les filles s'habillent légèrement...

Et puis je comptais réviser mes derniers exams et écrire mon dernier term paper.

Ben ça va être chiant.

dimanche, juin 11, 2006

Foot et politique


L'ODS a pendant sa campagne fait un gros coup en présentant des personnalités des arts et du sports qui votent pour eux. Licie Bila, la fringante et presque sexy Natasha St Pierre tchèque clamait voter ODS, et Milan Baros, attaquant de l'équipe nationale, pareil.

Question: qu'est-ce qu'on en a à foutre que Jamel vote ségolène ou que Didier Barbelivien vote UMP, si ce n'est que ce n'est finalement pas tellement une surprise (surtout pour Barbelivien) ?

Comment un joueur de foot, jeune, 25 ans, qui a encore tout son avenir devant lui, a t-il pu accepter ce genre de contrat avec le parti de Vaclav Klaus, un parti d'abrutis tous plus anti-européens les uns que les autres (du moins des responsables, parce que la base électorale est acceptable) ?

En France, on fait quand même mieux, j'ai l'impression qu'il y a une sorte d'éthique entre sport et politique. Zidane dit "Le Pen, c'est pas jouable" le 22 Avril 2002, mais c'est tout. Point n'est de collusion entre les deux domaines de passion que sont sport (et surtout foot), et politique. Evidemment, cela n'empêche pas Chirac de se rêver gardien de but et d'agiter une écharpe bleu-blanc-rouge-Adidas lors de la finale de 1998, cela n'empêche pas qu'on demande à Jospin ou à Sarkozy leurs pronostics pour tel ou tel match alors que franchement on s'en fout, moi personne ne me demande ce que je pense de tel match! (c'est peut-être pour ça que j'ai un blog, remarquez...)

Bon, évidemment je ne parle pas des "artistes" qui me font finalement de plus en plus de peine. Les comités de soutien des artistes aux politiques me désolent, ils m'inspirent une désolation sans borne pour ces petits apprentis sorciers qui, comme Ardisson leur a demandé une fois ce qu'ils pensaient de la crise des banlieues, se sentent obliger d'écrire des lettres ouvertes ou d'afficher publiquement leur soutient à tel ou tel.

Peignez Guernica et après on en reparlera!


Milan Baros s'est blessé à l'entraînement, et ne pourra pas jouer le premier match de la République tchèque au Mondial.


Un signe?