Aujourd'hui, je suis retourné voir Zdenka, d'Eurolines. Oui, parce que je reviens à Paris le 27 Mars, et je repars de Dijon le 9 avril. Je me fais des longues semaines sabatiques moi. Enfin, elles me permettront de commencer à bosser pour mes mémoires, un sur le Bigstick de Roosevelt, l'autre sur la consommation de masse comme arme Américaine pendant la Guerre Froide.
Bref, je suis retourné voir Zdenka, histoire d'acheter des billets Eurolines. J'entre donc dans la boutique, et une grognasse à l'air aimable d'un bacille de Koch dans une seau d'eau de javel qui m'entreprend, avant que la blonde Zdenka lui fasse un signe discret marquant son territoire sur ma personne.
Evidemment, son premier mot est pour me dire que, les cheveux courts, je ne ressemble plus à Stéphane Lambiel. J'en suis tout triste, parce que j'avais en plus acheté 6 minutes plus tôt de la crème nivea visage, histoire de vraiment avoir l'air d'un patineur artistique.
Le dialogue de mémoire.
Elle "Bonjour, tiens, vous vous êtes coupé les cheveux"
Moi "Oui, j'en avais assez, tout le monde me demandait des autographes dans la rue"
Elle "Alors, pour Paris ou pour Dijon?"
Moi "Euh... ? Vous vous souvenez donc!"
Elle "Oui, mais vous n'êtes pas venu en février, et là on est déjà presque en Avril! ce n'est pas une fois par mois!"
Moi "Certes non..."
Elle "Alors au nom de Catalan Pierre?"
Moi "Oui, pour Paris, le 27 mars, c'est possible?"
Elle "oui bien sûr, tout est possible" (regard coquin breveté Clara Morgane)
Moi "Bon, alors donc ce trajet pour Paris, et un autre de Dijon à Prague, départ le 9 avril"
Elle "à 15h30 ou à 23h?"
Moi "Ben à 23h s'il vous plaît"
Elle "Un retour?"
Moi "Oui, mais je sais pas encore, alors je prends un retour ouvert"
Elle "Comme ça ça vous permettra de revenir me préciser la date" (regard coquin grande classe, en contre-plongée, la pupille dilattée)
Moi "Groumpf, voui, voilà."
Elle "Alors il faut que vous sachiez, moi je termine parfois à 16h30, et parfois à 18h."
Moi "Ah? et donc il faut venir avant 16h30 pour préciser mon retour, c'est ça?"
Elle "Voilà. Entre 9h30 et 16h30. Parce que par exemple aujourd'hui, je finis à 18h"
Moi "Euh... bien, d'accord, et bien je vous remercie, et je paye par carte. Je vous laisse introduire la chose" (oui, moi aussi je suis coquin)
Je paye
Moi "Et bien alors merci beaucoup"
Elle "Tenez, voilà la carte de l'agence, pour téléphoner"
Je n'y résiste point
Moi "La carte de l'agence, c'est déjà mieux que rien... Alors à bientôt, et au revoir"
Elle "Au revoir" (oeillade coquine doublée d'un mouvement de bouche type bisou)
J'ouvre la porte, la ferme, et respire bien fort l'air frais de Prague.
Bref, je suis retourné voir Zdenka, histoire d'acheter des billets Eurolines. J'entre donc dans la boutique, et une grognasse à l'air aimable d'un bacille de Koch dans une seau d'eau de javel qui m'entreprend, avant que la blonde Zdenka lui fasse un signe discret marquant son territoire sur ma personne.
Evidemment, son premier mot est pour me dire que, les cheveux courts, je ne ressemble plus à Stéphane Lambiel. J'en suis tout triste, parce que j'avais en plus acheté 6 minutes plus tôt de la crème nivea visage, histoire de vraiment avoir l'air d'un patineur artistique.
Le dialogue de mémoire.
Elle "Bonjour, tiens, vous vous êtes coupé les cheveux"
Moi "Oui, j'en avais assez, tout le monde me demandait des autographes dans la rue"
Elle "Alors, pour Paris ou pour Dijon?"
Moi "Euh... ? Vous vous souvenez donc!"
Elle "Oui, mais vous n'êtes pas venu en février, et là on est déjà presque en Avril! ce n'est pas une fois par mois!"
Moi "Certes non..."
Elle "Alors au nom de Catalan Pierre?"
Moi "Oui, pour Paris, le 27 mars, c'est possible?"
Elle "oui bien sûr, tout est possible" (regard coquin breveté Clara Morgane)
Moi "Bon, alors donc ce trajet pour Paris, et un autre de Dijon à Prague, départ le 9 avril"
Elle "à 15h30 ou à 23h?"
Moi "Ben à 23h s'il vous plaît"
Elle "Un retour?"
Moi "Oui, mais je sais pas encore, alors je prends un retour ouvert"
Elle "Comme ça ça vous permettra de revenir me préciser la date" (regard coquin grande classe, en contre-plongée, la pupille dilattée)
Moi "Groumpf, voui, voilà."
Elle "Alors il faut que vous sachiez, moi je termine parfois à 16h30, et parfois à 18h."
Moi "Ah? et donc il faut venir avant 16h30 pour préciser mon retour, c'est ça?"
Elle "Voilà. Entre 9h30 et 16h30. Parce que par exemple aujourd'hui, je finis à 18h"
Moi "Euh... bien, d'accord, et bien je vous remercie, et je paye par carte. Je vous laisse introduire la chose" (oui, moi aussi je suis coquin)
Je paye
Moi "Et bien alors merci beaucoup"
Elle "Tenez, voilà la carte de l'agence, pour téléphoner"
Je n'y résiste point
Moi "La carte de l'agence, c'est déjà mieux que rien... Alors à bientôt, et au revoir"
Elle "Au revoir" (oeillade coquine doublée d'un mouvement de bouche type bisou)
J'ouvre la porte, la ferme, et respire bien fort l'air frais de Prague.
5 commentaires:
je te trouve un peu trop coquin, chéri.
*slightly annoyed*
je te parie qu'elle sait meme pas ce que c'est le Conseil européen, la conne!
Hum...
Cette fille n'est pas importante pour moi chérie!
Wow, c'est digne d'un scenario de feu-les films érotiques du dimanche soir sur M6.
Au fait, tu sais ce que Sacha Guitry disait sur les femmes qui appellent leur mari "chéri" ? Je pense que ça peut aussi s'appliquer aux hommes...
et donc sinon tu commences ton memoire sur le big stick?
Et toi, que feras tu ce soir a 18h?
Ce soir à 18h, ton serviteur stressait comme un malade parce qu'il était chargé de faire défiler le power point d'un inspecteur des finances qui parlait des financements innovants pour le développement, et que tu sais comment àça parle un inspecteur des finances, mais quand en plus à articule pas et ça va vite, c'est impossible à suivre.
D'autant qu'un mec qui travaille au ministère des affaires étrangères lui demandait en même temps de lui mettre sur clé usb les interventions précédentes.
Bref, à 18h, Pierre avait envie de faire exploser l'ENA.
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