mardi, juin 27, 2006

Le Tango des gens

Depuis hier j'ai le nez dans la poussière. Même pas blanche, elle est plutôt grisâtre.

On fait les bagages. On range. On découvre des trucs, du genre que le morceau de poulet tombé entre la cuisinière et le plan de travail a fait des petits, ou bien une chaussettes perdues derrière un lit que même sous la torture je refuserais de porter. Ces sandales achetées à Paris que j'avais du apporter à Prague en août, ce DVD que je n'ai vu qu'une fois et que je regarderai à la maison, ce CD d'installation de l'imprimante qui avait disparu, cette punaise planquées dans une poche de sac, celle-la même où l'on cherche une clé, et qui pique le doigt profondément juste sous l'ongle...

Et puis s'asseoire sur sa valise, elle même maculée de poussière malgré le chifon mouillé que vous avez passé dessus... Mettre ce papier important là en attendant d'avoir fini le sac numéro un, papier qui se perdra immanquablement douze minutes plus tard, vous faisant perdre deux heures.

Tout ça change drôlement de l'air pur des Tatras d'Adam, où coulent les sources d'eau très bonnes pour la santé, et où l'on a fait de la marche, du vélo dans les montagnes, et où l'on a bien bronzé.
Evidemment, j'ai maudit Adam une bonne cinquantaine de fois, ses ascendances et sa descendance, mais mes courbatures m'ayant rappelé la présence de muscles ici, là, et même là, je lui en suis reconnaissant. Surtout qu'il se met en quatre pour nous faire vivre son pays.

Je retourne le nez dans la poussière. De toutes façons, ranger et se préparer à partir, ça n'inspire que la tristesse. Comment vous décrire cette dernière incroyable semaine dans ces conditions?


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Really amazing! Useful information. All the best.
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