mardi, septembre 20, 2005

La soupe aux choux (suite)

Aujourd'hui, je me suis réveillé tard. Et comme en m'endormant mon ventre criait déjà famine, ce fut pire à 11h ce matin lorsque je sortis du lit en me cognant un doigt de pied contre une chaussette sale. L'envie me prit donc, après avoir paressé un peu, d'aller m'acheter à manger, et de le préparer, Olga étant toujours incapable de manger quoique ce soit qui ne soit pas du pain avec une tranche de jambon de poulet, agrémenté d'un bon verre de smecta.

Je ne voulais pas non-plus me casser la tête, donc, je décidai de partir à la recherche de pâtes, d'oignons, de sauce tomate, et de fromage rapé. Rendu dans la première supérette venue, j'achatai un gros oignon, un paquet de nouilles italiennes, puis un pot de sauce pasta, le seul du rayon, et en guise de parmesan, de l'edam râpé, le seul du rayon.

Me présentai à la caisse, payai, et rentrai à la maison la bave aux lèvres.

Mis de l'eau à bouillir. Attendis tranquillement près de l'ordinateur. Eau bouillant, mis les pâtes dedans. Puis mis dans une poele de l'huile et commençai à découper l'oignon. Las! Celui-ci était à moitié pourri. Qu'à celà ne tienne, une moitié d'oignon suffira.
Mis l'oignon en lamelles dans la poele, et me mis en devoir d'ouvrir la boite de sauce, type boite de conserve, avec un ouvre boîte. Point de réussis.

Me mis en quête d'un autre ouvre-boîte.

Le trouvai. Mais ne découvris pas comment il fonctionnait. Olga m'aida, et j'ouvris la boîte de ferme main. Ils avaient du se tromper.
Car ce que dedans trouvais, point de sauce tomate n'avait la tête. Ni le goût. Boîte d'aliments pour chien plutôt se rapprochait. "Qu'à celà ne tienne, me dis-je, Pierre, tu es en République Tchèque pour complètement manger local." Versai donc dans la poele la moitié de la boîte.
Le contenu de la boîte point n'était liquide. Solide même. Avec une fourchette sectionnai les bouts de "sauce". Puis dans la poele un peu d'eau mis, pour que ça se transforme en sauce mangeable, mariée aux oignons.

Les pâtes étaient prêtes. Donc les versai dans une passoire. De bonne tenue les trouvai.
La "sauce" commençait à ressembler à une sauce. Avec des grumeaux de viande.

Un peu de sauce mis sur les pâtes que j'avais versé dans mon assiette. Dessus mis du fromage râpé. Puis goûtai.


Bon, finalement, les nouilles ont fini dans les toilettes, avec la sauce, et moi j'ai plus trop faim.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

as-tu élucidé au moins le mystère de la boîte?
bon salut, nous on fait un clafoutis.

Agathe a dit…

Tu as l'air de bien t'acclimater!!Allez courage avec le temps tu finiras peut être à t'habituer et puis le bièère ne te permet-elle pas de survivre??
Je t'embrasse, cela fait bien longtemps, te souviens-tu encore de moi???

Admin a dit…

Agathe, si tu as envie d'étoffer ton tour du monde par un second passage à Prague après celui que nous avons fait en 1ere, tu es la bienvenue, et plutôt deux fois qu'une!
Tout se passe bien pour toi?

Admin a dit…

A-S, la boîte, ouais. C'est la boîte premier prix que les médecins ukrainiens venus ici travailler à faire les trottoirs en jolies dalles mangent le midi avec leur riz réchauffé.

...

Triste monde.