samedi, juillet 07, 2007

Everything I cannot see



Vous le savez peut-être maintenant que c'est paru dans tous les journaux, même les journaux Sardes. Je suis part à Bruxelles la semaine dernière, avec quelques autres amis du master. 23.
Conférences, restos, moules marinières et frites, bars, peu de sommeil... trois jours super sympas. Nous nous sommes quittés vendredi soir. "On se revoit en mars prochain!"

Finalement on s'est revu dès lundi soir, pour parler, pour s'en remettre.
Puis mardi après-midi dans le bâtiment de la troisième division de police judiciaire de Paris
Puis vendredi matin, en cellule psychologique, pour exorciser les culpabilités, la tristesse, la déprime, l'incompréhension...

L'un des 23 amis avec qui j'étais à Bruxelles a eu un coup de folie. Quelque chose d'incohérent, d'anormal s'est déclenché dans son cerveau, sans doute alors que nous étions tous ensemble à Bruxelles. Et samedi soir, ce quelque chose s'est libéré. Ce garçon si gentil, si sérieux, si souriant, a tué sa voisine, au couteau, sauvagement, blessé son mari.
Puis il est monté sur le toit de son immeuble. Et les pompiers n'ont pu que le regarder sauter.

Je comptais en rentrant montrer mes belles photos de Bruxelles. Le coeur n'y est pas trop. Pas pour l'instant.

Mais elles sont ici.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

...
et bha...
J'espère que tu ne te sens pas trop mal :/

Bon courage !

Chachou a dit…

Pas la peine d'essayer de comprendre...

Anonyme a dit…

...et puis à un moment, ça commence à aller mieux et on se dit ouf.

J'espère que c'est le cas pour toi aussi.