Alors ça je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé. Il faut dire que comme je choisis particulièrement bien mes amis, j'imagine que oui. Mais moi, malgré ma beauté, mon intelligence ainsi que mon humour légendaires, ça ne m'était jamais arrivé de refuser les avances d'une jolie fille. Non, parce que des moches oui.
Aujourd'hui, je suis allé au bureau d'Eurolines, pour acheter le billet qui m'emporte à Dijon demain. Je retrouve donc là-bas qui vous savez (je ne la cite pas, ça donnera à ceux qui suivent l'opportunité de laisser un commentaire pour dire qu'ils suivent), qui m'accueille avec un énorme sourire. La bougresse choisit l'approche frontale
"Ah, Pierre! Alors, vous venez acheter un billet pour Dijon, ou bien enfin m'inviter quelque part?"
Glip, se dit le héros qui était prêt à tout, même à un refus de sa carte bleue, sauf à ça. Je perds mes moyens un court moment, et le cache habilement en me baissant sous le guichet pour poser mon parapluie trempé. Oui, parce que aujourd'hui à Prague il a plu méchamment, du genre rues innondées et Vaclavske Namesti qui ressemblait à un tobogan de l'aquaboulevard.
Je me redresse, et réponds alors que bien, bon, mais il me faudrait l'accord de la jeune fille que je vais voir à Dijon, tout de même.
Le héros voit bien qu'il vient de briser le coeur de la pauvre guichetière d'Eurolines, qui maîtrise ses larmes avec dignité, en souriant de façon figée à l'écran de l'ordinateur, qui permet de cacher ma sa lumière bleuté la lividité soudaine de son visage.
Pour se rattraper, il tente un "je suis tout trempé". Un quart de seconde après, il rajoute "à cause de la pluie".
La guichetière esquisse un pauvre sourire cordial en lui tendant son billet Eurolines qui lui permettra jeudi, à l'heure du berger, de retrouver sa belle. Le héros ajoute piteusement qu'il reviendra évidemment, qu'il devra reprendre le car, quoi. Le héros n'aime pas faire de la peine aux gens, à part ceux qui le méritent. Parce que le héros, soit-dit entre nous, a tendance à devenir un super-héros, modestement.
Bref, il sort du petit bureau, sous un petit crachin, venus d'un ciel peuplé de nuages menaçants. Au fond, même, on entend des grondements d'orages qui cette nuit n'épargneront pas Prague. Le héros s'imagine qu'il doit pleuvoir sur le bureau de Zdenka.
En même temps, si elle avait pas compris avant c'est qu'elle est vachement bête, mouahahahah!
Aujourd'hui, je suis allé au bureau d'Eurolines, pour acheter le billet qui m'emporte à Dijon demain. Je retrouve donc là-bas qui vous savez (je ne la cite pas, ça donnera à ceux qui suivent l'opportunité de laisser un commentaire pour dire qu'ils suivent), qui m'accueille avec un énorme sourire. La bougresse choisit l'approche frontale
"Ah, Pierre! Alors, vous venez acheter un billet pour Dijon, ou bien enfin m'inviter quelque part?"
Glip, se dit le héros qui était prêt à tout, même à un refus de sa carte bleue, sauf à ça. Je perds mes moyens un court moment, et le cache habilement en me baissant sous le guichet pour poser mon parapluie trempé. Oui, parce que aujourd'hui à Prague il a plu méchamment, du genre rues innondées et Vaclavske Namesti qui ressemblait à un tobogan de l'aquaboulevard.
Je me redresse, et réponds alors que bien, bon, mais il me faudrait l'accord de la jeune fille que je vais voir à Dijon, tout de même.
Le héros voit bien qu'il vient de briser le coeur de la pauvre guichetière d'Eurolines, qui maîtrise ses larmes avec dignité, en souriant de façon figée à l'écran de l'ordinateur, qui permet de cacher ma sa lumière bleuté la lividité soudaine de son visage.
Pour se rattraper, il tente un "je suis tout trempé". Un quart de seconde après, il rajoute "à cause de la pluie".
La guichetière esquisse un pauvre sourire cordial en lui tendant son billet Eurolines qui lui permettra jeudi, à l'heure du berger, de retrouver sa belle. Le héros ajoute piteusement qu'il reviendra évidemment, qu'il devra reprendre le car, quoi. Le héros n'aime pas faire de la peine aux gens, à part ceux qui le méritent. Parce que le héros, soit-dit entre nous, a tendance à devenir un super-héros, modestement.
Bref, il sort du petit bureau, sous un petit crachin, venus d'un ciel peuplé de nuages menaçants. Au fond, même, on entend des grondements d'orages qui cette nuit n'épargneront pas Prague. Le héros s'imagine qu'il doit pleuvoir sur le bureau de Zdenka.
En même temps, si elle avait pas compris avant c'est qu'elle est vachement bête, mouahahahah!
7 commentaires:
C'est une tentative pour rendre Olga jalouse ?
Bien au contraire, Chachou!!
En fait ça me fait tellement de la peine pour la pauvre Zdenka que j'ai failli suggérer à Pierre d'y retourner et l'inviter vraiment quelque part...
Mais je me suis retenue. Faut pas provoquer son destin inutilement.
Ben Olga là je te reconnais plus ! Tu as une occasion inédite d'essayer le triolisme, et tu ne sautes pas dessus !
Vraiment, la monogamie vous couille-mollise !
pj, merci! *BLUSH*
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Very pretty design! Keep up the good work. Thanks.
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