"Pardon Pierre", "Pousse-toi mon amour", "Ah, désolé tu peux bouger?", "Pardon", "Euh... s'il te plaît...?", "Tu veux pas changer de place là?", "qu'est-ce que t'es chiant mon amour!!", "t'as déjà mangé ton yaourt?!", "il ne reste rien?!"...
Hum.
Il ne vous est jamais arrivé, genre de temps à autres, de vous dire que vous êtes un peu trop souvent au mauvais endroit au mauvais moment? A Dijon, ce n'est pas exactement ça. Disons juste que je suis un peu en décalage.
Je lave une poele pile au moment où Alice aurait besoin de faire un truc avec l'évier. Je mange un yaourt, le dernier, deux minutes avant qu'Olga en ait envie, mais comme je l'ai fini en 15 secondes je n'ai même pas la possibilité de lui en passer la moitié. D'aucuns diraient juste que j'affirme ma propre personnalité, un peu comme ces enfants de 3 ans qui se sentent obligés de courir dans les jambes des grands pour pouvoir avec délectation se précipiter le nez en premier contre un coin de mur pour s'éclater la tronche et hurler afin de signaler qu'il est là.
Sauf que je ne cherche pas du tout à être encombrant, voyez. En tout cas c'est pas conscient, parce que ça arrive vraiment dans des situations très improbables. On est allé au cinéma voir Da Vinci Code, qu'on peut voir jusqu'à la dernière demie-heure, où ça devient franchement n'importe quoi, et là, j'ai parlé avec ma voisine, Charlotte. Ben oui, parce que c'était un peu nul la fin. Surtout le "- Sophie, vous êtes la dernière descendante de Jésus-Christ!"
"- C'est pas possible!"
Bref, ben ça a suffit à énerver Alice et Monika, et moi je me suis senti comme ce personnage dans les films, celui qui a les bras le long du corps, les main en arrière, le ventre en avant, et qui se regarde le menton en disant "grmmlfoughfrou... Désolé..."
Pas plus tard que samedi, dans une soirée chez Nicolas, alors que Justine vient de partir en hurlant un truc inaudible et en pleurant, je pense pouvoir détendre l'atmosphère par un petit "Délicieux ce pain d'épice. Je vais reprendre du pain d'épice. Quelqu'un veut du pain d'épice?"
Et bien même après ça, j'ai eu l'impression d'avoir déclenché une tempête polaire dans l'assistance. J'essayais pourtant d'être léger!
Pareil, alors que nous parlions du mythe selon lequel quand on fait une grimace et que quelqu'un te tape dans le dos la grimace reste à jamais sur le visage de l'impétrant, sujet passionnant, je me suis permis un "Ah, ben Paul il faisait un petit groin avec ses doigts sur son nez quand on l'a tapé dans le dos!"
Bon, ben ça non-plus, à part Laurent (pas celui de Varsovie, un autre), personne n'a trouvé ça particulièrement opportun. Alors que franchement, c'est drôle, non?
Et aujourd'hui c'était vraiment pitoyable. Je faisais des blagues que même moi j'ai préféré oublier, ponctuées d'un petit rire solitaire destiné à entraîner les autres, vainement.
Y a des jours, donc, où j'ai un peu l'impression d'être comme lui:
D'ailleurs, ça colle bien avec Da Vinci Code.
Hum.
Il ne vous est jamais arrivé, genre de temps à autres, de vous dire que vous êtes un peu trop souvent au mauvais endroit au mauvais moment? A Dijon, ce n'est pas exactement ça. Disons juste que je suis un peu en décalage.
Je lave une poele pile au moment où Alice aurait besoin de faire un truc avec l'évier. Je mange un yaourt, le dernier, deux minutes avant qu'Olga en ait envie, mais comme je l'ai fini en 15 secondes je n'ai même pas la possibilité de lui en passer la moitié. D'aucuns diraient juste que j'affirme ma propre personnalité, un peu comme ces enfants de 3 ans qui se sentent obligés de courir dans les jambes des grands pour pouvoir avec délectation se précipiter le nez en premier contre un coin de mur pour s'éclater la tronche et hurler afin de signaler qu'il est là.
Sauf que je ne cherche pas du tout à être encombrant, voyez. En tout cas c'est pas conscient, parce que ça arrive vraiment dans des situations très improbables. On est allé au cinéma voir Da Vinci Code, qu'on peut voir jusqu'à la dernière demie-heure, où ça devient franchement n'importe quoi, et là, j'ai parlé avec ma voisine, Charlotte. Ben oui, parce que c'était un peu nul la fin. Surtout le "- Sophie, vous êtes la dernière descendante de Jésus-Christ!"
"- C'est pas possible!"
Bref, ben ça a suffit à énerver Alice et Monika, et moi je me suis senti comme ce personnage dans les films, celui qui a les bras le long du corps, les main en arrière, le ventre en avant, et qui se regarde le menton en disant "grmmlfoughfrou... Désolé..."
Pas plus tard que samedi, dans une soirée chez Nicolas, alors que Justine vient de partir en hurlant un truc inaudible et en pleurant, je pense pouvoir détendre l'atmosphère par un petit "Délicieux ce pain d'épice. Je vais reprendre du pain d'épice. Quelqu'un veut du pain d'épice?"
Et bien même après ça, j'ai eu l'impression d'avoir déclenché une tempête polaire dans l'assistance. J'essayais pourtant d'être léger!
Pareil, alors que nous parlions du mythe selon lequel quand on fait une grimace et que quelqu'un te tape dans le dos la grimace reste à jamais sur le visage de l'impétrant, sujet passionnant, je me suis permis un "Ah, ben Paul il faisait un petit groin avec ses doigts sur son nez quand on l'a tapé dans le dos!"
Bon, ben ça non-plus, à part Laurent (pas celui de Varsovie, un autre), personne n'a trouvé ça particulièrement opportun. Alors que franchement, c'est drôle, non?
Et aujourd'hui c'était vraiment pitoyable. Je faisais des blagues que même moi j'ai préféré oublier, ponctuées d'un petit rire solitaire destiné à entraîner les autres, vainement.
Y a des jours, donc, où j'ai un peu l'impression d'être comme lui:
D'ailleurs, ça colle bien avec Da Vinci Code.
7 commentaires:
OOOOOOOOooooooooooooooooooohh mon pauvre petit Petre !
Mais moi je t'aime !
Bienvenue dans le club des boulets... mais je te comprendrais toujours MOA. Na.
petre, tu ne vas pas au fond des choses.
Moi je dirai (dans un tout autre sujet) que cette merveilleuse illustration d'Homer Simpson, c'est un peu le genre masculin au grand complet, tout le monde peut s'y retrouver, surtout en cette période où la coupe du monde de football se rapproche à vitesse V. Rien ne manque dans les mains de ce brave Homer.
Je ne comprends même pas ce que Asophie m'a dit.
Quant à PJ... tssss j'attendais plus de vaseline de ta part, snif.
Eh Petre, j'suis passé à la quincaillerie (en Tchèque on dit Viet du coin) et j'ai acheté un AK 47 Kalashnikov calibre 7.62 OTAN.
Et j'ai pas pu résister ni attendre ton départ, j'ai zigouillé le gros en bermuda qui hurle dans le micro de chez-le-parc-d'en-face.
Wow, ça fait du bien.
Comme ça, tu pourras transpirer sur tes deux oreilles en rentrant.
Le colloc "qui pète et écoute les Pixies" (et alors, c'est interdit ?)
Au contraire, je me considère moi-même comme étant ce type de coloc. Sauf que j'aime pas les Pixies, mouahahahah.
Looks nice! Awesome content. Good job guys.
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