Hier soir, Alice est partie pour une fête organisée par un projet co de Sciences-Po, qui avait pour but de couronner trois jours d'événements sur la Turquie. Conférence, spectacles musicaux etc. Bref tout un tas de truc que j'ai raté parce qu'on a préféré aller voir l'Ivresse du pouvoir, un film prétentieux, et donc forcément très décevant, forcément mal joué, et forcément emmerdant, de Claude Chabrol. Un film à ne pas voir, donc.
Hier soir, Alice est partie, et nous, Olga et moi, on s'est dit qu'on allait faire une petite ballade nocturne dans Dijon, et nous nous dirigeâmes vers le centre, parce que les ballades nocturnes oui, mais dans des endroits éclairés c'est mieux. Au fur et à mesure que nous marchions, je me suis rendu compte à quel point j'étais à l'aise à Dijon, que ça m'était familier... Presque plus qu'à Boulogne, où j'ai passé la semaine précédente, et où je me sentais un peu plus étranger qu'ici. Finalement, comme nous n'étions plus très loin du Cloître de la rue Turgot où avait lieu la fête, nous avons décidé d'y aller. Il était déjà 23h, tout de même. A l'entrée, Filip nous implore de payer, alors qu'il n'y a déjà plus rien à boire, et juste des trucs turcs à manger; c'est à dire rien à manger. Nous marchandons. On se fait quand même avoir en payant 2€ par personne au lieu de 3, et ce uniquement pour rester un quart d'heure, mais bon, le projet co est déficitaire, alors 4€ ça va tout changer.
La fête bat son plein. Trois pelés et deux tondus continuent à essayer de trouver des trucs à boire sur la table de banquet, et dans la salle d'à côté (ancienne salle 2 pour les Anciens qui suivent), des Turcs jouent de la guitare, chantent, et les gens de Dijon ont l'impression que la fête ne leur appartient plus, alors Justine va mettre de la musique de merde dans l'amphi, histoire de créer un espace parallèle où on danse sur Alizée ou Jennifer Lopez. Vous imaginez déjà j'en suis sûr la réussite de l'initiative, et le sentiment mêlé de pitié et de rire qui m'étreint lorsque j'entre dans l'amphi où Justine a installé son ordinateur et où 6 bonnes âmes charitables et très diplomates font de leur mieux pour ne pas lui faire de peine.
Dans le jardin du cloître, je vais tout de même vérifier si la bouteille de Kronenbourg laissée dans un coin par Emilie et moi le 9 février dernier est toujours là. Oui! Ah, que la vie a meilleur goût d'un coup! Adieu coca et jus d'orange, voilà la seule source d'alcool dans ce cloître. Je la débouche. Pschiiiittt. Ma salive fait des ronds dans ma bouche, je mets la bouteille à mes lèvres, ferme les yeux... Et me rends compte que la bière a tourné depuis le temps qu'elle est là.
Finalement nous partons, et arrivons, suivis de peu par Alice, à la maison, où nous nous installons pour regarder Shakespeare in love, qui est un film rigolo et qui aide un peu à s'endormir.
Ce soir, je pars à Prague, j'ai du boulot pour mercredi -une fois n'est pas coutume- et mercredi soir, nous fêterons l'anniversaire de Clément. Je dis mercredi soir parce que me concernant ce serait difficile plus tôt.
Et dès samedi prochain, Olga arrive.
La fête bat son plein. Trois pelés et deux tondus continuent à essayer de trouver des trucs à boire sur la table de banquet, et dans la salle d'à côté (ancienne salle 2 pour les Anciens qui suivent), des Turcs jouent de la guitare, chantent, et les gens de Dijon ont l'impression que la fête ne leur appartient plus, alors Justine va mettre de la musique de merde dans l'amphi, histoire de créer un espace parallèle où on danse sur Alizée ou Jennifer Lopez. Vous imaginez déjà j'en suis sûr la réussite de l'initiative, et le sentiment mêlé de pitié et de rire qui m'étreint lorsque j'entre dans l'amphi où Justine a installé son ordinateur et où 6 bonnes âmes charitables et très diplomates font de leur mieux pour ne pas lui faire de peine.
Dans le jardin du cloître, je vais tout de même vérifier si la bouteille de Kronenbourg laissée dans un coin par Emilie et moi le 9 février dernier est toujours là. Oui! Ah, que la vie a meilleur goût d'un coup! Adieu coca et jus d'orange, voilà la seule source d'alcool dans ce cloître. Je la débouche. Pschiiiittt. Ma salive fait des ronds dans ma bouche, je mets la bouteille à mes lèvres, ferme les yeux... Et me rends compte que la bière a tourné depuis le temps qu'elle est là.
Finalement nous partons, et arrivons, suivis de peu par Alice, à la maison, où nous nous installons pour regarder Shakespeare in love, qui est un film rigolo et qui aide un peu à s'endormir.
Ce soir, je pars à Prague, j'ai du boulot pour mercredi -une fois n'est pas coutume- et mercredi soir, nous fêterons l'anniversaire de Clément. Je dis mercredi soir parce que me concernant ce serait difficile plus tôt.
Et dès samedi prochain, Olga arrive.
6 commentaires:
quelle humeur!
et quel mauvais goût en matière de films. pierre, nous traversons une crise.
pour l'entrée, tu es un peu méchant avec le projet co. Quand tu dois payer de ta poche un projet déficitaire, chaque euro compte. Même *4. En même temps le fait qu'il n'y aie plus rien à boire n'est pas non plus à l'honneur du projet. bref. Bon voyage.
Franchement, il faut être un optimiste de la mort pour s'amuser à Dijon (j'y ai passé 12 ans, je suis bien placée pour le savoir!) Le seul point positif: on avait des Tchèques plutôt marrants au lycée Carnot...
Et en même temps, il n'y avait rien à boire non plus avant que vous n'arriviez : parce que mineurs et croyants ne font pas bon ménage avec l'alcool...
en tout cas je vois que l'ambiance est toujours si allummee a Dijon ! ouaaaahhh cool! Comment c'est trop fort!
c'est presque aussi excitant que les actualites du blog d'Isa...
Y a d'l'événement à Dijon.
On dit même que, parfois, la nuit tombée, les 1eres années sortent de Maret.
Mais chuuuut...
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