jeudi, avril 06, 2006

J'te me roulerais dessus, moi!

Mercredi matin, je me lève et je me bouscule, je ne me réveille pas, comme d'habitude. Il est pourtant 6h40, et j'ai dormi près de quatre heures. J'ai bien conscience que ma soeur s'est aussi réveillée depuis longtemps, à Lyon, pour sa troisième journée d'épreuve consécutive pour l'agrégation.
Je finis ma valise, c'est à dire que je fourre dans un sac la plupart des affaires, sales, que j'ai utilisées pendant cette semaine riche en événements à Paris. Je vais dire au revoir et remercier papa, maman, et grâce à cet artifice, enfin je comprends le prix de leur sacrifice, mes parents. Prends mon sac, ma hotte sur mon dos, et m'en vais vers mon eldorado, Dijon, où, à 7h20, à l'heure du berger, au mépris du danger, je rejoins ma belle.
J'ai froid, je relève mon col, comme d'habitude, et je vais pour prendre le métro, ligne 9, à Marcel Sembat. Nous sommes un brochette à attendre comme des péquenots, l'oeil pas frais, que le métro s'annonce. Ce dont il. On monte. Puis panne. Nous allons rester ici un peu, sans que le métro ne démarre. Et oui, un espèce de furoncle ambulant est allé s'amuser à bloquer les voies en allant se promener sur les rails, usant du seul pouvoir de nuisance dont didposent les petites bouses: le blocage.
Et ça dure... ça dure... Je quitte donc le métro, faisant le deuil d'1,40€ et remonte place Marcel Sembat, où y a des taxi. Enfin un, qui démarre sous mon nez. Attente, fausses joies, etc, puis taxi. Le mec ne m'arnaque pas. Une demie-heure et 20€ plus tard je suis gare de Lyon, j'ai le temps d'aller jusqu'à ma voiture, puis de succomber à Morphée qui m'accueille gentiment dans ses bras pendant 1h30.

La veille, mon frère avait 31 ans. Le pattu, la bête des Vosges, Force silésienne et l'Homme du terroir tous ensemble en avait 21.
Mon frère, on l'a fêté dignement au cassoulet, dimanche soir. D'ailleurs le lundi fut un jour particulièrement difficile, et croyez moi, le fait que le haricot de Tarbes ait la peau plus fine que le flageollet lambda ne change en rien l'effet qu'il provoque.
Mon Antos, on va le fêter dignement à Wroclaw dans deux semaines, en même temps que mon colloc barbichu. C'est plutôt chouette, y a un Pier Import à Dijon, je vais pouvoir farfouiller à la recherche d'un coussin péteur en vraie peau de dromadaire, ou autre cadeau de bon goût de ce style. Pour le barbichu, il va falloir qu'Antos se mette en contact avec moi, histoire qu'on lui dégotte un cadeau clâssieux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ouais c'est bien vrai ca qu'on fetera ca dignement. Tiens moi au courant et il va crouler sous les petites merdouilles "Bratislava sous la mneige" qu'il semble particulierment apprecier