Bon, c'est vrai que, peut-être, il vaudrait mieux pas en parler... néanmoins, je me lance, allons-y, soyons courageux, fort, frigo, aussi. La nourriture tchèque ne s'embarrasse pas de fioriture. Quand on mange, ici, c'est pour se remplir la panse. Qu'importe que ça soit fin ou pas.
D'ailleurs, c'est plutôt rarement fin, comme en témoignent les quelques douceurs qui suivent:
En effet, donc, les plats sont plutôt très en sauce, histoire de noyer le knedliky (sorte de pâte de pain ou de pomme de terre qui accompagne la viande). La viande, c'est plutôt du porc. Evidemment, il y en a d'autres, de différentes sortes, mais généralement, le Tchèque se contente d'un bon bout de lard, ou d'une belle tranche de porc fumé. Il ajoute au plat, pour donner du goût, des oignons, du paprika, et des patates.
Bon, évidemment on peut varier. Au lieu des patates, mettez du chou, à la place des oignons, mettez des poivrons, en lieu de porc, mettez des saucisses.
Et au lieu de saucisses... Et bien soyez végétarien!
Mais évidemment, il existe des plats moins consistants. Le Smaženy syr, espèce de cordon bleu mais sans jambon, que avec du fromage fondu dans la chapelure, est particulièremenr recommandé quand on a envie de boucher un trou.
Avec tout ceci, arrosez de Bière. Alors ça, vous en avez globalement pour tous les goûts. Sauf pour les petites filles qui mettent de la grenadine dedans, c'est mal vu. Donc, la bière. Blonde, plutôt, dans ce pays, et ce n'est pas très étonnant. Vous avez les très connues Pilsner, Buweiser (pas la pourrie Bud américaine; la VRAIE), Gambrinus... D'autres, moins connues, Bernard, Staropramen. Dans un resto ou dans une hospoda, le prix de la pinte varie de 16 à 40 couronnes, tout dépend de l'endroit (de 50 cts à 1,3€)
Evidemment, après, si on est un gourmet, un qui aime la bonne bière, y a la červeny drak, la bière rouge au Dragon, 15° d'alcool, mais une vraie fête pour les papilles. 23 couronnes la bouteille de 40cl chez Carrefour. Ne se trouve pas dans les bars.
Après, si je peux vous donner un dernier conseil, ne faites pas comme moi... Sur les menus tchèques, il y a marqué le poids de l'assiette (200, 300g). Ce midi j'ai pris un truc 300g parce que j'avais faim. Je suis tombé sur une espèce de Kasha au patates, oignons, lard et saindoux affreusement mauvaise...
Non, allez dans une pizzeria, c'est mieux.
Bon, évidemment on peut varier. Au lieu des patates, mettez du chou, à la place des oignons, mettez des poivrons, en lieu de porc, mettez des saucisses.
Et au lieu de saucisses... Et bien soyez végétarien!
Mais évidemment, il existe des plats moins consistants. Le Smaženy syr, espèce de cordon bleu mais sans jambon, que avec du fromage fondu dans la chapelure, est particulièremenr recommandé quand on a envie de boucher un trou.
Avec tout ceci, arrosez de Bière. Alors ça, vous en avez globalement pour tous les goûts. Sauf pour les petites filles qui mettent de la grenadine dedans, c'est mal vu. Donc, la bière. Blonde, plutôt, dans ce pays, et ce n'est pas très étonnant. Vous avez les très connues Pilsner, Buweiser (pas la pourrie Bud américaine; la VRAIE), Gambrinus... D'autres, moins connues, Bernard, Staropramen. Dans un resto ou dans une hospoda, le prix de la pinte varie de 16 à 40 couronnes, tout dépend de l'endroit (de 50 cts à 1,3€)
Evidemment, après, si on est un gourmet, un qui aime la bonne bière, y a la červeny drak, la bière rouge au Dragon, 15° d'alcool, mais une vraie fête pour les papilles. 23 couronnes la bouteille de 40cl chez Carrefour. Ne se trouve pas dans les bars.
Après, si je peux vous donner un dernier conseil, ne faites pas comme moi... Sur les menus tchèques, il y a marqué le poids de l'assiette (200, 300g). Ce midi j'ai pris un truc 300g parce que j'avais faim. Je suis tombé sur une espèce de Kasha au patates, oignons, lard et saindoux affreusement mauvaise...
Non, allez dans une pizzeria, c'est mieux.
7 commentaires:
aïe aïe aïe...
Mais dis moi Pierre, tu en fais des découvertes en République Tchèque! Je pense que Sciences Po sera ravie d'apprendre que la cerveny drak est super trop bonne (tu m'feras une dissert' sur la Bière Tchèque de 1979 à nos jours) !
ps: tu m'en reserves une tite?
Tu ne penses pas si bien dire... Le mémoire de fin de troisième année est quasiment fait pour décrire ce genre d'expérience....
cher pierre: ici c'est calme, après le chili con carne d'accueil suivi du barbecue de réception, entrecoupé de la fête de début d'année, tous les casse-pieds sont partis en corse pour s'intégrer entre eux (saisis-tu la métaphore? moi on m'a proposé de venir pour "me désintégrer encore plus").
la gastronomie lyonnaise a pas encore fait ses preuves comme tu le vois, normal le gras double c'est pour les connaisseurs, mais nous on a la paix pour le w-e. même le portrait géant (5m²) du directeur a été retiré du hall. à la réflexion c'est ça qui doit te manquer: un bon gros directeur suspendu au-dessus de ta frêle constitution.
"constitution"? c'est une provocation?!!!
Sinon, je vois finalement que jouer à la dinette, ça leur a réussi à tes collocataires...
Je pense que tu fais bien de ne pas participer à l'intégration. C'est vrai, c'est tellement mieux de rester chez soi à bosser!
hé hé
Bonjour
J'ai une adresse secrète en gastronomie tchèque, la pension Birdie à Pardubice. Un moment sublime de bonheur indicible où nous finîmes, la ceinture déboutonnée après nous être goinfrés, groinnnk, de mets tchèques parfaits.Le point d'orgue de ce grand moment de gastronomie : la soupe à l'ail, à tomber à genoux. Nous remîmes solennellement au patron fier comme artaban devant le succès de ses petits plats une bouteille de rouge du Languedoc. Emu, il sortit les bouteilles d'eau de vie du patron, dissimulées et interdites sauf aux amis, fines gueules.Un grand moment d'amitié franco tchèque, un vrai bonheur ! Vive les tchèques !
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