Le car part à 19h. Ayant pris nos précautions quant à l'état du trafic sur le périph, ma grand-mère et moi arrivons un peu avant 18h pour l'enregistrement des bagages. C'est fait, quai n°7, j'arrive en premier, donc je patiente.
j'ai tout prévu. j'ai dans le sac un San Antonio, un Mankell, deux Chase, histoire de trouver le temps moins long. J.H. Chase est si passionnant que lorsque je relève les yeux, nous sommes une bonne quarantaine à attendre le car.
Et évidemment, quand il arrive, je suis le dernier à placer mes valises dans la soute.
Donc l'un des derniers à m'installer.
Me voilà au fond, à côté d'une ukrainienne "confortable", et avec trois cheappendales qui devraient s'étouffer dans leurs t-shirt taille 12 ans.
Et ça part, et ça roule. Première pause à 21h pour se remplir la cage à manger, et acheter Fluide Glacial. Puis seconde pause à 1h00, dans une station service allemande; nous avons passé la frontière une heure auparavant.
Evidemment, difficile de dormir dans ce car où chacun fait comme il peut pour trouver un hypothétique confort. Je préfère essayer de rester éveillé plutôt que de me retrouver avec un torticoli dans tous les diables. Vers 5h, le teint de la nuit s'éclaire peu à peu, d'autant plus que nous allons vers l'Est. La nuit se déchire lentement, et du noir passe au bleu prusse, du bleu prusse au bleu ciel, avec de ci de là, entre de fins nuages, des trainées jaunes produites par les premiers rayons de soleil. Nous sommes tout proches de la frontière tchèque, et bientôt en effet, vers 6h, le deuxième conducteur passe parmis nous pour ramasser nos pièces d'identité.
Vers 8h, avec une heure d'avance sur l'horaire indiquée sur le billet, nous entrons dans les faubourgs de Prague. Nous arrivons par le Sud, sur la rive droite du fleuve, le remontant, donc. Je passe en face du quartier où habite Olga, que je vais retrouver d'ici peu de temps. Mon premier monument est le "Ginger et fred", la maison dansante de Frank Gehry, puis nous traversons la Vltava, pour aller jusqu'à Florenc, terminus du trajet.
Parmis les bonnes surprises du voyage, je m'apperçois que mon nouveau portable marche en république tchèque, grâce à Vodafone. je téléphone donc à Olga, et, 20 minutes plus tard, nous voilà à Karlova Namesti; plus que 5 minutes et la douche me réveillera.
Et puis évidemment, petit dej', et sieste. Retour à la vie vers 15h, après-midi détente, même si nous allons devoir très vite nous occuper de dévérouiller mon téléphone (en effet, il est programmé pour ne marcher que avec SFR), changer de l'argent, ouvrir un compte en banque, etc.
Clément m'a écrit un mail, il arrive le 23, je peux aller récupérer chez la mère de Josef les clés de l'appart' quand je veux, et passer un coup de bigophone au proprio pour l'avertir.
Promis, je ferai ça demain.
En attendant, quelle rapidité! Malgré les 13 heures de car, je ne réalise toujours pas que me voilà ici pour un an, ce ne sont pas de simples vacances, ce n'est pas une semaine, deux: c'est un an.
Nous partons nous promener; je sens que le choc va être fort, de se rendre compte que je passerai dans ces rues, entre ces merveilles, pendant un an. J'ai longtemps pensé que Paris n'avait rien d'extraordinaire, et je ne comprenais pas l'attitude des touristes, ou des étrangers s'étant établi à Paris.
Je ressens maintenant cet espèce d'émerveillement à mon tour: et dire que c'est pour y vivre!
j'ai tout prévu. j'ai dans le sac un San Antonio, un Mankell, deux Chase, histoire de trouver le temps moins long. J.H. Chase est si passionnant que lorsque je relève les yeux, nous sommes une bonne quarantaine à attendre le car.
Et évidemment, quand il arrive, je suis le dernier à placer mes valises dans la soute.
Donc l'un des derniers à m'installer.
Me voilà au fond, à côté d'une ukrainienne "confortable", et avec trois cheappendales qui devraient s'étouffer dans leurs t-shirt taille 12 ans.
Et ça part, et ça roule. Première pause à 21h pour se remplir la cage à manger, et acheter Fluide Glacial. Puis seconde pause à 1h00, dans une station service allemande; nous avons passé la frontière une heure auparavant.
Evidemment, difficile de dormir dans ce car où chacun fait comme il peut pour trouver un hypothétique confort. Je préfère essayer de rester éveillé plutôt que de me retrouver avec un torticoli dans tous les diables. Vers 5h, le teint de la nuit s'éclaire peu à peu, d'autant plus que nous allons vers l'Est. La nuit se déchire lentement, et du noir passe au bleu prusse, du bleu prusse au bleu ciel, avec de ci de là, entre de fins nuages, des trainées jaunes produites par les premiers rayons de soleil. Nous sommes tout proches de la frontière tchèque, et bientôt en effet, vers 6h, le deuxième conducteur passe parmis nous pour ramasser nos pièces d'identité.
Vers 8h, avec une heure d'avance sur l'horaire indiquée sur le billet, nous entrons dans les faubourgs de Prague. Nous arrivons par le Sud, sur la rive droite du fleuve, le remontant, donc. Je passe en face du quartier où habite Olga, que je vais retrouver d'ici peu de temps. Mon premier monument est le "Ginger et fred", la maison dansante de Frank Gehry, puis nous traversons la Vltava, pour aller jusqu'à Florenc, terminus du trajet.
Parmis les bonnes surprises du voyage, je m'apperçois que mon nouveau portable marche en république tchèque, grâce à Vodafone. je téléphone donc à Olga, et, 20 minutes plus tard, nous voilà à Karlova Namesti; plus que 5 minutes et la douche me réveillera.
Et puis évidemment, petit dej', et sieste. Retour à la vie vers 15h, après-midi détente, même si nous allons devoir très vite nous occuper de dévérouiller mon téléphone (en effet, il est programmé pour ne marcher que avec SFR), changer de l'argent, ouvrir un compte en banque, etc.
Clément m'a écrit un mail, il arrive le 23, je peux aller récupérer chez la mère de Josef les clés de l'appart' quand je veux, et passer un coup de bigophone au proprio pour l'avertir.
Promis, je ferai ça demain.
En attendant, quelle rapidité! Malgré les 13 heures de car, je ne réalise toujours pas que me voilà ici pour un an, ce ne sont pas de simples vacances, ce n'est pas une semaine, deux: c'est un an.
Nous partons nous promener; je sens que le choc va être fort, de se rendre compte que je passerai dans ces rues, entre ces merveilles, pendant un an. J'ai longtemps pensé que Paris n'avait rien d'extraordinaire, et je ne comprenais pas l'attitude des touristes, ou des étrangers s'étant établi à Paris.
Je ressens maintenant cet espèce d'émerveillement à mon tour: et dire que c'est pour y vivre!
3 commentaires:
All the best moj kochany Pierre!
Je devrais plutôt te dire ça en Hongrois mais ce n'est pas encore dans mes cordes alors...
Iza entre deux dossiers à archiver au fonde la Hongrie!!! Trop drôle.
Tu verras la vie à l'est c'est plus que complètement le bonheur. Bisous
C´est trop fort que de lire tes impressions, de voir ce que tu as ressenti en venant a Prague... trop fort. en plus tu ecris t. bien.
sinon vltava n´est pas un fleuve mais une riviere qui se verse dans l Elbe a Melnik (une ville a visiter certainement)
jattends ac impatience tes nouveaux posts.
bien contente du super cadeau que je t'ai fait (ne me remercie pas hein) à la lecture de ton voyage en car. bonne année mon petit petre, nous on déménage mardi, mais il paraît que les travaux ne sont pas terminés...
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