Hier soir, sortie au club 80's.
Argh.
Avant toutefois de pénétrer dans ce lieu moite et étroit, Alice Olga et moi allons au Boulder Bar, retrouver Josef, son frère Franticek, Benjamin, ainsi que 4 "pièces rapportées", Katka, Katrina, Marek, et Robert (pas de blague vaseuse sur son diminutif, je vous prie...).
Pour ceux qui ne s'en souviennent pas (voir en février), le Boulder est un bar où on sert des bi-re au litre, mais aussi à des doses plus raisonnables (je dis ça pour rassurer ma famille qui me voit déjà débris humain). Chloé nous rejoint une heure plus tard; elle est en stage de langue à Prague jusqu'au 26, donc je pense que nous la reverrons bientôt. Nous passons un moment bien agréable tous ensemble, malgré la petite table autour de laquelle nous sommes tassés, puis, le rythme chaloupé du Disco s'empare de nos corps, et d'un pas unanime, nous nous rendons au 80's, dans l'espoir d'une soirée mémorable marquée de "Beds are burning" et de "never can say goodbye".
Nous arrivons dans une ambiance en demie teinte. Il faut dire que le DJ s'acharne dans les tubes 90's pré-techno-dance-hip-pop, et c'est pas vraiment enchanteur. Et ça dure, et ça dure... Et puis paf, juste comme ça, un peu de Grease, et puis pouf, ça recommence... Puis au fur et à mesure, nous arrivons dans une période de musiques acceptables; Abba, Boney M, Gloria Gaynor, Los Lobos, Bon Jovi, REM... mais il commence un peu à être 2h, et j'en ai marre d'être piétiné par des grands crétins.
Ben oui, parce que le 80's club, c'est un endroit pour gens qui s'éclatent, et je dois dire qu'avec le spectacle du karaoke, rien n'est plus désespérant que de regarder quatre grands dépendeurs d'andouilles sauter en hurlant sur "give me up", par exemple (pour ceux pour qui ça reste obscur, cette merveille de la pré-pop dance de l'underground milanais date de 1986)
Bref, pas fâché de rentrer dormir.
Sinon, l'après-midi a été consacré à la balade dans Prague, en commençant par le Rudolfinum Museum, où Mme Stirbna montrait ses photos de famille en exposition, et je dois dire que ça donne envie de mieux maîtriser photoshop, mais pas son appareil photo. En d'autres termes, heureusement qu'Andy Wahrol lui a montré la voie.
A part ça, à découvrir, un petit curiosité pargoise, dans la cour du musée Kafka, vers le château, cette fontaine faite de deux bonshommes qui font pipi. Quand on écrit un mot par sms à un certain n° de telephone, ils l'écrivent dans l'eau avec le jet. ça m'a bousculé dans mes certitudes et dans mon slip, et de vouzamoi, je suis convaincu que tout cela n'est que psychologique, et que c'est une grande arnaque. On est tellement sûr que le kiki va écrire "miluju te" qu'on le voit écrire.
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6 commentaires:
Miluju te??? Eclaire nous donc...
tssss... je vais t'éclairer: c'est la phrase que toute pré-pubère en vacances apprend quand elle va dans un pays étranger, pour le répéter à un hypothétique petit copain.
euh... "je t'aime"? non... "je suis ouverte à toute proposition?" non plus... euh... si peut être? Mais où est passé ce fichu dictionnaire Tchéque??
tu as gagné!
Quel homme... C'était donc bien je t'aime.
Mais nous on a envoyé "Pičoviný"...
Rooh, je suis sûr que tu le fais exprés! Alors, une nouvelle devinette pour la signification de "Pičoviný" (merci copier-coller) ?
Au fait le sms, ça a marché?
ben on en est pas sûr. Alice et Olga sont sûres d'avoir vu Pičoviný, mais ayant filmé la scène, et en la regardant, je ne suis pas convaincu. Mais bon, j'aurai une autre chance.
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