On est déjà mercredi. ça fait quasiment une semaine que je suis ici, et un truc que je n'avais pas prévu du tout, c'est que j'ai pas du tout envie de revenir à Prague. Oh, c'est pas que Dijon a quelque chose de vachement plus mystérieux et aguicheur que Prague. C'est pas non-plus que l'école donne envie de redoubler ou quoi... C'est juste qu'ici il règne comme une atmosphère, malgré tout ce qu'on peut dire. On est tout de même dans une communeauté, si mauvaise soit-elle, on a l'impression, dans la bibliothèque, qu'on peut aller recommencer à inventer des trucs, à écrire des Tique avec Antos et Clément qui entreraient dans la bibliothèque.
On a l'impression de vivre un rêve ;)
Une espèce de bulle, au creux de laquelle on se sent bien. Bien sûr, je ne fais rien à Dijon de mes journées. J'essaie tant bien que mal de faire mon plan sur "The dilemma Giraud/De Gaulle as ths illustration of the divergence of point of view between the US an GB". Je me donne l'illusion de travailler comme je me donne l'illusion que ce serait mieux à Dijon.
Je me dis que Prague est formidable, mais je me dis que c'est dommage de ne pas y avoir déplacé le cycle est-européen par la même occasion. Je me dis que l'université à Prague est inintéressante, et que ne rien faire à Dijon donne tout de même l'illusion de ne pas perdre ses journées.
Je me dis que ces gens éparpillés de Dublin à Wroclaw, et de Salamanque à Moscou, me manquent. Je me dis que je peux retrouver un peu de ce que je peux trouver en leur parlant sur msn dans les locaux de Dijon. Je me dis que les murs peuvent peut-être encore laisser filtrer des rires, des échos, des odeurs, et souvenirs.
Et, fermer les yeux, y penser, Morcheeba ou Goran Bregovic, et sentir l'humidité qui monte.
Dijon c'est fini. Et je ne m'en apperçois que maintenant.
On a l'impression de vivre un rêve ;)
Une espèce de bulle, au creux de laquelle on se sent bien. Bien sûr, je ne fais rien à Dijon de mes journées. J'essaie tant bien que mal de faire mon plan sur "The dilemma Giraud/De Gaulle as ths illustration of the divergence of point of view between the US an GB". Je me donne l'illusion de travailler comme je me donne l'illusion que ce serait mieux à Dijon.
Je me dis que Prague est formidable, mais je me dis que c'est dommage de ne pas y avoir déplacé le cycle est-européen par la même occasion. Je me dis que l'université à Prague est inintéressante, et que ne rien faire à Dijon donne tout de même l'illusion de ne pas perdre ses journées.
Je me dis que ces gens éparpillés de Dublin à Wroclaw, et de Salamanque à Moscou, me manquent. Je me dis que je peux retrouver un peu de ce que je peux trouver en leur parlant sur msn dans les locaux de Dijon. Je me dis que les murs peuvent peut-être encore laisser filtrer des rires, des échos, des odeurs, et souvenirs.
Et, fermer les yeux, y penser, Morcheeba ou Goran Bregovic, et sentir l'humidité qui monte.
Dijon c'est fini. Et je ne m'en apperçois que maintenant.
7 commentaires:
Ah nostalgie, quand tu nous tiens! Malheureusement, oui, Dijon, c'est fini, et personnellement, je me force a accepter l'idee qu'a l'avenir, ce ne sera plus jamais la meme chose. Une experience unique, avec une promo et une atmosphere formidables: ces 2 annees passes en terre de Bourgogne resteront a tout jamais comme 2 des plus belles de ma vie... Heureusement, il reste Internet, le telephone et les petits voyages improvises, qui permettent de garder contact avec ces personnes, cette "bande de copains" que j'ai aimee, que j'aime et que j'aimerai toujours...
est-ce que notre mur de photos dans la salle bde est encore la? il y a encore nos affiches et carricatures? moi je viens de retrouver dans mes papiers une photocopie de "le petit nicolas (couderc), une adaptation fidele de Sempe, par Klemycek", je sais pas comment ca se fait...
:)
Les photos sont toujours là!
Lol, on s'emmerdait en cours de tchèque en lisantg "Maly Mikulas", donc on avait dessiné sur les dessins de Sempé. Clément est allé un peu plus loin avec sont Petit Nicolas (Couderc).
Les photos sont plus jolies que jamais. Mais on a l'air d'être morts. Est-ce le cas?
On verra.
je l'espere bien, qu'on ne soit pas morts!
je soutiens tout a fait le message d'adam. ce qui m'attriste un peu ce st ces disputes un peu debiles (cf message "anonymous" au post suivant, et les attaques personnelles sur le forum) qui menacent de gacher a la fois les precieux souvenirs qu'on a de dijon, et les relations actuelles entre nous. il faut pas se laisser aller a ce jeu-la, mais essayer de garder les liens.
en 2015 on fera des nouvelles photocopies de nos tetes, promis.
:)
C'est 2015 ou 2020 les rendez-vous mondial des élites de l'Europe au 14, Av V. Hugo?
c'est encore moi qui vait endosser le massacre tu vas voir... je suis pas le seul salopiaud que porte la terre, je vous assure !
Pour ce qui est du rendez-vous, Pierre, peu importe la date, l'important c'est qu'on y soit, car peu importe le flacon, pourvu qu'il y ait l'ivresse! En parlant d'ivresse, après les photocopies, je propose qu'on aille s'en jeter un petit en 20.. !
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