Parfois je crois que je suis comme lui. Il y a une espèce de désespoir à cette grande ville grise, à ces gens éteints dans le métro et à ce quotidien irréel fait de gens surfaits, prétentieux, faux, qui vivent dans un environnement totalement artificiel.
J'ai parfois l'impression d'être affreusement seul au milieu de tant d'amis, l'impression d'avoir besoin de solitude autant que j'en souffre. Je crois que j'ai besoin d'air frais, de pâquerettes et de pets de vache...
... sans les pets de vache à la réflexion. Je crois que j'ai besoin de retrouver de la surprise au quotidien, la découverte à chaque coin de rue, la curiosité dans chaque personne.
J'ai parfois l'impression sur mon oreiller pourtant fraîchement lavé de retrouver les odeurs de quelqu'un dont les souvenirs que j'ai d'elle s'effacent peu à peu. Des flashes à certains moments du quotidien, des souvenirs de ballades et de prises de tête. A chaque fois cela donne comme une sorte de grand ménage; ça défile rapidement, puis je crois en sortir avec ces souvenirs rangés sagement à l'endroit aménagé exprès. Pourtant ils font la sélection eux-mêmes de ce qui va ensuite venir me tarauder, et de ce qui va disparaître peu à peu, se fondre dans un amas de bribes de morceaux de vie.
Je retrouve des photos au hasard du disque dur, je retrouve des visages et des fêtes qui semblent si loin. Parmi les visages, certains que je croise encore, sans plus que l'on se dise autre chose que "bonjour".
Je retrouve des films et me remémore des voyages, des bêtises, des pique-niques dans des trains désaffectés, des coulommiers et des bruitages d'aquarium. Et ceux qui ont forgé tous ces moments, où sont-ils? Antos est-il plus loin à Berlin que ne l'est Clément à Paris?
Est-ce Sciences Po particulièrement qui donne cette impression de solitude, est-ce l'accumulation d'expériences extraordinaires, à Dijon, à Prague... d'histoires, de liens, qui nous plonge dans un quotidien si gris?
Il y a une espèce de désespoir à cette grande ville grise, qui pourtant s'illumine la nuit. Une sorte de vieille veuve qui se maquillerait à la truelle pour sortir de temps en temps se donner l'illusion qu'elle vit. C'est Paris.
PS: si vous n'avez pas lu la note en même temps que vous écoutiez "Creep" alors relisez la.
J'ai parfois l'impression d'être affreusement seul au milieu de tant d'amis, l'impression d'avoir besoin de solitude autant que j'en souffre. Je crois que j'ai besoin d'air frais, de pâquerettes et de pets de vache...
... sans les pets de vache à la réflexion. Je crois que j'ai besoin de retrouver de la surprise au quotidien, la découverte à chaque coin de rue, la curiosité dans chaque personne.
J'ai parfois l'impression sur mon oreiller pourtant fraîchement lavé de retrouver les odeurs de quelqu'un dont les souvenirs que j'ai d'elle s'effacent peu à peu. Des flashes à certains moments du quotidien, des souvenirs de ballades et de prises de tête. A chaque fois cela donne comme une sorte de grand ménage; ça défile rapidement, puis je crois en sortir avec ces souvenirs rangés sagement à l'endroit aménagé exprès. Pourtant ils font la sélection eux-mêmes de ce qui va ensuite venir me tarauder, et de ce qui va disparaître peu à peu, se fondre dans un amas de bribes de morceaux de vie.
Je retrouve des photos au hasard du disque dur, je retrouve des visages et des fêtes qui semblent si loin. Parmi les visages, certains que je croise encore, sans plus que l'on se dise autre chose que "bonjour".
Je retrouve des films et me remémore des voyages, des bêtises, des pique-niques dans des trains désaffectés, des coulommiers et des bruitages d'aquarium. Et ceux qui ont forgé tous ces moments, où sont-ils? Antos est-il plus loin à Berlin que ne l'est Clément à Paris?
Est-ce Sciences Po particulièrement qui donne cette impression de solitude, est-ce l'accumulation d'expériences extraordinaires, à Dijon, à Prague... d'histoires, de liens, qui nous plonge dans un quotidien si gris?
Il y a une espèce de désespoir à cette grande ville grise, qui pourtant s'illumine la nuit. Une sorte de vieille veuve qui se maquillerait à la truelle pour sortir de temps en temps se donner l'illusion qu'elle vit. C'est Paris.
PS: si vous n'avez pas lu la note en même temps que vous écoutiez "Creep" alors relisez la.