Vous savez, parfois je me rends bien compte que je verse vraimen typiquement dans une espèce d'intellectualisme-mais-pas-trop nostalgique, type le mec qui revisite son enfance avec l'oeil du BoBo qui voit l'art partout, surtout là où il n'y en a pas. Ce week-end m'a donné l'occasion d'affûter cette image un peu bon chic bon genre à la rue, le mec qui dans dix ans ira à la nuit du Zapping pour voir Casimir.
Ce week-end, entre autres événements marquants, j'ai revu Fantasia. Fantasia, alors que les crétins se disputent entre le Livre de la jungle et le Roi Lion, est le meilleur Disney jamais dessiné. A travers quelques grandes oeuvres musicales, par Bach, Beethoven, Tchaïkowsky, Stravinsky ou bien Dukas ou encore Schubert, Disney s'est dit qu'il allait construire des histoires.
Histoires différentes, musiques différents, dessins différents. Musiques illustrant d'ores et déjà un conte, musique écrite pour elle-même...
Et quand j'étais petit, mes passages préférés étaient bien entendu Casse-noisette de Tchaïkowsky, et notamment la danse de la fée Dragée, illustrée par des petites fées qui réveillent la nature au petit matin, allumant les fleurs, puis la colorant pour l'Automne, et la déshabillant pour l'hiver. L'autre passage préféré était évidemment celui, pendant la 6eme symphonie de Beethoven, où les centaures mâles vont au marché des centaures femelles, pendant que des petits Satyres jouent de la flûte de Pan, et que des angelots font les couples, attendant que Bacchus vienne donner le départ de la fête.
Puis il y a les passages qui me barbaient, mais aujourd'hui j'en aime la musique, comme l'ouverture avec la Toccata de Bach. Et puis ceux qui m'emmerdaient que je passe toujours en vitesse accélérée, comme celui où on fait se gondoler la piste sonore.
Mais franchement, j'étais bouche-bée.
Et en 1940 on avait même pas encore inventé le LSD.
Ce week-end, entre autres événements marquants, j'ai revu Fantasia. Fantasia, alors que les crétins se disputent entre le Livre de la jungle et le Roi Lion, est le meilleur Disney jamais dessiné. A travers quelques grandes oeuvres musicales, par Bach, Beethoven, Tchaïkowsky, Stravinsky ou bien Dukas ou encore Schubert, Disney s'est dit qu'il allait construire des histoires.
Histoires différentes, musiques différents, dessins différents. Musiques illustrant d'ores et déjà un conte, musique écrite pour elle-même...
Et quand j'étais petit, mes passages préférés étaient bien entendu Casse-noisette de Tchaïkowsky, et notamment la danse de la fée Dragée, illustrée par des petites fées qui réveillent la nature au petit matin, allumant les fleurs, puis la colorant pour l'Automne, et la déshabillant pour l'hiver. L'autre passage préféré était évidemment celui, pendant la 6eme symphonie de Beethoven, où les centaures mâles vont au marché des centaures femelles, pendant que des petits Satyres jouent de la flûte de Pan, et que des angelots font les couples, attendant que Bacchus vienne donner le départ de la fête.
Puis il y a les passages qui me barbaient, mais aujourd'hui j'en aime la musique, comme l'ouverture avec la Toccata de Bach. Et puis ceux qui m'emmerdaient que je passe toujours en vitesse accélérée, comme celui où on fait se gondoler la piste sonore.
Mais franchement, j'étais bouche-bée.
Et en 1940 on avait même pas encore inventé le LSD.