jeudi, septembre 29, 2005

Et alors?

Ouais, je sais, depuis quelques temps, je dis des trucs de moins en moins intéressants... ça se voit, vous ne dites plus rien.

Mais bon, il faut dire en même temps que la colloc avec le martien qui se lave les cheveux avec du liquide vaisselle et me siffle tout mon ouzo ("J'srai content quand tu s'ras mort, vieille canaille") n'a pas encore vraiment commencé.

Olga est là partie dire au revoir à plein de ses amis du lycée. Et hier elle a dit au revoir à Bara et Martin, après qu'on ait regardé "La Nuit des Morts-vivants", ce chef d'oeuvre de Romero (1968). Enfin, quand je dis chef d'oeuvre...

Donc voilà, j'ai plein d'excuses. Et en plus je peux pas lire "Le Procès", parce que, tout en foutant rien, je suis quand même occupé par ce néant.

Donc désolé. Dès que j'aurai internet à la maison avec mon vrai nordinateur, je mettrai de photos. ça meublera.

mercredi, septembre 28, 2005

A nous les p'tites Anglaises!

L'orientation week de l'Université Charles a commencé. Bon, alors au début moi je pensais que c'était un truc où on aurait des visites, des cours, des soirées, etc. Ben en fait pas du tout. C'est beaucoup de parlote, et des problèmes administratifs de réglés. Rien d'autre.

Je ne connais dnoc pas grand monde à l'Université, sorti de Zou et Ismail. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a plein d'Allemands, plein de Finlandais, et trop de Français. Il y a évidemment aussi quelques Epagnols, Hollandais, Anglais, etc, etc. Mais j'étofferai la liste en cours de séjour.

Il y a même une japonaise complètement niaise et un japonais complètement sympa. Le pauvre.

Maintenant, grâce à cette semaine, qui vient de commencer mais qui n'est pas très intensive, j'ai ma carte d'étudiant, sur laquelle je présente un sourire de Gibbon, je vais bientôt avoir ma carte de transports, et j'ai aussi ma carte sur laquelle on note mes crédits ECTS. Achement important ça. pas la perdre!

La carte de transport, faudra bien que je vérifie l'orthographe de mon nom dessus, ainsi que le n° d'immatriculation, qui doit être le même que sur la carte, sinon je peux pas prouver que c'est moi... Comme en même temps en un mois et demie je me suis fait contrôler qu'une fois... Mais ça coûte rien de vérifier.

A part ça, Nice-Popol est en rade, parce que comme Olga part vendredi, je reste avec elle tout le temps, donc le blog de colloc a pas réellement commencé, et on a rien de bien important à dire.... Désolé pour tous nos fans qui attendent impatiemment de nos nouvelles.

Je vous laisse, bisous tout plein.


dimanche, septembre 25, 2005

Prague dernière

Hier soir, c'était la nice-Popol party. La pendaison de crémaillère de notre appartement. Nous avions donc invité nos premiers amis pragois, et nos vieux amis dijonnais. Y avait même des gens que je connaissais pas; je remercie au passage mon colocataire qui invite des gens sans m'en parler. Grrrr.

La vraie soirée Erasmus en tout cas, à mi-chemin entre le franglek (français, anglais, grec, tchèque). Nous avions deux Grecs, une Italienne, deux Marocains, deux Norvégiens, une Finlandaise, une Allemande, quelques Français, une Mexicaine, une Autrichienne étudiant au Danemark mais étan tpassé par Dauphine et maintenant ici pour un semestre, et six vrais Tchèques. Ourf.

La soirée débuta doucement vers 20h30. Nous avions modestement acheté 20 pilsner, et quelques alcools un poil plus fort, comptant sur la générosité de nos invités, et nous fûmes bien récompensés. Ainsi, il nous reste plein pour d'autres fêtes. Presque plus qu'au début de la soirée...

Un peu plus tôt dans l'après-midi, nous avions croisés Thomas Chatel, désormais en quatrième année, qui venait ici passer son permis de conduire (350€ à prague). Bien contents, après avoir vu Eszter les jours précédents, de retrouver quelqu'un de Dijon. A Thomas s'ajoutait Vašek, qui se trouve à Prague en ce moment.

Soirée pépère, bien sympa, le frère de Josef égal à lui-même était tonitruant, bien aidé par Zouhair et Jorgos le Grec. Les demoiselles se trouvaient victimes de nos premiers madrigals en tchèque (Olga, malade n'ayant pas pu venir, je me prêtai au jeu; mais chuuut!), et nous avions tous de quoi combler soif et faim allègrement avec de la bonne musique. Mais ça c'est normal, c'était ma musique.

Vers 4h du matin, nous nous retrouvâmes à 7, Adam, Zdenek, Thomas, František, Clément, Florence, et moi-même. Le frère de Josef dormant copieusement du sommeil du Juste, nous décidâmes de lui laisser un mot et une paire de clés, et de finir la soirée ailleurs. Mais au pied de l'immeuble, les deux derniers tchèques nous abandonnèrent pour rentrer chez eux, et donc nous nous dirigeâmes, guidés par le Seigneur des lieux de la nuit Thomas, vers une espèce de bar lounge-fin de nuit juste à côté de chez nous: le Clan.

Dedans, et bien.... Vous ai-je déjà parlé de ce magnifique film de Robert Rodriguez From Dusk till down? Et bien cela n'y ressemblait pas trop. Plutôt une sorte de boîte calme avec des poules de luxe, des gros industriels et des jeunes golden boys. Décor pourpre-rouge, canapé en velours, cocktails à volonté, et une surprise dans les toilettes des filles.

Clément et moi, curieux, nous y rendons. Rien de particulier pourtant, dans des toilettes somme toute banales. Bon, on tique un peu quand on voit deux hommes entrer dans une des chiottes, mais bon, pourquoi pas, n'est-ce pas?

Mais Thomas nous dit de regarder dans les chiottes, et que ce n'est pas ce que l'on croit... En effet, il y a dan s les toilettes des petits miroirs, pour se repoudrer le nez. Et l'expression est parfaite, parce que lorsqu'on fait basculer ces petits miroirs, on trouve une tablette à rail de coke idéale... Si vous voyez ce que je veux dire...

Le Clan, c'est aussi un très bon hôtel; de ci de là, des épaves gisent sur des canapés et dorment profondément, même pas réveillés par le boucan que la douzaine d'homosexuels en furie qui viennent d'arriver commettent. Au bar, je me fais copieusement tâter le croupion, puis c'est au tour de Thomas qui, tranquillement assis, se fait aborder par un gros bodybuilder.

"Normalement l'ambiance est carrément différente, je vous assure!": On en doute pas, et même, peut-être y reviendrons-nous...?

Vers 8h30, nous décidons de sortir de la cave à part(ouze)ie. Le soleil nous aborde assez violemment, et c'est les yeux à demi fermés que nous nous dirigeons vers le premier mcdo venu pour faire pipi. Etant donné la faune du bar et ses habitudes, nous n'avons pas jugé bon de nous soulager au Clan.

Puis bon, pas frais mais quand même, nous emmenons une Florence un peu désorientée les yeux en trous d'épine (il faut dire qu'avant de partir, nous avons du parlementer 5 bonnes minutes avec un mec pour qu'il accepte d'arrêter de la harceler en lui demandant de lui faire des gâteries), vers Vysehrad, berceau de la ville de Prague, et surtout lieu où sont enterrés les grands hommes de Bohème, de Dvořak à Mucha en passant par Macha ou Smetana. Et puis quand même, Vysehrad étant située sur un rocher, la vue sur prague est magnifique.

Vers 11h, redescendant le long de la Vltava, une idée de génie me vient, plutôt que de rentrer à la maison, pourquoi ne pas nous prélasser au soleil sur la Vltava, justement? Faire du pédalo en se laissant traîner par le courant. 120 couronnes l'heure de pédalo, c'est presque donné, nous nous lançons.

A 13h nous en sortons, et une demie heure plus tard, nous roupillons à Polska, non sans avoir vécu une autre expérience bien sympathique dans une brasserie non loin de chez nous. En effet, nous n'avons à la maison plus de papier toilettes. C'est gênant, et comme tout était fermé aujourd'hui, nous avons décidé d'aller dans une petite brasserie, et pourquoi pas, en même temps que nos eaux gazeuses, demander du papier toilettes. Quittes à l'acheter, quoi.
Pendant que je me dirige vers les toilettes, Clément demande si on peut acheter du papier. Réponse négative. De mon côté, j'use des toilettes de façon un peu trop "odorante", et tandis que je sors, je croise le patron qui y rentre, à ma grande honte.

Il en ressort 5 secondes plus tard avec 4 feuilles de papier qu'il tend à Clément, en nous demandant si nous sommes d'Ostrava.

Là, j'avoue que, fatigués, nous avons éclaté de rire en se demandant quoi du papier toilettes ou de l'odeur des toilettes l'a mis sur la voie pour nous demander si nous étions Moraves...

Bon, à 17h nous retrouvons Vašek à namesti Miru, et nous dirigeons vers la Place de la Vieille Ville (4 visite de la ville en une semaine, je commence à en avoir marre, mais bon) pour que Florence termine sa visite de Prague.

Puis à 20h je rentre chez Olga, mais surtout ne pas céder au sommeil!! Demain, ma semaine d'orientation à l'université Charles commence, je tiens pas à rester scotché au lit parce que j'ai trop dormi. Je m'impose donc de me coucher à minuit, pour avoir une nui "normale" mais réparatrice de 8 heures.

Oui. Il faut quand même un minimum d'hygiène de vie.

jeudi, septembre 22, 2005

En vrac

  • ça y est, depuis avant-hier, le Tiquet, petit Tique recto/verso est bouclé. Effet de teasing pour battre le rappel des troisièmes années dispersées, des quelques quatrièmes années qui nous lisent, des deuxièmes années dijonnaise, et pour envoûter les nouveaux.
  • On appelle ceux qui le veulent à écrire dans nos colonnes s'ils le veulent; maintenant, c'est un journal complètement collectivisé.
  • Olga est toujours malade, elle a un médecin bizarre qui lui prend des prises de sang pour un grippe qui n'en est peut-être pas une, fait des analyses d'étron, etc. mais Olga a juste dela température, mal au ventre, et une constipation qui font que ce n'est pas un sujet bien poétique. Mais ça fait presque une semaine quand même...
  • Le Grand-Père d'Olga a 80 ans. Je suis invité au goûté d'anniversaire, on va lui offrir une tasse avec des photos de l'Ile Seguin des années 70 dessus. En effet, il est allé plusieurs fois à Paris après la guerre, en tant qu'ingénieur puis en tant que ministre du gouvernement communiste (sic). mais il était pas communiste, juste social-démocrate utilisé comme alibi après le Coup de Prague.
  • Mon ancien prof de sport de quand j'étais en primaire, Farid Smahi, devenu depuis conseiller régional FN et membre du vureau politique du FN a sa page dans wikipedia. Le Pen aussi d'ailleurs. Je suspecte wikipedia de ne pas relire les définitions qu'on lui propose, tellement la page de Le Pen est tendancieuse.
  • Zouhair et Ismail sont arrivés à Prague avant-hier, ils sont frais comme des gardons et n'ont eu aucun mal à trouver dès hier de quoi faire une trousse de survie.D'ailleurs, hier, on a bien bu, hips, ouille.
  • Les résultats de Sciences Po c'est demain. Hu, hu.
  • Aucunes nouvelles de l'administration parisienne concernant mes frais de scolarité, et les cours de tchèque à l'université Charles, malgré les promesses de Cédric Prunier sur ce dernier sujet. Pffff.
  • J'ai acheté, mais c'est quand même plutôt un cadeau, une imprimante - scanner - photocopieuse pour la maison, et pour Tique. Vive ma tante, ma soeur, ma mère et mon Pôpa!
  • Aleksandra m'a demandé sur msn comment cuire les artichauts. Je deviens une putain de référence, moi!

Voilà, en vrac. Demain, promis, je rangerai. Ou après-demain. Ou peut-être que je planquerai tout sous mon lit.

mardi, septembre 20, 2005

La soupe aux choux (suite)

Aujourd'hui, je me suis réveillé tard. Et comme en m'endormant mon ventre criait déjà famine, ce fut pire à 11h ce matin lorsque je sortis du lit en me cognant un doigt de pied contre une chaussette sale. L'envie me prit donc, après avoir paressé un peu, d'aller m'acheter à manger, et de le préparer, Olga étant toujours incapable de manger quoique ce soit qui ne soit pas du pain avec une tranche de jambon de poulet, agrémenté d'un bon verre de smecta.

Je ne voulais pas non-plus me casser la tête, donc, je décidai de partir à la recherche de pâtes, d'oignons, de sauce tomate, et de fromage rapé. Rendu dans la première supérette venue, j'achatai un gros oignon, un paquet de nouilles italiennes, puis un pot de sauce pasta, le seul du rayon, et en guise de parmesan, de l'edam râpé, le seul du rayon.

Me présentai à la caisse, payai, et rentrai à la maison la bave aux lèvres.

Mis de l'eau à bouillir. Attendis tranquillement près de l'ordinateur. Eau bouillant, mis les pâtes dedans. Puis mis dans une poele de l'huile et commençai à découper l'oignon. Las! Celui-ci était à moitié pourri. Qu'à celà ne tienne, une moitié d'oignon suffira.
Mis l'oignon en lamelles dans la poele, et me mis en devoir d'ouvrir la boite de sauce, type boite de conserve, avec un ouvre boîte. Point de réussis.

Me mis en quête d'un autre ouvre-boîte.

Le trouvai. Mais ne découvris pas comment il fonctionnait. Olga m'aida, et j'ouvris la boîte de ferme main. Ils avaient du se tromper.
Car ce que dedans trouvais, point de sauce tomate n'avait la tête. Ni le goût. Boîte d'aliments pour chien plutôt se rapprochait. "Qu'à celà ne tienne, me dis-je, Pierre, tu es en République Tchèque pour complètement manger local." Versai donc dans la poele la moitié de la boîte.
Le contenu de la boîte point n'était liquide. Solide même. Avec une fourchette sectionnai les bouts de "sauce". Puis dans la poele un peu d'eau mis, pour que ça se transforme en sauce mangeable, mariée aux oignons.

Les pâtes étaient prêtes. Donc les versai dans une passoire. De bonne tenue les trouvai.
La "sauce" commençait à ressembler à une sauce. Avec des grumeaux de viande.

Un peu de sauce mis sur les pâtes que j'avais versé dans mon assiette. Dessus mis du fromage râpé. Puis goûtai.


Bon, finalement, les nouilles ont fini dans les toilettes, avec la sauce, et moi j'ai plus trop faim.

lundi, septembre 19, 2005

Oskar

C'est le nom de mon opérateur téléphonique, c'est aussi le nom d'Oskar Lafontaine, le Crétin (cf. Charlie hebdo) allemand, tout comme nous nous avons Fabius, entre autres, en crétin français. Après les élections Allemandes, M. Lafontaine, créateur du "Parti de Gauche", dissident du SPD de Schröder, s'est réjouit d'avoir eu 56 sièges au Bundestag, et par là, d'avoir empêché à son ancien collaborateur d'être réélu.

Parce que en effet, et comme un peut le voir au parti Socialiste, M. Lafontaine n'a fait campagne que pour emmerder Schröder. Tout comme Dupont-Aignan veut faire campagne pour emmerder l'UMP, Fabus pour lui-même, ou Montebourg pour emmerder le PS.

D'ailleurs, pou accentuer la ressemblance, M. lafontaine, qui était un respectable social-libéral comme les autres SPD a voulu devenir la mouche du coche avant le referendum, en appelant et en militant pour le Non, contre ses idées, tout comme Fabius l'a fait chez nous.

Et maintenant, l'Allemagne est dans une bonne crise, avec deux candidats sans majorité qui essaient des tractations avec les uns et les autres (mais pas avec Lafontaine), pour avoir une petite majorité. On saluera tout de même le courage d'Oskar, qui, à l'inverse de Laurent, a eu les couilles de créer son propre parti, et pas de parasiter en interne celui de ses "amis".

Espérons que Fabius finira par comprendre que l'intérêt général est plus important que l'intérêt particulier auquel il s'accroche comme une envie de pisser. Parce qu'à ce moment là, je sens bien que les deux candidats qui se disputeront le pouvoir en France en 2007 ne seront pas comme Merkel et Schröder, mais plutôt comme un gros borgne et un petit facteur....

Serge lama

Aujourd'hui, et depuis hier, Olga est malade.

j'avoue que je n'avais encore jamais vu quelqu'un jouer la cocotte minute aussi bien et aussi longtemps: Olga est plus que brûlante, c'est vraiment impressionnant. Et en plus elle a encore froid... Ce matin, elle est donc allée chez le médecin vers 7h30, m'offrant deux heures de roupillon complet sans réveil intempestif. Puis elle est rentrée, et s'est recouchée. Avec moins de température dirait-on, mais quand même.

Et puis bon, là elle vient de se lever, et donc on va essayer de manger, histoire de. Entretemps, j'espère moi ne pas avoir attrapé sa saloperie, parce que je commence à ressentir des douleurs là, et là aussi.

Mais allez, une bonne petite slivovice, et ce sera oublié.


Mais tout de même, en République Tchèque, ils ont des maladies bizarres: la Syphillis est revenue avec les Russes dans les années 1995, chez eux les Tiques transmettent des maladies, et en plus ils sont malades environ 4 fois par an, histoire de.
Mais la protection sociale est toute différente de la notre, puisqu'on ne paye pas le médecin (20€ d'économisé à chaque fois!), et que on paye tous les mois la sécurité sociale en fonction de son salaire. Sachant qu'il existe tout de même un minimum à payer pour chacun, qui se répartit ensuite en fonds pour les chômeurs, retraite, et sécurité sociale.

La protection sociale a l'air donc d'être un poil meilleure que la nôtre, sachant que les gens n'en profitent pas non-plus inconsidérément. Quoique comme sa coûte beaucoup d'argent à l'Etat, le système est remis en cause...
Mais bon, tout de même, et là gros carton rouge; les médecins soignent plus ou moins bien les patients selon les "cadeaux" que ces derniers leur font...

Des relents de communisme...

samedi, septembre 17, 2005

Soyons sérieux....

Tiens, donc là nous allons parler de trucs sérieux.
Si je m'en souviens bien, la dernière note sérieuse de ce blog remonte à... longtemps.

Donc, aujourd'hui, un sujet pour les petits et les grands, ludique mais sérieux. Un sujet épanouissant aujourd'hui, un sujet captivant, un sujet qui mobilise les foules: aujourd'hui, parlons du Parti Socialiste.

Alors qu'il y a deux semaines, le Grand BHL écrivait dans le Point ce qu'il pensait de mal des NONistes de gauche (les adeptes de Jules Guesdes contre ceux de Jaurès), et que le rédacteur en chef de Charlie Hebdo nous pondait il y a peu aussi un bel article sur "Les traîtres et les Crétins" (à retrouver ici), parlons du Parti Socialiste, qui se déchire de façon plutôt prévisible, mais tout de même assez étonnante, depuis ces derniers moi. Depuis, en gros, que les Pré-pubères de service et les vieux ronronnant se sont sentis pousser des poils avec le NON au référendum. En effet, depuis ce jour, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Henri Emmanuelli, et le répugnant Fabius luttent pour se faire une place au soleil, au nom de la "voix du peuple français" pour les uns, ou de la "relève" pour les autres (étonnant, d'ailleurs, comme ce jeunisme est universel, aussi bien à gauche qu'à droite, au niveau national que local. Voyez pour cela le blog dont je parlais de manière voilée dans un précédent post).

Et puis bon, pour corser le problème évidemment, les élections présidentielles approchant, les "gentils" en place s'entre-déchirent eux-mêmes pour l'investiture, donnant ainsi terrain plus aisé aux premiers, les Guesdiens (ou les crétins, ça dépend du rédacteur). Ainsi, en regardant rapidement grâce à Google, on s'apperçoit que Hollande, DSK, et même Lang se sont lancés dans la méga com', site internet et blog pour chacun. D'ailleurs la note du 16 septembre du blog de DSK est plutôt rigolotte dans le genre faux cul.

Mais le danger reste le même. Car malgré tout ce qu'on peut penser de bien ou de mal du PS, le fait qu'il explose rend la démocratie plus compliquée. Tout d'abord parce que les vieux Mammouths ou les jeunes loups du PS ne sont pas motivés réellement par le combat de "l'ultra-libéralisme", mais plutôt par eux-mêmes, ensuite parce que, comme d'habitude, c'est une minorité qui fait sienne un scrutin dont ils ne semblent pas avoir saisi le sens, malgré ce qu'ils en disent.
Enfin, le fait d'affaiblir le PS reforce outrageusement le PC et/ou la LCR, c'est à dire des partis qui font leur chou gras de la désinformation ambiante, et de la méfiance du politique. D'autant que comme ils sont moins "politiquement incorrects" que le FN, les gens sont plus emballés par eux, et avec moins de complexe. Et ce malgré les propos de Buffet sur la "préférence nationale pour enrayer le dumping social" (pour rappel, Marine Le Pen dit "pour enrayer le dumping social, fermons nos frontières").

Bref, la situation n'est pas enthousiasmante, d'autant que le PC a annoncé, bluffant sans doute de quelques milliers de personnes, la barre des 130000 adhérents.

Mais ce n'est pas l'apanage de la gauche que des faire les cons. J'ai lu dernièrement que Nicolas Dupont-Aignan, le xénophobe de l'UMP, comptait se présenter aux présidentielles si l'UMP ne faisait pas attention à lui.

Le populisme, on en verra jamais la fin....

mercredi, septembre 14, 2005

La soupe aux choux

Mais j'y pense... Vous ai-je déjà parlé de la nourriture tchèque?

Bon, c'est vrai que, peut-être, il vaudrait mieux pas en parler... néanmoins, je me lance, allons-y, soyons courageux, fort, frigo, aussi. La nourriture tchèque ne s'embarrasse pas de fioriture. Quand on mange, ici, c'est pour se remplir la panse. Qu'importe que ça soit fin ou pas.

D'ailleurs, c'est plutôt rarement fin, comme en témoignent les quelques douceurs qui suivent:













En effet, donc, les plats sont plutôt très en sauce, histoire de noyer le knedliky (sorte de pâte de pain ou de pomme de terre qui accompagne la viande). La viande, c'est plutôt du porc. Evidemment, il y en a d'autres, de différentes sortes, mais généralement, le Tchèque se contente d'un bon bout de lard, ou d'une belle tranche de porc fumé. Il ajoute au plat, pour donner du goût, des oignons, du paprika, et des patates.

Bon, évidemment on peut varier. Au lieu des patates, mettez du chou, à la place des oignons, mettez des poivrons, en lieu de porc, mettez des saucisses.
Et au lieu de saucisses... Et bien soyez végétarien!
Mais évidemment, il existe des plats moins consistants. Le Smaženy syr, espèce de cordon bleu mais sans jambon, que avec du fromage fondu dans la chapelure, est particulièremenr recommandé quand on a envie de boucher un trou.



Avec tout ceci, arrosez de Bière. Alors ça, vous en avez globalement pour tous les goûts. Sauf pour les petites filles qui mettent de la grenadine dedans, c'est mal vu. Donc, la bière. Blonde, plutôt, dans ce pays, et ce n'est pas très étonnant. Vous avez les très connues Pilsner, Buweiser (pas la pourrie Bud américaine; la VRAIE), Gambrinus... D'autres, moins connues, Bernard, Staropramen. Dans un resto ou dans une hospoda, le prix de la pinte varie de 16 à 40 couronnes, tout dépend de l'endroit (de 50 cts à 1,3€)
Evidemment, après, si on est un gourmet, un qui aime la bonne bière, y a la červeny drak, la bière rouge au Dragon, 15° d'alcool, mais une vraie fête pour les papilles. 23 couronnes la bouteille de 40cl chez Carrefour. Ne se trouve pas dans les bars.

Après, si je peux vous donner un dernier conseil, ne faites pas comme moi... Sur les menus tchèques, il y a marqué le poids de l'assiette (200, 300g). Ce midi j'ai pris un truc 300g parce que j'avais faim. Je suis tombé sur une espèce de Kasha au patates, oignons, lard et saindoux affreusement mauvaise...

Non, allez dans une pizzeria, c'est mieux.

lundi, septembre 12, 2005

coïncidence?

Le siège du parti Communiste, à Prague, est situé rue des prisonniers Politiques.

Rigolo, non?

Wild World

Franchement, y a pas à dire, la vie est une jungle. D'abord, Carrefour, c'est une folie. Je n'ai jusqu'ici pas pris le temps de vous décrire le centre commercial d'Anděl.

C'est monstrueux. il y a dedans plein de magasins, dont Carrefour (le plus énorme que la terre ait jamais porté, à part en Chine). Il y a surtout plein de consommateurs avides et bousculés, grouillant, masse informe entre les rayons, tous plus énervants les uns que les autres. J'y peux rien, je suis agoraphobe, ce qui réduit mes perspectives d'avenir en politique.

Donc, Carrefour, immense. Rez-de chaussée plein de bouffe, encore de la bouffe le long des escalators, jusqu'au plafond (là ils entreposent ce que les gens n'achètent pas, genre les chips goût banane en forme de nounours). Et au premier, vêtements, fournitures scolaires, hi-fi, etc.

Alors on pourrait croire que la bouffe c'est quand même beaucoup moins cher qu'en France. Certes. Enfin, ça dépend quoi. J'ai en effet fait des courses monstrueuses pas plus tard qu'hier, avec jus de fruits, viande, etc, et je m'en suis sorti pour 40€, alors qu'en France, un panier comme ça aurait atteint peut-être le triple.

Toutefois, par exemple, les fromages. Ceux qui ont du goût, je veux dire. Un camembert Président coûte près de 3€, et les fromages du "fromager" coûtent 20% de plus globalement.
La viande, que j'achète française parce que je me méfie encore un peu, coûte aussi pépettes. Evidemment, il faut relativiser ce que je dis; pour un Français les produits que j'énumère sont d'un prix "normal". Mais à parité de pouvoir d'achat et avec un salaire moyen à Prague (pas en République tchèque dans sa totalité j'entends) de 700€ par mois, ça coûte cher.
Le poisson coûte aussi relativement cher, dans les prix français plus ou moins, ça dépend si on louche sur le colin ou sur la truite. Mais bon, j'achète des poissons panés moi.
Le thon, en boîte, coûte cher, certains légumes, comme les courgettes ou les endives, coûtent plus cher qu'en France.

Evidemment, en revanche, patates, chou, poulet, fromages sans goût, jambon, porc, tout cela est très bas.

Au premier étage, les vêtements. Les caleçons les moins chers coûtent 4€. Et ça monte jusqu'à 10. Les smokings sont chers, il faut compter environ 75€ pour la veste la moins chère (je parle toujours à parité de pouvoir d'achat). Trouver des jolies chaussures de ville en revanche, vous mènera au plus à 30€ la paire.

Tous les produits hi-fi, appareils photos, etc coûtent le même prix qu'en France; voire plus, c'est à dire TRES cher.

Mais Carrefour, ce n'est rien à côté d'Ikea. Ikea, l'endroit plus monstrueux encore que Carrefour: fallait le faire.
D'abord, Ikea n'est pas au centre de Prague, comme Carrefour, mais plutôt très loin. Vous voyez le bout de la ligne C du métro? Vers l'ouest? Ben c'est plus loin encore. Donc, on descend à Zličin, et pour arriver chez Ikea, il faut prendre un bus spécial Ikea. Las, Clément et moi pensions pouvoir nous en passer, et nous nous sommes aperçus que pour s'en passer, il fallait traverser l'autoroute. L'espérance de vie d'un piéton sur l'autoroute en france étant de 7 secondes, nous n'avons aps voulu tenter l'expérience de savoir si en République tchèque c'est plus ou moins.
Nous avons donc traverser à la sortie de la bretelle, en courant comme des dératés, et en se promettant de prendre le bus au retour, quand on sera chargé d'une table basse.
Mais Ikea, c'est grand, donc. La table basse a donc été facile à trouver. Sans déconner, oui. On suit les flèches, on arrive à meubles de salon, et on trouve notre table basse à deux étages pour 20€. Donc c'est cool.

Mais pour trouver les caisses en revanche...

Et bien pour trouver les caisses, c'est simple. le magasin est imaginé de la façon suivante: l'entrée à l'avant du magasin, la sortie itou, et pour aller de l'un à l'autre, un immense demi-cercle qui fait passer par tous les rayons possibles, histoire qu'arrivé à la caisse, le client ait le caddy remplit de trucs qui ne lui serviront même pas.
Nous avons donc fait comme ça, achetant des bougies, une corbeille à papier, des portes bougies, des piles, une casserole, une table basse donc, ainsi des verres, une balayette, un nounours, un coussin, une fourchette, une brosse, ainsi qu'une magnifique tasse à 9 couronnes (fallait sauter sur l'occase). Nous avons raté le shaker et la cafetière à faire du café brut (vous savez, le truc que vous mettez le café, puis l'eau, puis vous tassez les grains de café restants au fond de la cafetière pour pas en avoir dans la tasse).

Et tout ça pour même pas 50€. Contents.

Mais, faire les courses à Prague, quand c'est des grandes courses, c'est fatiguant. Après on dort bien...

... Quand on a pas à monter la table Ikea.

samedi, septembre 10, 2005

kocovina





Trahison! ce matin grosse gueule de bois!

Quelqu'un a glissé de l'alcool dans mon sprite!

vendredi, septembre 09, 2005

Encore 60 couronnes sur mon Oskarta

Cool, j'ai encore 60 couronnes sur mon Oskarta.

Toutefois, ça veut dire que depuis que j'ai mon téléphone, càd depuis environ 2 semaines, j'ai déjà dépensé 700 couronnes de communication, c'est à dire environ 23 euros. Mais c'est normal j'ai envoyé plein de sms à Olga.

Bon, l'Université Charles fait chier, parce qu'elle a décidé que mes cours de tchèque langue étrangère, n'étant pas assurés par le ministère, j'allais devoir les payer tout seul, pour la modique somme de 120€ par semestre, ce qui fout quand même les boules. Avec cet argent je pourrais faire plus qu'un aller-retour supplémentaire à Dijon. Mais je vais essayer de me débrouiller autrement; katka, une amie de Josef, m'a d'ores et déjà proposé des heures de conversation mi tchèque mi français, afin qu'on progresse tous les deux. Donc pas payant.

Mais c'est relou, parce que Sciences Po considère que c'est une obligation de scolarité de prendre tchèque langue étrangère, mais refuse de faire face aux frais que ça coûte. Et comme en plus le problème s'était déjà posé l'année dernière, ça fait quand même un peu bordel. mais c'est pas nouveau dans notre belle école... Le seul truc qui marche, c'est les prélèvements de droits de scolarité, et ça on le sait tous bien.

Bon, je suis énervé, donc je vais rejoindre Alice au Bagles avec Clément, et je vais noyer mon chagrin dans le sprite à volonté.

Bisous bonne soirée!

feta

Hier soir, vers 22h45, je commence à me demander si un autre avion n'a pas eu la mauvaise idée de se crasher en Grèce. Le quart de finale Hewitt contre Nieminen ne me sort pas de cette inquiétude, et c'est finalement le chien, que je dois promener à cette heure là, qui me réveille de ma torpeur. Allez, on part en ballade, le temps d'aller ensuite vérifier sur les dépêches du monde.fr qu'aucun avion ne s'est dépressurisé au-dessus de l'Adriatique.
Au moment où je mets mes chaussures, la sonnette tape. Ben oui, elle allait pas sonné, ça aurait été trop commun. Olga est en bas, avec les valises! Le chien, qui a entendu comme moi la voix bronzée de ma tchèque se met à aboyer comme un perdu, et à remuer de la queue à se l'arracher du cul. Je ne peux pas me permettre de faire la même chose, donc je me contente de lasser mes grolles, d'ouvrir la porte, et de descendre, précédé par le chien.

J'ouvre la porte d'entrée, une ombre aux cheveux blonds, sentant bon le sable chaud est devant... Je m'apprête à vivre ce que l'on appelle la scène du baiser dans les films des années 50. Moi Cary Grant, toi Grace Kelly, mais le chien m'a précédé, et Olga ayant définit ses priorités, elle préfère renifler caresser, tapotter, gratter, son chien qui pue plutôt que moi qui me ai pris une douche pour l'occasion.

Je reçois des mains de la mère d'Olga deux petites bouteilles d'alcool grec, une de Ouzo, et l'autre pas encore déterminée. Je suis bien content; mes deux grecques sont toutes bronzées, éclatantes de santé: le régime crétois, ou rhodosien, ça marche.

Moi je peux aller me rhabiller avec mon teint de boudin blanc. Mais j'ai quand même quelques satisfactions: je n'aurai plus à m'occuper du chien, et Olga a l'air contente de me retrouver.

Dimanche, nous organisons un petit apéro/pique-nique chez nous, avec Carina, Lucie, Domous, Olga, Gabor, Clément et moi. Peut-être Alice viendra t-elle: on peut croiser les doigts.

Prague, c'est mieux maintenant.


Moi Cary Grant, toi Grace Kelly

jeudi, septembre 08, 2005

Une vie de plus en moins...

... mais celle-la, on s'en fout n'est-ce pas?
Envoyé par ma soeur. ça se passe à Boulogne-Billancourt, ville d'à peu près 110000 habitants, où il y a entre autres Roland Garros, le Bois, le parc des princes, le Parc Rotschild, pas trop de chômage, et une population assez aisée.

C'est l'histoire d'un sdf, cliniquement fou, qui se soigne à l'herbe. de menaces en menaces, il s'aliène tout le quartier. envoyé en stage de désintoxication à la montagne, il est recruté par un des instructeurs pour servir de garde du corps à Le Pen. mais un jour il s'aperçoit que le pen n'aime pas les arabes, et lui il est arabe, alors il se tire.

Plus tard, au sortir d'un ènième séjour en prison, il rencontre un autre sdf, atteint d'artérite (cf louis XIV par exemple): en fauteuil, il est vulnérable. titulaire d'une pension d'invalidité, il n'a pas les moyens de se loger, mais il est beaucoup plus riche que les autres. ce qui le rend encore plus vulnérable. le premier se prend d'amitié pour ce malade calme et doux, chrétien un tantinet prosélyte qui s'est apparemment fixé pour mission de le soigner. avec ses moyens à lui: écoute, parole. en échange, le premier l'assiste en tout, l'aide à se laver, à se panser etc. depuis quelques temps, la menace s'est accrue: un ivrogne du quartier en veut à son argent, l'a déjà menacé. alors le premier dort sur le banc voisin du second, afin de le protéger. mais la nuit dernière, il s'est offert une chambre à l'hôtel, avec douche, ce qui est essentiel pour un musulman. et cette même nuit, son ami a été assassiné sur son banc, au couteau, maladroitement. début d'enquête: la veille on l'avait vu en compagnie du fou. si celui-ci n'avait pas été, à l'heure dite, dans le bureau de ma mère, maire adjoint responsable du quartier, il était fait. pas éternellement, le temps que l'on retrouve l'assassin, souillé de sang et plongé dans un comat éthilique.


A ceux qui aiment réfléchir à la marche du monde, ce cas d'école.


De l'éducation (bis)

Et en plus à Prague, les gens ont quelque chose d'infiniment plus agréable qu'à Paris: Quel que soit leur âge, leur tête, leur look où la marque de leurs baskets, ils se lèvent à tous les coups pour laisser s'asseoir les gens plus vieux qu'eux. Même ceux qui à priori pourraient mal le prendre parce qu'ils sont encore relativemetnt jeunes.

Comme il n'y a pas de cours de civisme à l'école tchèque, j'imagine que c'est plutôt un esprit particulier que les tchèques partagent, de la politesse et de la considération que l'on doit avoir pour plus âgé que soit...

Et encore une fois, je m'étonne; en France, Sarkozy dirait qu'il faut passer les écoles au karscher pour apprendre au petits cul-terreux morveux à se lever devant les aînés. Ici, même pas besoin.

En résumé, ce petit phénomène me conforte dans ma pensée que la France reste un pays de paresseux souvent malgré eux: et oui, on ne les incite pas à faire, on leur donne la main pour tout, même pour se coller eux-mêmes les fessées. Tandis qu'en République tchèque, la société née après 1989 semble s'être prise en main grâce à l'Etat. Et les problèmes de civisme sont vous l'avez remarqué moins apparents.

Fashion Nuggets

Iza ouvre elle aussi un blog, pour les gens qui ont oublié leurs lunettes et qui sont presbytes. Et aussi pour les profs de français en stage de pré-rentrée.

Iza, c'est une fille qui est à Dijon, et entre en deuxième année. Elle est gentille, et elle sera en collocation avec trois autres gentils. Une auberge centre-européenne de bisounours, en gros, qu'on retrouve sur son blog.

J'ai hâte de voir les premiers posts sur la rencontre du troisième type avec Dormagen.

mercredi, septembre 07, 2005

Pollumètre

A quoi reconnaît-on une ville polluée?

Quelques notions de polluométrie (enfin, bref, de truc pour évaluer le taux de pollution) sont indispensables ici.

En effet, Prague est une ville où le fond de l'air est pas si frais que ça. Sans être Tirana ou Pékin, Prague est une ville assez polluée.

Donc, quelques constatations:
Tandis qu'à Dijon je n'avais pas besoin de me laver les cheveux trop souvent, à Paris il fallait le faire tous les deux jours. A Prague, tous les jours.
L'eau du bain est plus sale qu'ailleurs
Quand on se promène le long des grandes artères, on a la bouche sèche en 5 minutes, et des picotements dans le nez.
Mon bracelet blanc acheté pour aider les enfants malades et faire "tchèque", et plus très très blanc.

Et j'ai moins faim que à Paris.

Il me semble que les preuves sont indéniables.

"If you're going, to Prague, be sure to wear, some masque à gaz on your head..."

dimanche, septembre 04, 2005

NICE-POPOL



Le nouveau show de real-internet a commencé!

NICE-POPOL c'est maintenant, et c'est sur TON écran!

On nous cache tout, on nous dit rien!

Enfin internet!

...Et on voit que notre président commence à ressembler à Vaclav Havel, sauf que sa femme n'est pas jeune et jolie. En effet, Jacques Chirac a été hospitalisé vendredi, mais bon, apparemment c'est moins grave que Havel qui se fait hospitaliser rituellement environ trois fois par an.

Mais quand même, va falloir qu'on se l'intalle cette ligne ADSL, parce que Le Monde coûtant quand même 50 couronnes, c'est du luxe de se le payer tous les jours (pour le même prix, on peut tout de même à la place se payer 6 soupes chinoises...) Bref, à prague, on nous cache tout, on nous dit rien!!

Mais à la place, nous on a les matches de la République Tchèque en direct live, et ils se sont fait mettre la raclée par les Roumains 2 à 0 (Nedved, mais dis, quand reviendras-tu?). ça serait pas arrivé à notre belle équipe de France qui a disposé des Iles Féroé. D'ailleurs, c'est pas pour dire, mais Djibril Cissé, il a une coiffure pourrie.

A part ça, aujourd'hui, notre guerrier Magyar Gabor arrive à Prague, pose sa valise chez nous, nous suivra sans doute ce soir au Hell's Bells, le bar de la mort qui tue avec des horribles bonshommes metal-crête-grôôôô-bière dedans. Expérience rigolotte à faire vivre une fois qu'on l'a vécue.

Olga rentre le 8, Carina (notre jolie Viking dijonnaise) arrive le 10, Klara passe par Prague eux-trois jours avant de partir vers Salamanque le 15: la vie à prague commence à s'animer un peu plus.

Le proprio est venu nous expliquer qu'on avait ue boîte aux lettres et une sonnette, donc on est plutôt content, mais il n'a pas su nous montrer comment marche le satellite... Nous n'aurons pas les chaînes allemandes avant longtemps, moi j'dis.

Et puis le concours de Sciences Po a pris fin vendredi;
Y avait des questions sympas, style en Culture Générale "Comment créer une communauté politique?"
Ou bien en histoire "La France et le monde de 1945 à nos jours".

Bref, un concours plutôt classique, dans l'air du temps: en effet, le question de culture gé était plutôt bienvenue après le navrant referendum du 29 mai... :-)
(qui dit que je suis complètement obsédé?)


vendredi, septembre 02, 2005

Drôle

Aujourd'hui, et demain, des tas de gens, bien 2000 à peu près, essayent de rentrer à Sciences Po.

Une fois que certains seront entrés, ils pourront connaître le mot de passe du trombi de Sciences Po

Devenir quelqu'un de vach'ment important, quoi!

De l'éducation

Etonnant, à Prague, on peut prendre les transports en commun pour gratos.

Enfin, non. Disons que quand on est français, ou Italien, on le prend pour gratos. Pourquoi? Parce que nous avons été éduqués comme ça: quand y a pas de barrière, on a pas à payer, non?

Tandis que, par exemple, les Norvégiens, ou bêtement les tchèques, ils payent pour les transports en commun, sans même passer de barrière.

C'est sans doute que les petits bébés norvégiens ou tchèques sont mieux élevés que les petits bébés italiens ou français... Le système est ainsi fait à Prague que, en effet, il suffit de poinçonner son ticket et de passer, sans à avoir à se faire ouvrir des portes ou tourner des tourniquets. Et c'est sans doute donc, une question d'éducation.

En y réfléchissant bien, il est en fait évident que nous sommes face à deux façons d'élever les citoyens différentes. La première consistant à les responsabiliser, la seconde consistant à leur interdire et à les obliger à agir d'une certaine façon.

A priori, si j'avais des enfants, je choisirais la première façon de les élever. En france, apparemment, on a choisi la seconde pour faire des petits citoyens très peu emprunts de civisme et très peu respectueux des autres. Parce que si en france les barrières sont multiples pour obliger les gens à payer les transports en commun (dernier système plus vicieux que jamais: avoir à repoinçonner son ticket en sortant du métro, sous peine d'y rester enfermé Gare de Lyon!). Non, ici, le prix du ticket est échelonné selon la durée ou la longueur du voyage, on paye, on monte dans le métro, et les contrôles sont tout de même un peu plus fréquents qu'en france.

Je rapprocherais ce système de la Suède où, les péages autoroutiers n'ont pas de barrière, mais où les Suédois payent quand même l'utilisation de la route. Tandis que les français, il faut à tout prix les materner, les forcer, les obliger à payer, à ne pas aller là, à ne pas tricher ici...

Et à prague, alors que tout le monde paye autour de vous, on se sent pris d'une vraie honte en ne payant pas, donc on le fait aussi. N'est-ce pas ça, la vraie éducation?

On pourrait étendre la constatation jusqu'à la politique sociale... En effet, un diplomé en Psychologie, pour faire cliché, est tout déçu de l'Etat "capitaliste" qui ne lui propose pas d'emploi...
Ben oui, le problème de materner les citoyens, c'est qu'ils finissent par ne pas savoir se débrouiller seuls...


Et du coup, ils votent "non" au nom du "libéralisme", sans même savoir ce que le mot veut dire?


Possible...